DES CoLONIES ANGLOISEs. 24r
la
riviere d'York
&
celle de James.
Ce tabac vaut quelquefois douze
deniers frerlings. Le prix ordi–
naire efr infiniment moindre ,
puifqu'il ne coute
a
Landres, taus
frais payes ,- que deu.x deniers u11
quart ( un peu moins que cinq
fols
tournois. )
La Vjrginie ell:· un pays tres–
fertile. II
y
cro1t
une multitude
infinie de fruits
&
d'arbres
d~
toute efpece. La mer qui en bai–
gne les
c~tes
.&
les rivieres qui
fe
dechargent d(;lns
la baie de
Chefeapeak abondent en poiifon.
On
y
p~che
de la morue , des
efturgeons, &c. La plupart de
ces productions font negligees)
ou du moins la Colonie ne tire
pas de leur variete autant d'objets
de comrnerceque les autres Colo–
nies Angloifes dont nous avons
deja fait mention.
Tout le negoce de la Province
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a oum, comme a ion centre
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