331·
REF
d'or
r!r
t.f
ArgtHt
r!r
áe
pitrreries
,
t¡Hi
reflamboienl
,¡
111
reperc11ffi1náu
Soleil.
REFLET.
(.
m.
Tcrme de Pcinturc. Ce qui cll:éclairé
dans lcsombrcs d'un tablcau par lalumierc que rc–
Hcchicquelquc corps poli, qui oíl pcin.t dans lemC...
metablcau.
REFLEXION.
f. f.
RtiAlliffenm1t
,
re11erber1ttio11.
A
CAD.
Fa.
Q.Qand
un corps en mouvcmenccn rcn–
contrc un qu'l.l ne peut ébranler,
&:
qui l'empCche
de continucr fon mouvcmcnt fµr In mCme hgnc ,
~u~ª:~~~~~~li:~~~it~~\~~:i~~;~t~ r;a~~~=~~
ple,
~mir
de haut en has, il fcra de has en hauc ,
s'il écoit de gauchc
a
la droicc , il fcra de
la
droicc
a
la gauche. Ce ch'lngcmcnt de déccrminarion , ce
dérour s'appelle
Rejltx;on.
Voyez MOUVEMENT.
Le poimoll le corps rcnconuc la farface.
rc~cchif
íamc cíl: le
Point á'inciáenct
,
l'anglcqu'1l fa1tavcc
~~~~;~:f~ec~~~i~~!ITºr:i~~~:~~~:~~c!~~;f
:rfa';;
par
fa
Rcffcxion , cíl
I'
Angle de rejleA·ion.
On dcmomre que les Angles d'incidcnce
&
de
Rc
:Rexion Concégaux> parco qu'il n'y
a
ricn de chan–
gé
da.nsle mouvement que fa
dé'termination.
Un
co
rpsdon~
l'incidcncc eft perpendiculaire , doit
fe
rcllechir par la mCme ligne.
REFOILIR. v. n. Vieux mot. Jettcr des feuillcs.
L'Auceurdu Roman de la Rofe en parlant de deux
ForCcs, dit,
L'Nn de refoilir ne fine,
L'
1tutre eflJe feNi/les
orphelin~.
· REFONDER. v. a. Tcrme de Pratique.
11
ne fe
dit
que des dépens ou frais préjudiciauxque les p.arcics
qui ont fa1t quelquc défauc ou comumacc, font
obligées de rcmbourfer avant qu'on les rcc¡oive
i
pouríuivrc.
RE.FORME.
f.
f.
Tcrme de Guerrc. Licenriement
d'un corps de gens de guerre, commc quand on
~'¿f:!~~r~~s~e~~m;:tr~f~~r
e:1
~~t~a:ch:~
1
(~·~:1~
qucs-unes de fes compagnics, dont on incorpore
les hommcs dans celles que l'on conferve ,
ti
ce
n
'cll: qu'on reduife le Rcgimenc en Con1pagnic
franche.
Ra¿~~~o~
0
c~ne;r::~~~~ ~~~~~;e ~~e~h:~c7~~
qui n'emphhe pas qu'il ne demeure quclquefois
da
ns
le mCroe cozs, comme étanc Capitame en
f¡~~ rJ!º¿~:i
0
ra~~~ o~d~u{fe:~~¡~~~~u~~~~~~l ;uca~
forre qu'il foulage l'Ofticicr en pié, en faifant une
parciedu fervice. Il pcut encore y demeurcr com–
me Capit-aine ou Lieurcnam Reformé >enrreccnu
a
la futre d'une: compagnie maintenue fur pié)
&
roU.jours avec l'avamage de conferver fon rang
d'ancienneré. On appelle
CapitAine re/Jrmt'en pit',
Un Mcllre de Camp, dont on a reduit le Rcgimcnt
de Cavalcrie
en
Compapnic franché.
R.E.FOULER. v. a. Ondtten rcrmes de mer,Re-
~:~~::
f=
:a:-é~~ ,C~uv~:~:fc";::n!lº:;~i~ea~sA~I~~
fignific:uion ocurre ,
&
on dir qne
Lti mer refoHle,
pOLtr
dirc, qu'Ellc deíccnd.
On dit
en
Anjou , que la Loirc rcfoule , quand
clic fair refluer la Maine ou remonter ve1·s
fa
four–
ce.
REFOULOrn•.
f.
m.
Iníl:rumcnr dont on fe fcrt
pour rcfouler
les
chargcs des pieces cl'arrillerie,
C'efl: uc long b&ron
garni
cl'un gros bomon piar. On
appcllc fur mcr,
Refouloir dt cordes ,
Un bouron
de Refouloir, qui efl: emmanché de corde. On ne
RE F
s'~n
ferr que quand on cft obligé de chargcr une
p1ece de canon par dedans le Vaiffeau.
