REM
On appclle
ReUef el.'appel
,
en termes de Chan...
ccllcric , Les lemes qu'on
y
obtiene , pour rclc-
~~~aun~ ~~PJ~~~t~~;~~~c~r~ ~fi~ed~nc~:f: f~!r~~;
~ar
lui la fcntencc que
cecee
parcie a obccnuc
i
fon avam:igc.
REM
REMANOIR...
v.
a.
Vicux mot. Dcmcurcr. On
rrouve ce verbe en pluíieurs tcms dans les vicux
PoCtcs,
1e
remain1
,
&
Il reMaint,
pour , Je de-
:~~~~¡»~•1;;~nft~re:; ~ r;;::,j{!;,,fº~rp~~rc,d~~
dcmcurcrcnt
j
qu'I/¡
rtmllnroitnt,
pour, qu'lls de–
meurcroicnt ; qu'I/
remaignt
.pour,qu'll dcmcurc,
O
t¡Ht
fan
fi/1
erres
rema1gne
,
&
q•'i/ rtmf.fnjifl
>
pour ,
~'il
dcmeuraft.
Miu:. vot1dro; que
fHj/it.L
re~,
San1 aí.;,,ue IR
ujle
&
coNl,
~e
je mi remanjifl cbtvoil.
On a die auffi
Remez.
,
pour, Dcmeuré,
'5c
Le rt–
menant,
pour dirc, Le rcíl:e, le refidu.
~e
ritns n'lf plus
q1u
fa
cor11ette,
G1ures ne 111fHt le
reme11A.nt.REMBLAI.
(,
m. Travail de rerrcs rapporcées
&
battues, foir pour applanir quclque rcrrain, oupour
faire une levée.
REMBRE. v. a. Vieux mor. Recirer par faculté de
remeré
une
chofe vendue.
EtpoHrrA. ledit 11enáeur
Rembre
cfr
r1t1101r
üd11
herita~
e oH rentepar lui 11en–
J1u, en
Pªl''"'
AHáit 11cheteHr, (j-c.
Nicod
f
ait ve–
nir
ce mor de
ReJimtre,
Rachcrer,
REMBUCHrR. v. n. Tcrmc de Venerie. On dit
que
Les ehitns 011tfa1t RembHcl,er un 'erfd11ns la
farh,
qu·v,,
cuf
t'tfl Rtmbufthé'
dans leboi1,
pouc
dire,
~e
les chiens l'onr fair renrrer dans
fon
fon,
qu'1l ell r-nrré dans
fon
fon.
REMEDE.
f.
m.
Ce
q111
ferr
dgHtrir
HIJmAfade,Hnt
maladtt.
~CAD.
fn.. .Les remedes par rapporc au
corps font mternes ou exrernes. Ces demiers agif–
fcm tantOt Cur
la
foperficie feule du corps , oU ils '
ne
font
qu'O~er
les matieres morbifiques cmanées.
Ou alrerer les fibres de la panie
1
comme les mixtes
fixes. le farurne • le lair, les ramolliff.·ms, les af–
rringens. TamOr ils penerrcnt JUfqu'au fond en s'in..
finuam fous la forme d'influenccs trCs-fubülcs ou
d'odeurs Cucceliivement d:ms les pares,
&
ils alre–
renr immediatemenr la partie fo!ide fur laqnelle ils
~~t~~a~ifs'~~·~:i:~;Ji~~~éÍu;~~s~~~b
1
r~f ,º~~t;~~~
gent en irricam les imeílins de deefons ,
&
en al–
ceram le
fang
avec les autres humeLtrS contenues.
On prend d'ordinaire les remedes imernes par la
bonche, d'oU ils defcenclenr imme liatement dans
l'ellomac
&
dans les premieres voics , oU l'on ne
fpuroir douter qu'ils ne res:oivent quelque alre–
rnnon
>
non fculement
du
levain digellif de l'cfto–
rn:tc , mais encere du concours de la bilc
&
du
fue
pancrearique qui fe fair dans
le
duodenum,
ce qui bnfe plus ou moins la verm operarive du
Remede, on lui donne une nouvelle verm avec
une nouvelle tiíli.tre par le mélange de ces liqueurs,
Le levain de l'ellom:.tc , fclon qu'1l efl: aél:ifou aci-
~~ >d~~~~:c~'\e ~:.trC:.~t J.:li~~
1
;n/.'º~ ;
1
.:~~~1i; leº~~
que plus il
agir
for les Remedes, plus ils appro–
chem de
la
namre alit11emeufe ,
&
que moins ils
fom aherés , plus ils gardent de la vcrrn medi–
camcmeufe. C'ell ce qui ell caufc qu'uu mCme
REM
!:~~dfu~~;:ern~~;e(~;
1
k~~~:rien~:d~~~:~;~~
en
parce
q~'1l
opere fuivam qu'1l res:oit plus ou
m~
d'alceranon de l'acide de l'eflomac. Les RemedCJ
ne perdent pourtaru pas toutc leur veccu medie¡.
menceufe dans l'cfl:omac ,
&
ne laiffenc pas
d'o
a:cr
a
caufe
q~'ils.
rericnnen_r toUjoucs plus ou
m!~
d~ lcu~
confiuunon marenelle. Ainli il
y
a ccr–
ta~s
ahmens q':1i
Cene
med.icamemeux , comme le
m1forr, le creílon
&
J.¡
moutarde.
