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e

191 )

,

»La

foi

publique

r~cevro!t

une atteinte , si

le

gouvernement protégeoit la rupture de.s.

en"gagemens d'un simple

part~culier;

cambien

cette atteinte

n~est-eHe

pas plus forte, lors–

qu'il s'agit

4e

la banqueroute d'une sóciété

qui transgresse ses propres loix,

qu~

franchit

tóutes limites, et qui cependant -nous fait regar..

der jusqu'a présent son ctédit coinme cehri

d~

la

nation meme

'j

? ,

.

,>

C'est squs ce point dé vue, Messieurq

que la caisse d'esc_ompte doit rnaintenant exci–

ter votre attentioi;i, et que je vous la dénonce. '

11

ne s'agit ni de 1€gislation 'ni de reglemens '

ni de combinaisons politiques, mais de

déclar~r

une intention que

vou~

avez tous' qtii doit etre

,.

-

'

.

.

~ncessamment

connue , et qu on ne potJrro1t

vous empecher de manifester qu'en vous trom-'

pant. Je propose de ramener, de,s-a-présent,

aux principes de la foi püblique; ,un établis-

. sement que son influence

s~tr

le

1

crédit

d~voi-t

toujours maintenir dañs l'ordre; une banque

qui avoit de s,i puissans motifs d'effacer, par

une administration 5iage , patriotique , .

et

sür–

toüt désintéressée , le souvenir des désordres

sans noi11bre dont elle a fourni le·s principaux

µioyens ,)_.

n

L<;

scarldale

_des

arrets

de surséance

q.ue

Ie·s

,

l