I FÉROBRANCHES.
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une description tres-exacte . L'estoinac donne naissance,
en dessus et de chaque coté'
a
sept ou huit canaux qui
se portent en dehors, pénetrent dans
l'
épaisseuT de
l'
enveloppe extérieure, et vont, se rendre dans l'inté–
~·ieur
des feuillets branchiaux postérieurs, ou ils se ter–
minent par des ramifications recouvertes de granula–
tions brunatres (fig.
L~ ,
5, 1O, 11 , 13). Ainsi le foie
présente, dans les Diphyllidies, une disposition ·tout
a
· fait analogue
a
celle que nous avons décrite chez les
Éolides.
.
La conformation de l'appareil générateur est aussi
entierement semblable
a
celle de ces derniers Mollus–
ques, comme le montrent les fi gures que nous en don–
nons (fi g. 4 et 1
!,.)
;
nous ferons remarquer seulement
le peu de longueur du canal qui joint
l'
oviducte
a
la
verge , ce qui nous a porté
a
le regarder comme un
simple canal déférent. L'ovaire est enveloppé d 'une
gaine fibreuse tres-résistante que M. Delle Chiaje a con–
sidérée, nous ne sa ons pourquoi , comme .1'appareil
urinaire. Nous avons trouvé la vésicule copulatrice
remplie de faisceaux de zoospermes dont nous avons
donné une figure (fig. 15) .
Le s steme nerveux des Diphyllidies est remarquable
par son peu de développement et par le petit volume
des ganglions
qui
le constituent, ce qui peut expli–
quer les mouvements lents et les mreurs apathiques
de ces Mollusques . Ces steme est du reste encore sern–
blable
a
celui des Tritonies et des Éolides (fi g. 16, 17).