A L'HISTOIRE NATURELLE.
261
Qnand
le
Nésarnak
vient respirer
a
la surface de
l'eau , i[ montre une grande partie de son corps. Cet
animal vit presque touj ours en pleine mer; par con–
séquent, on !e prend tres-diffici!ement. On mangc sa
chair, son la1:d et ses encrai!!es, comr1e on mange ceux
du
111arsou;n.
On pPétend que la Feme!!e met bas au
milieu de l'Hiver.. On pourroit rapp0rrer
a
cene Espece
les
Coudieux
ou
les
Coudíns
qui se :reuvent da(IS
la
MÉDITERRANÉE.
Si l'on compare cette D escription avec !a préc édente,
celie du
Dauphín
de BoNNATERRE, -le
Marsouín
de
PERNETTY' de BERNARDIN SAINT-PIERRE, et dés
etre distÍnCEÍVCS.
4.m•
E spec
phinus Orca
J
En traitant de ['
- p llulard
(Tome
IV,
pagc
66),
¡
a1
dit, d 'apres quelques Naturalistes , qu'on ne pouvoit le
regarder que comme une Espece de tres-grand
Marsouín ,
le
G éan t
de
l'Esp ·ce ,
le premier des Petits Cétacées;
je
me suis contén té de
Le
peindr~
comme u_n de; cnnemis
' Les
Angl'ais
le
nomment
Gm111pus,
et
c'es~
un des noms
qu'i ls donncnt au
Dauphin
(
ci-<levant Page
2
56, Note ' },
• les H ollan<lais ,
Botskn¡1
; les Danois ,
Ore-Svin,
Tanrlt!111p
;
les Norwégiens,
Sptk-Hugger, H:•a/-Hund, Springer .
et
ce
dernier
nom est chez eux celui
clu
i)auphin;
les hlandais,
H:!)'ding;
les Suédois,
Opttrt;
fes Russes,
Kostl//')
1 •
Il 3
P ETITS
CÉTACÉES.
Le NéS.:lrnak.
L'Épaubrd.
,.