REFRACTION.
BrljHre de rA7on1
p1fiflfit'liw,J
N11ra1onp1tjlepAr de1 milieNx diffiren1.
AcAn.
h.,
O!!and un rayon de lumierc paílc d'un miheu
d~
un autre, commc de l'a1r dans l'eau , au de l'cau
da!'s le verre,
il
quitte la ligne droite qu'il décri–
vo1t , ,
&
commence
i
en decnre une aune , ce
dé–
rour s appcllc
RefrAEl1011.
Elle fe
fatt
de deux fa-
. Sº!ls•
pn,
imagine une pcrpendiculairc mCe au
~omtdmc1denccfur
lafurface ot\ fe fait larefrac..
non·~ ~
alors
º1:1
le rayons'en approche plus
qu'il
ne
fa1íoir
par
fa
hgne d'incidcnce , ou il
s'cn
écan:~
davancagc , car
J~
r.ayons perpendicula1rcs ne
f~u~rl~netn~~~~}~~r~c~~~~~?i·p~~~~~:ns·~1fi::c~~d~
fe mo.uvoit plus diHicilemcnr dam unou il fe mcut
r.Ius a.1fé?1enr
~
.&
au
conr!aire il s·en écane, éi'and
~~~~~le~ ~~~;su af~\~~~sºi~: ;~u!"d~o1~ ~¡~
ceux oU la lumier.c pa8c avcc le plus de faciliré,
&:
~ttf:.:~~~~!h;1d~"i:d;~~p
0
en~:Tae~e;; ~~~~~:;
~~~:~:"~":1i~;.e~f~~~~ee~~o;~aeanncp~~l?cta:::: ~:
verredansI•air.
La
Rc~raélion
fair paroirre les objcrs dans
des
licux oU 11 ne
fonc
pas , car nou! les rapponons
~olijours
au bont d'un rayon direét,
&:
cepcndan1
~;i(;.'y
fonr pas , puiíque Je veritablc rayon
cft
Les rayonsqui tombenc perpcndiculairemenr
fur
une
furface
n'y
fouffrenr aucune Refraétion.
A
l'é-
fa~~~ ~:;~Tn~
0
~~~1~~~:be~~ ft~~el~nf~rfae:!~~ff~
do1t rompre, ce pomr s'appelle
l.c
Point
J'mcidewct,
f:i::~J~~19-::~;t~~,,~~~:Ce~~e;luie~~e fa~:)~~~~=
rompu avec
Ja
mCme perpendicul::tire cominue,
cfl:
1'.Angl~
de
refrlfllion ,
&
celui que tair le rayon
rompu avcc le rayon inc1dcnc concinu, eft
l'A•¿l1
YOllJ/N•
on~~;:~:r;l~:sr!~~r~~~~~Fe~r ~·fu~i~~~~~n~~;
Refraél:ion.
La lumiere
desAftres en paff.'lnt de
la
mariere
étherée dans l
'a.irépais qui nous environne, fo
brifc en s'ap
prochant de
la
pcrpcndiculairc,
c'eft-
:l
-dire, d'une ligne cirée au cemre de la
ccr~
re ,
&:
par confequencelle
fait
p:uoirre les alha
r~~:: ,~;~vt:,/t'ils
ne font. C'cft ce qu'on appello
La plus grande Rcfrall:ion des Aftres ell
:l.
l'hori-
f~~il~ P:niuec~¿~~:º~:1 i~~G-~~~~rr~~~ ~~-~:Z~~!:~;
Jiminuancdepuis l'horifon,
&
:145. degrés dehau·
ceur , on ne lacomptc plus. La Refouiion hauffc
les
Aftres, au lieu que l:.1. Parallue les abaUfe. Voyei
PARALLAXE.
REFRANCHIR. v. n. On dir en termes d·e mer,
S1
refr1111chir,
en
parlanrde l'eau de pluye ou dena–
gues qui cmre
da.nsun Vaiffcau, quand lºeau
di~
minue
&
s'épu
ifc, comme l'on connoic
i
l'Archi..
pompe.
R~~~:i~~'f.~.:ch~~c ;~~;f :ea.~1c!e'~:1~~::~:ª~.~~
:z.urrc PoCme de cette narure.
Refrein,
cm termes
de mer, fe dir du retour , dn rejallilTemement des
honlcs, des groífes "iagues de Ja tner, qui vonr fe
brif'Cr contre des rochers.
REFRESTELER. v. n. Vieux mor. Rejouerdu Fref–
cel, forre d'ancicm inftrumenr.