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D E M A R C H A N D.
5
3'
au
Requin,
et par-la se repvser Iorsqu'il est fatigué.
Quelques Naturalistes ont pensé que cet organe pouvoit
etre une espece de
SUfOÍr
J
au moyen duquel ·1e
Sucet
pompe , pour se ·nourrir, une pai::tie de la substan\:e de
son hote : d'autres suppo·sen.t que ce, poisson ; ainsi que
fo.
Pilote,
sont des parasites qui fondent leur cuisine
sur les débris de celle des grands seigneurs auxquels ils
s'attachent : le
Sucet
seroit done un
Laz.,are
qu~
attend
ies miettes du
Requín.
Quoi qu'il en soit, on peut
assurer que son régj1:ne ne nuit ni a la qualité ni a fa
propagation de l'Espece ;
ca~
les
Sueets
sont tres-nmlti–
pliés '
e{
leur chair est fort bon ne a manger.
VoN-LINNÉ
distingue une seconcle Espece de
Sucet
qui se trouve dans la
MER DES lNDES;
il
a,
conune le
premier ' .
Ia
faculté efe s'attacher a différens corps' et
les lames
me
1Bra
ete
est garnie, s nt
vin
·t't
,uatre,
au lieu que 'aut
en a q e dix-
huit ou dix-ne
J
e
a
l u ·s plus
d'accroisseme
t
que la premi ' re; on en voit qui ont jus–
qu'a pres de deu:x: pieds de longuefrr : leur dos est d'un
brun - verdatre qui s'éclaircit un peu sous le ventre. L a
que ue des individus de la seconde E spece est·· aussi plus
alongée et n'est po!nt fendue, et les
nag~oires
sbnt
plus aigues : ce\Ie du dos a . trente - sept rayons ; céires
de la poitrine en ont chacune" vingt - un ; ce!fes de
i:abdomen, six; ce!le de l'anus en a trente - sept ,- et
celle de la queue seiz.e.
Dom
PERNETTY
<lit qu'il a vu plusieurs fois des
R equíns
sans leur avanr-coureur qui est le
Pilote ;
mais
qu'il n'en a j.amais pris aucu'n qui n'dh plusieu rs
Sucets
D 3
1
79
r.
Janvier.
REQUIN.
J:.e Sucet,
l'