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Quanci a la prétendue sécheresse du
d~.J
het que je propose,; j'ai cru jusqu'ici que la:
réd?ction des arretes du corps législatif ne
devoit
a~oir
d;aútre mérite que la coñcis1on:
et la clarté. J'ai cru qu'un arreté d"e 1•assem.blée
nationale ne devoit pas etre urí élan ¿·e
rhe.:.
teur ou
~eme
d'd'rateur;
m~is
je suis' loin de
penser qu'il faille négliger
en
cette occasion
I
,
ies ressources de l'éloqhence et
de
la sensibi.¿
1 ~ té.
Malheur
a
qui ne
souhait~
pas
a~ pJ" ~:-'
mier mi'iiistre des firiances; tous les
st~c<ies
do1fr
la France
a
un besoin si éminent
!'
Malheur
a
. qui
pourroit mettre · des opinions ou des pré..
jugés eri balance avec_la patrie
i
Malheur
a
t:¡ui n'abjureroit pas toute rnncune , toute mé...
fiance
1
toute háÍri'e sur l'autel da bien public!
Malh_eur
a
qui ne seconderoit pas de toute
son intluence ' les propositions et 'les prnj ets
de l'homme, que la nation
elle-m~me
semble
avoir appellé
a
la ciictature
!
Et vous, Mes..
sieurs, qui plus que tous autr.es, avez et deve.z
avoir la confiance des peuple$, vous devez plus
particulierement, sans doute , au I?inistr e des
finan ces, votre
concour~ et
v.osrecommanda–
tions pa,triotiques. Ecrivez
mm
a?resse
a
vos
commettans ,
011
vous leur montriez ce qu'ils
doivent
a
l'! chose
publique'
l'évidente
néces~
M~