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~'
Je
n'ai point l'honneur d'etre I'ami du
premiér
ministre
des finan ces; rfiais
j
~
serois .
s_on ami'__
le
plus tendre,
que ,
citoyen avant ·
t.out,
et
repré~entant
de la nation, je
n'hé- ,
s_iterois pas
un
instant
'. a
le comproinettré
plutot
que l'assemblée
natíonale.
Ainsi
l'on
.
'
~a
deviné , ou -plutot
on _m'a
ent endu;
c;ar
je
n~ai
jamais
p~étendu
me
c~cher.
Je ne crois
pas"' en -effet' que
le crédít de l'assemblée ña...
tionale doive
etre
mis en balance avec celui '
du
premier
ministre des finan ces ; je ne erois
pas
que le
salut
de la
monarchie . doive etre
attaché
a
la tete d',un mortel qúelconque·;
j~
ne cro!s pas
que
le royaume
fút
en péril, quand
fyi~
Necker se
seroit trompé; et
je
.Crois que
l~
salut '
pubI.icseroit tres-compromis
si
une
res–
source vraiment nationale avoit avorté ,
si
l'assemblée avoit p er<lu son
crédit et
manqué
~~ne
opé; ation
décisi.ve>~.
1
_
>'
I1
fallt"
done,
amon avis , que nous
auto–
ri~ions
une mesure ·
profondément nécessaire,
a
laqnelle
nous
1
n'avons quant
a'
présént'
rien
a
su_bstituer ; il ne faut
pas
que nous l'épou–
sions , que nous en
fassions
notre reuvre
pi-o,..
pre ,
qu~nd
nous
n'~vohs
pai
le tems de la
Juger
».
,,
Mais .de ce·
qu'il
me
paro1troi:t profondé-.
ment