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1791.
Fé1·rier.
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PÉrn~.s.
VOYAGE
Quoique les Quebrantahuessos se~blen·t spécialement
affeciés aux hautes Latitudes de l'Hémisphere Austl'al,
il paroit cependant q~'ils se portent aussi plus pr~s du
Le Quebranta- l'eau plutót que v.oler , comme font ces Pérrels que nos Ma-
huessos. telots appellent ./11other Carey's ( Cary suivant COOK et FORSTER)
Chicluns [ Poulets de la nrere Cai:ej ] , et . que nous rencon–
trarnes en assez grand nombre dans le merne par.age. ,, { Haw–
lusworrli's Compilarion, Vol. , page 538.) Ces derniers, a.
en juger par la c1Jnformité du nom que fui donnoient les
Matelots de Carurer, avec celui qu'ils -rcce.voient des Matelots
de Co"k, pourroient etre des Quebranrahuessus : on en seroit
assuré. si le Jot1rnal .eut fait niention de la grandeur de cet
oiscau.
Ces Pérrels vus par Carterer sur sa Route du D étroit a l'ile
• de i Femande<., p urroient etre aussi les memes que Lio1111el
U'affe a vus sur cette lle. ' Ces o'scau , <lit ce Voyageur,
B u e la g.rosset1r d'tin pet 'P-du!a ; ils fo~t des
trous ter-re comme ~ la l :s, - is s'y logent la nuit;
etJ le je-m ·1 vo1H a la eche. ( 1uw Vo;•age a11d Descriprio11
of tlt ~ 'Ll meric Lo11don 1 69 . )
Le Commodore Anson chercha inutilcment sur !'lle de
J. Fer11a11de(. les Pétrels ou autres oiseaux indiqués par Waffer ;
m;:is il rencontra plusieurs trous qu'il i;econnut pour avoir du
'
leur servir de retraite : il jugea qu'e les Chims sa1111ages. qu'il
trouva répandus dans !'lle , ou avoicnt chassé ces oiseaux a
tcrrier, ou les avoicnt détruits. (A V")'age ro1111d rlie J,Vorld, &c.
By Commodore A11so11, Liv. 11, Chap. ) Mais peut.etre A 11so¡¿
eut - il trouv¿ de ces oiseaux dans une a1itre saison , supposé
que celle Oll il abord:t a J. Fe.mande?_ ne füt pas le temps de
da nichée ; car , si ce sont en 'cftet des Pétrels, comme on a
lieu de le croire, on a vu qu'ils n'habitent la terre que daos
la saison <le la ni~hée , et que, le reste .de l'année , ils passent
leur vie en plcine mcr.