INFÉROBRANCHES.
viennent ensuite, jusqu'a Ía partie postérieure, sont
épais, moins larges, disposés obliquement ou meme
·en travers, et remplis intérieurernent d'une
~atiere
granuleuse brunatre (fig. 2,
q,
b).
Les lamelles anté-
. rieures' examinées a un grossissement convenable'
présentent un réseau vasculaire tres-serré sur toute
leur surface (fig. 12); mais, contrairement a l'opinion
de M. Delle Chiaje, nous pensons que les feuillets pos–
térieurs servent également a la respiratiqn' d'apres
l'analogie de ces feuillets avec les appendices bran–
chiaux des Éolides, et d'apres la disposition qu'offre
le systeme vasculaire.
En effet, lorsqu' on injecte le systeme veineux viscé–
ral, ce que nous avons pu faire avec succes sur quel–
ques individus, l' on voit le_ liquide de l'injection péné–
trer seulement daos les !amelles antérieuxes; le sang
veineux de l'enveloppe e térieure parait se rendre sur–
tout daos les feuillets postérieurs, pour y etre soumis
a
l'acte de la respiration. Les troncs eineux, qui rap–
portent le sang des branchies au creur, longent les
parties latérales du corps,
a
peu pres comme dans les
Tritoi1ies.
La disposition du creur rappelle entierement aussi
celle qui existe chez cesMollusques, chez les Éolides, etc.
(fig.
13,
e).
L'aorte se divise , des son ori gine, en deu
troncs, dont l'un se rend a la masse buccale et aux
parties antérieu:res du corps, et dont l'autre, apres
avoir fourni de nombreux rameaux
a
l'ovaire contre
- lequel il est accolé, se porte jusqu'a l'extrémité posté–
neu:re ' en émettant successiv men t des branches '
a