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10LLUSQUES.
caché par les autres ganglions du collier nerveux
(fig. 21, 23). De ses extrémités latérales partent les
commissures tres-greles qui le font communiquer avec
les ganglions céréb.raux, et un autre cordon plus volu–
mineux qui se porte en avant de chaque coté, pour se
ramifier dans les parois de la bouche. Ce ganglion
fonrnit encore trois filets nerveux; l'un tres-grele qui
nait de son bord antérieur, sur la ligne médiane, et
qui se rend a la langue ; les deux autres qui naissent
du bord postériem· et se jettent sur l'resophage qu'ils
accompagnent jusqu'a l'estomac.
ous avons déja vu
que M.
an Beneden avait considéré ce ganglion et
les nerfs qui en émanent, comme les analogues du
granel sympathique chez les Ptéropod€s ( fig. 24 ).
Par suite de la disposition particuliere que nous ve–
nons de décrire, les ganglions cérébraux se trouvent
immédiatement appliqués sur les autres ganglions du
collier , au lieu d'en etre séparés par des commissures
latérales.
Les ganglions de organes de la locomotion, un peu
plus volumineux que les précé<lents, en dessous des–
quels ils sont placés et qu'ils débordent en avant, sont
accolés l'un
a
l'autre sur la ligne médiane. lis fournis–
sent en dehors trois nerfs volumineux qui
ont se
distribuer aux nageoires ; un de ces nerfs , plus grele
que les deux autre ' se rend
a
la partie postérieure et
médiane de ces appendices , qui forme le lobe inter–
médiaire (fig .
ÍJ.,
20, 21 , 22, 23).
Les gangliC?n
viscéraux
ont représentés par un
seul gan glion médian , olumineux, de forme un peu