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D E M A R C H A N D.
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pénetre sans doute jusqu'au timpan; et il est singulier
qu'aver ce peu d'appareil cet organe soit si sensible :
c'est par ce conduit que les P echeurs introduisent un
crochet jusqu'a environ quatre pieds de profondeur, ou
ils rencontrent , et d'ou ils retirent
la
Coquííle
qui
ese un os servant a l'organe de l'oni'e, qu'ils nomment
Oreille de Baleine;
et que la
Méd~cine
emploie comme
absorbant '.
Sur la tete sont ouverts les deux tuyaux, ou
évents,
par Iesquels elle aspire l'air et rejette l'eau avec une
force et un bruit prodigiet'lx.
La Iangue de ce C étacée est d'une substance grais–
scuse , ou plutot ce n'e t qu'un énorme morceau de
graisse, et si molle que , Ior squ'on
l'a tiréP. hors de
sa gueu le , on ne peut plus !'y faire renner, quoique
cette gueule
réscnte q•1clquefois '¡Jlus de vingt pieds
d'ouverture, C't
1
1e
dix pieds de lar
Les macho r s
pas armées de
el
pi~;;~~~par
1
éd
es
des deux COtés de fortes
Ja!)'1CS ,
longttes depuis sÍX
jusqu'a dix et m me quinzc pieds,
larges de
qui~ zc
pouces
a
leur base , et épaisses de douze a treiz.e lignes ,
en dégradant jusqn'a la pointe. Ces lames ont la cour–
hur
d'unc lame de faulx , sont pointues comme c
t
in strument, et d'unC' substance assez semblable
a
de la
es os sont communément appelés dans [e Apothi cai–
rerics ,
mais
trus-impropremcnt,
Pfrrres Je T iburou
[
Rcquin
l
ou
de
l n1
p
-
lll•ll'it1
,
ou
/'iures de 1lla11a1i
ou
de
L mna111i11
,
Animau. ele mer 1rcs- diílc rens ele
la
Baleine,
et eres dilfú cns
entre eux.
4.
Bb
17 9
I •
Mor.<.
1
3.
BALEI NES,
La B.ileine
de G rocnland.