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1.
Mars.
B,HEI NH.
.
.,.
VOYAGE
la
Baleine
a une queue large, épaisse, terrnin ée par deuit
ailerons rnassifs ; couchée horizontalement sur l'eau,
elle luí sert pour diriger sa course et ralentir sa descente
lorsqu'elle plonge. Du fond de sa guc:ule part un gros
intestin fort épais, fort long , et si large qu'un homme
y passeroit tout entier : cet intestin
e~t
un grand n1agasin
d'air, par le moyen duque! le C étacée se rend
a
son gré
plus léger ou plus
pesán~,
suivant qu'il l'ouvre ou le
comprime, pour augrnenter ou diminuer la quantité d'air
qui s'y trouve contenue. La couche énorme de graisse
qui enveloppe les
Baleínes
alfége beaucoup la masse de
leur corps qui eut été trop pesan te pour qu'elle put etre
i
~=~....;lu;;.:t co~o1tre
par
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au u ces o avoient di'.'1 appar-
te ir; une Vertebre fut fa Donnée d'apres Jaquelfe on calcula;
et f'on eut pour résuf tat que fes Géa:ns avoient dli avoir
q11atre-11i11gt-di.r
ou
cent píeds de hauteur,
Le cafcu f étoit bon ;
car la
Bafehie
a
laquelfe cette Vertebre avoit appartenu, ponvoit
bien :woir de son vivant quatre- vingt - dix ou cent pieds de
fon gueur; encorc n'étoit-e!fe pas un Géant dans son Espece,
Mais
si
ce cafcuf ne prouve pas qu'if ait existé dans fes anciens
temps une Race de Géans ele cent pieds de haut ; il peut du
moins prouver qu'une vertebre de la
Ba/eine
est proportion–
nclle asa fongueur, comme celfe de l' Homme l'est
a
sa tai!le:
.if prouveroit peut-etre aussi que la longueur commune des
Baleines
des temps anciens, avant que l'Espece humaine feur eut
décfaré la guerre, pouvoit etre de quatre-vingt-dix
a
cent piccls•
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