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MOLLUSQUES.
coupée sur la figure
Li.,
et en place sur la figure 25. Su–
périeurement, les fibres s'inserent encore, en avant ,
sur les c6tés de la tete, mais, en arriere, elles contour–
nent les fibres de la coucbe précédente, brident ces
fibres au moment ou le faisceau du muscle longitudi–
nal s 'épanouit pour les former, et viennent se continuer
ensuite avec celles du coté opposé, sur la ligne mé–
diane ( fig. 25, 27 ) .
Enfin, il existe encore, en dessus et en dessous des
nageoires , une couche extremement mince formée par
des fihres qui se dirigent d'avant en arriere et un peo
de dedans en debors, et qui coupent, par conséquent,
celles de la couche sous-jacente
a
angle presque droit .
Ces fibres n 'ont pas d 'origine distincte et adherent
a
la peau qu'elles doublent
a
la ?laniere des peauciers .
Ce sont ces fibres qui déterminent
a
la surface des na–
geoires
ce~
lignes serrées et paralleles qui ont été
, prises dans quelques Ptéropodes pour un réseau vas–
culaire branchial. Cette couche est la seule qui s
prolonge jusqu'au bord postérieur des nageoires
( fig. 25, 26) ; elle n'a été décrité ni par M. de Blain–
ville, ni par M. Van Beneden , qui l'ont probablement
cónfondue avec la peau ou a ec les couches sous–
jacentes (fig.
5).
Il résulte de la description qui précede :
1
º
que les
nageoires se composen t dans les Hyales de sept couche
juxtaposées et bien di tinctes; 2º que le muscle droit
ne forme pas toutes ces couches comme l'a c1·u M. de
Blainville, ni la couche centrale seulernent, comme
!'indique M. Van Beneden , mai qu 'il concourt en ore