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·(

179 )

}~

Quanci a la prétendue sécheresse du

d~.J

het que je propose,; j'ai cru jusqu'ici que la:

réd?ction des arretes du corps législatif ne

devoit

a~oir

d;aútre mérite que la coñcis1on:

et la clarté. J'ai cru qu'un arreté d"e 1•assem.blée

nationale ne devoit pas etre urí élan ¿·e

rhe.:.

teur ou

~eme

d'd'rateur;

m~is

je suis' loin de

penser qu'il faille négliger

en

cette occasion

I

,

ies ressources de l'éloqhence et

de

la sensibi.¿

1 ~ té.

Malheur

a

qui ne

souhait~

pas

a~ pJ" ~:-'

mier mi'iiistre des firiances; tous les

st~c<ies

do1fr

la France

a

un besoin si éminent

!'

Malheur

a

. qui

pourroit mettre · des opinions ou des pré..

jugés eri balance avec_la patrie

i

Malheur

a

t:¡ui n'abjureroit pas toute rnncune , toute mé...

fiance

1

toute háÍri'e sur l'autel da bien public!

Malh_eur

a

qui ne seconderoit pas de toute

son intluence ' les propositions et 'les prnj ets

de l'homme, que la nation

elle-m~me

semble

avoir appellé

a

la ciictature

!

Et vous, Mes..

sieurs, qui plus que tous autr.es, avez et deve.z

avoir la confiance des peuple$, vous devez plus

particulierement, sans doute , au I?inistr e des

finan ces, votre

concour~ et

v.os

recommanda–

tions pa,triotiques. Ecrivez

mm

a?resse

a

vos

commettans ,

011

vous leur montriez ce qu'ils

doivent

a

l'! chose

publique'

l'évidente

néces~

M~