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M. M
I R A
:B
E A
u.
MESSIEURS,
(( J'ai eu
l'honneu~
de vous soumettre, hier;
quelques réflexions qui
t~ndoient
a
démontrer
<Iue la religion est un devoir , et non pas
un
<lrqit' et que la seule chose qui appartenoit
a
la
déclaration dont nous sommes .occupés, c'étoit
de prononcer hautement la liberté religieuse.
)~
»
On n'a presque rien opposé
a
la motion de
M.
le ·comte de
C:ast~llane,
et que peut-on ob-
~
je
e
ter contre un axiome si évident, que
le
con·
traire est une absurdité
!
>'
»
On nous dit que le culte est un objet de
police extérieure; qu'en conséquence il appar–
ti
ent
a
la
société
de
le r.égler '
de:
permettre
1\m
ét
de défendre l'autre.
»
,»
Je
demande
a
ceux qui soutiennent que
le
cult~
est
un
objet
de police, s'ils parÍent comme
catholiques, ou comme législateurs. ''
~)
S'ils font cette difficulté comme1catholi–
ques, ils conviennent que le cuite est un objet, _
de
réglement, que c'est une chose purement
c1vile; mais si
elle
est civile, c'est une insti–
tution
humaine;
si e'
est une
institution
hu~·