A L'HISTOIRE NATURELLE.
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Pleuronectes
'.
On. préten d qu ' il attaque les
Marsouins
et meme les grosses
Baleines.
On ajoute que, bien loin
de.-se défcondre, la
Baleine
.pousse alors des especes de
mugissemens semblahles
a
ceux d'un
Taureau
qui seroit
assailli par des
C!tíen$;
et que, pour se soustraire
a
la dent meurtriere de cet
~nnemi,
ell e quitte les gouffres
d!! la Mer et se retire vers les C otes : c'est la cause
sans doute qu'il en viene quelquefois . échouer sur les
n otres.
11
arrive souvent que
1'
Épaulard
est victime de
sa voracité ; et si l'on veut le harponner on profite
toujours du moment ou
il
guette sa proie ; mais on
a
vu
(Tome
IV,
page
66 )
qu'on ménage cen e E specc
p arce que l'Homme se Fassocie en quelque sorce pour
la Peche de la
Balei11e.
Suivant BoNNATERRE, c'est
un
Épaulard
qui . vine édiou r. et
le port d'ÜSTIE, sou
1
re ne
Le meme .INatu
>a
s
Variété
a
laquell
i1
cl<;ionc le
JI
en fut pri
heaucoup de rappore avec le précédene par la structure
de sa tete ;
il
en differe cependant par la machoire
inférieure qui n'est pas ,renflée par dessous comme dans
la premiere Espece. Le ventré est tres-gros, et s'amincit
b ru squement vers
la
région de l'anus. La nageoire du dos
se rapproche plus de la queue ; elle e,st au ssi moins
é levée mais plus longue que celle de
!'
Épaulard;
elle
a
la forme d'un triangle rectangle. La partie inférieurc
du corps n'est pas entieremen t blanche; on
y
voit des
teintes sombres et noiriftres. L'individu d'aprcs lcquel a
' Voyez, Tome IV,
page
435,
Jote '.
" Voye:z., Tome IV,
page 458 ,
N ote'.
R 4
PBTITS
CÉTACÉES.
L'Épaulard.