On
doic pre.
paree les Remedes ,
&
ces prepararions fe
font
tant pour les cendre plus faciles
a
prendre,
&_
pl111
appropnés
:i
i:iorre C\lrps, qu'afin d'en mieux circr
la
~enu
fpecifique
~edicamcnceufc,
qui eíl:ou
ca,.
chec , ?u
cmbarr~flee
avec
~es
aunes principes,
&:
de cornger ce qu
11
y
a
de
v1rulent
&
de nuifiblc.
t~e~~~l~
1
ee:r'~:~~~~f:~~¿;ye:~ ~~if
f
::rc:t:l~~~rk~
Remedes des maladies. Elle a confirmé l'efficacité
de! fpcc11iques
".>º
appropriés , qui
a~iffcm
fans
qu on
putflc
explsqucr dcmonllrauvemenc lcur ac–
tion. Cependant les Remedes les plus éprouvés
n'ont
~as
roltJOUrs le mCme effer fur divers fujca.
!=el.a v1em d_u te_mperamem particulier de chaquc
10d1v1du , qut fatr qu'un Remede: a plus de rapport
avec l'un qu'avec l'amre. Ainfi un frrupu!e de
pou–
dre de jalap quia coUrume de purger copieufcmcnr
ne purgera poim cc:t raines períonnes , par cctte
f~ule
ra1Con que l'agem res:oit roU1ours
fa
dém–
rninatton du paciem.
On
aopellc en rcrroes de Monnoyenr
RtmtJtit
¡,;,Une p:nniffion accor<lée par
le
Roi aux
Ma.i.
tt
es de
fes
Mo noies de tenir la honré intc:rieure
des cfpece!i d ..>r
&
d'argemplus écharfée ou
moin–
dre que le cirre ordonné , comme vingc
&
un
K•–
rars trois quarts pour les louis d"or au lieu de vin¿t·
deux Karats , qui efl: le quan de Karac de Remede
J~~~·~r~1~:n;:~: fC:r7:,~1ti; f.a~=n~~n~~~
5
1i:~~~
onz:e deniers, qui
fom
les deux grains de Remede
aulli permis. Comme il dl bien malaifé que les ef·
peces d'or
&
d'argent , qui doivcm érre chacune
d'un poids
égal,
&
d'une cercaine parrie du marc.
foiem caillées fi julles dans lenr poidsqu'il
ne
fe ren·
comre quelques grains plus
ou
moins c:n un
mace
d'efpecc d"or
lk
d'argenc,on a inrroduir un
Rtmd1
de
poiá1,
a
l'I11j}ar
du Remede de loi. C'eíl: une
permiffion accordée pu Sa MajeR:C aux Mairrcsde
tCs
Monnoies, de pouvoir cenir le marc
d'cfpcccs
~~~~s~~~!~ ~;~n~~c~~~i~:~~~ne~té(~re r;:í;~¡J~el~
rnarc auffi bien que for lescfpeces, avec cene
diffe–
rence que les Remedc=s for
les
efpeces
Cene
for le
foible ,
&
que ceux de poids de marc
fonc fur
le
forr. On ne uouve poim ele mcnrion plus ancien–
ne des Remedes
de
poids
&
de loi que du rc:gne
de Caim Louis. Tourcs les Monnoies qn'on a
fa–
briquées depuis ce
rems
-13.
ont .toUjours
é~~
ordonnées avec les Remedes de potds
&
de
101.
Remtdu de
droitJ
,
fe die en terme de Pabis,
de l'appcl ,
&
de l'oppofüion
&
de
b.
RequCte
Civile. Ce
fom
des moyens qui fervem
:l
re~arer
les griefs que les prcmiers
jug~mens
ont faic
fouf·
frir
aux
Parcies.
REMEIL·
(.
m. Tcrmc de Cha!Te. Couranr d'call
qui ne glace pas en hiver oU
les
Becaffes
fer~
rirenc.
AllonJ
AU
Rnnei/.
R E M E M BR A N C E.
f. f.
IVicux mot. Souvc·
nir.
On
a die auffi
Se
remembrer ,
pour dice, Se 1ef ..
fon
venir.
.
REMENE'E
f.
f.Efpc:ce de perite voure miícau der–
riere du rableau d'une porte , d'unc: fimCcre,pour