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EXAMEN DES DÉCOUVERTES
et bienfais¡rns les 11ns envers les autres : leurs manieres
et lcurs procédés ne laissent ríen apercevoir qui tienne
du Sauvage.
«
11
faut avouer , dit BE H RE Ns, en
t ermin ant le portrai{ de ces ln sulaires , que c'est la
N atio n la plus humanisée et la plus honnete que nous
ayo ns vue dans les il es de la M ER DU Suo : charmés
de notre arrivée, il s nous re¡¡:nrent comme des Dieux;
et lorsqu c nous no us disposa mes a partir, ils
t émoi–
gnérent les plus vifs regrets; la tristesse étoit peinte
sur tous les· visages
»:
11
m'a paru nécessaire de m'étendre sur la description
d es 11es de HA u MAN, et de copier le portrait que
B EH RENS fait de leurs habitans, parce qu e j'aurai besoin
d'opposer. l'u n et l'autre
a
la suppo si1 io n gratuire des
G éographes anglais qui, affectant de confondre ces iles
a ec cclles qui e
osent l'ARCHIPEL DES NAVIGA-
Bo · <S.i>lN
eoeu rtit une parrie en
&moO>SE a complété la R eco nnois-
7, s
o nt '{¡ rrogé
e droit de sup primer
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1:1
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A I
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LLE et d'en faire la
r éunion
a
celle de Ro G GE
w
!:.
EN.
L es Anglais
auroient -ils do ne hérité de l'ancien ne puissance des
Papes
!
pré tendroien t - il s disposer des D écouvertes
m aritimes, comme les Pontifes di spo soient des Cou–
ronnes
!
Q uoi qu'il en soit, je prouverai qu'il
y
a
ici deux D éco uvertes bien distinctes, et séparées !'une
de l'au tre par un assez gran d intervalle: la H o LLANDE
con servera ses iles de B A u MAN, et la FRANCE aura
acquis
l'ARCHIPEL DES NAVIGATEURS,
' a
titre de D écouverte '· c'esr-a-dire,
a
titre de propriété
puremen t géographique, de jouissance d 'opinion, qui
laisse aux Insula1res la vraie propriété de leurs
i!e:; ,