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35~

MOLLUSQUES .

rO:ides, il est terminal et résulte d 'µne sorte de bifur–

cation de la partie postérieure du corps, dans ces Mol–

lusques; enfin, d'apres les especes qui nous sont

connues, le manteau ne présenterait pas, chez les Ca–

rinairoides, les aspérités dont il est toujours recouvert

daos les Carinaires. Ces pai-ticularités nous ont paru

suffisantes pour justifier

l'

établissement de ce petit

genre, dans un groupe aussi naturel que celui des Hé–

téropodes et qui offre, par suite, une grande analogie

entre les dívers genres qui le constituent. Les Carinai–

roides se placent immédiatement apres les Firoles et

forment une transition des plus naturelles aux

Cari~

naires; c'est d 'apres cela que nous avons cru devoir ,

un peu contrairement aux regles de la nom nclature,

substituer

a

la dénomination de

Cardiapodes

sou la–

quelle M. d 'Orbigny a proposé de désigner ces Mol–

lusques , celle de

Carinairoides

qui nous a semblé

mieux exprimer leurs analogies et leurs rapports.

Les branchies, chez les Carinairoides, sont dispo 'e

un peu diff6rernment sur le nucléus, dan les deux es–

peces que nous connaissons de ce genre. L'orifice de

l'anus, celui de l'oviducte chez les femelles, l'appareil

copulateur chez les males ' sont situés de la meme

maniere que daos les Carinaires, ainsi que nous l' a on

vu précédemment; la nageoire est munie d'une en–

touse qui est aussi tout

a

fait semblable

a

celle d ces

derniers Mollusques , mais un peu rnoins grande.

Le genre Carinairo.ide ne renferme encore que les

deux especes sui antes.