DES
CoLONIES ANctorsEs.
1
5
r
le voyage
de Montreal au lac
OD:tario en mains
de
vingt jours.
11 faut 'fouvent
y
mettre le double
de
ce
temps.
Les peines que les Fral)c;ois
ont
a
trahfporter leurs
marchand.ifes
ne font pas les feuls- defavantages
qui
!es
genent
dans
leur commerce
de
pelleteries.
Les
fl:rouds
que les
Sauvages
preferent
a
toute
autre
eroffe poiu
leur habillement' ne
fe
fabriquent qu'en Angleterre.
Les
duffels,
les couverrnres
&
Jes
.~utres
laineries
p~r
1dquelk:s
oifi
pourwi't les rempl.acer ,
&
dont
endfet il
fe
debite
parrni
e1:1X
~me ~
aifez grande
quantite,
fe veodcm
en
Angleterre
a
beaucoup
rneil~
leur marche qu'en
France ;
de
· forte qu'avant le geuvernernent
de
Guillaume
Burnet
qui
Iimita
le commerce entre
la
Nouvelle–
York
&
le
Canada, ( cornme on
le
verra
plus
bas, ) ·
les
marchands
du
Canada
tiroient
d'Albany routes
.
Niv