D E M AR C
HAN
D.
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des temps éloignés de notre age, ils n'ont pu voir
que sur notre
~er
Méditerranée , puisqu'ils connois–
soient trés-peu les Mers situécs au-dcla du DÉTROIT
D'HERCULE , ont presque disparu, et º•se trouvent
plus que daos l'état de dispersion, aupres Cle nos Cotes
ou
iI
n'est plus de désert qui puisse leuc offrir la pAix
et
la sécurité dont lcurs grandes Sociétés ont besoin;
ils sont allés chercher ailleurs cette liberté qui est
nécessaire a toute réunion sociale' et ne l'ont trouvée
que daos les Mers peu fréquentées
1
et rnus les Zones
glacées des deux Poles.
DEPUTS que LE SOLIDE avoit atteint le Paralléle de
40
dcgrés Sud, jusqu'au
29
Mars (
5
0.
0
S. -
67.º
O . },
on voyoit
corutamme.nt, en plus ou moins grande
quantité, ks
i;caux, les Ámlllübies
et
les Cétac,ées qui
peuplent les
• émisphére .Austral
l
tes
c¡u
les
Albatros
,
le
~
, les
Oís
a
ti){
d~
r'emph
,
les
u
P
rt Egmont,
les
Quebranta-
5la1r1:s
í411tarctíque
,
les
Manchots,
les
Phoqife·s
et les
Baleines ;
et l'on
rencontroit fréquemment des paquets de
Goémon .
Dans les dcrniers iours; les AL e
Y
o NS s'étoient
joints aux autrcs Oiseaux dont on a déja lu les Des–
criptions.
11
$Croit diffiéile de déterminer, précisément quel est
I'oiseau auquel le' Navigateurs modernes ont donné
le
nom d'
Alcyon;
on est aussi embarrassé de lui fixer un
Genre, qu'on l'a été et qu'on l'est encore , de rap–
porter
it
quelqu'un des Gen res connus, I'
Alcyon
que
les Anciens ont tant "élébré, dont leurs Poetes ont
ch;mté
les mcrveilles, et qui, comme on le sait, étoit·
¡;
l
1791.
~1
....
ll.
PHOQUES.
ResuQlé.
AL
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