Previous Page  184 / 532 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 184 / 532 Next Page
Page Background

1

'

( 176 )

_

~'

Je

n'ai point l'honneur d'etre I'ami du

premiér

ministre

des finan ces; rfiais

j

~

serois .

s_on ami'__

le

plus tendre,

que ,

citoyen avant ·

t.out,

et

repré~entant

de la nation, je

n'hé- ,

s_iterois pas

un

instant

'. a

le comproinettré

plutot

que l'assemblée

natíonale.

Ainsi

l'on

.

'

~a

deviné , ou -plutot

on _m'a

ent endu;

c;ar

je

n~ai

jamais

p~étendu

me

c~cher.

Je ne crois

pas"' en -effet' que

le crédít de l'assemblée ña...

tionale doive

etre

mis en balance avec celui '

du

premier

ministre des finan ces ; je ne erois

pas

que le

salut

de la

monarchie . doive etre

attaché

a

la tete d',un mortel qúelconque·;

j~

ne cro!s pas

que

le royaume

fút

en péril, quand

fyi~

Necker se

seroit trompé; et

je

.Crois que

l~

salut '

pubI.ic

seroit tres-compromis

si

une

res–

source vraiment nationale avoit avorté ,

si

l'assemblée avoit p er<lu son

crédit et

manqué

~~ne

opé; ation

décisi.ve

>~.

1

_

>'

I1

fallt"

done,

a

mon avis , que nous

auto–

ri~ions

une mesure ·

profondément nécessaire,

a

laqnelle

nous

1

n'avons quant

a'

présént'

rien

a

su_bstituer ; il ne faut

pas

que nous l'épou–

sions , que nous en

fassions

notre reuvre

pi-o,..

pre ,

qu~nd

nous

n'~vohs

pai

le tems de la

Juger

».

,,

Mais .de ce·

qu'il

me

paro1troi:t profondé-.

ment