DE LA. BONITE .
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M. Vaillant le vit
a
Guayaquil, se disposait a aller
y
por–
ter des plants de diverses especes d 'arbres
a
fruit, ainsi
que du bétail qu'il désirait
y
multiplier. Les volailles et
les pares se trouvaient d'.ailleurs des cette époque en assez
grand nombre dans la nouvelle colonie.
Mais indépendamment des produits de la culture, qui
suffisaient déja
a
défrayer la subsistance des colons, et
qui, dans quelques années, offriront probablement sur
ce point aux navires fr équentant ces parages des moyens
de ravitaillement, la Floriade est douée de quelques ri–
chesses qui, sagement exploitées, ne peuvent qu'aug–
menter les ressources et le bien-etre des colons. On sait
déja, depuis Dampier et Cowley, qu'il se trouve sur les
cotes des Galapagos des tortues de roer en grande abon–
dance; que les tortues de terre sont nornbreuses sur ces
iles et d'une grosseur remarquable; qu'enfin on
y
voit
aussi des phoques de plusieurs variétés. M.
limi a re–
connu de plus dans les eaux de cet archipel d'excellents
poissons qui peuvent servir
a
la consommation locale et
des baleines de l'espece de celles qui donnent le sperma–
ceti.
lleglernents' locaux.
Le titre de fondateur de la Floriade suffisait saos doute
pour donner
a
M. Willimi une grande autorité sur les
colons qu'il
y
a réunis. Le gouvernement équatorial a
voulu y ajouter une nou elle sanction en le nommant
gouverneur de toutes les Galapagos. Les lois qu 'en cette