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paífer le
r~fie
de la )mit tres-pres de terre
a
l'abri du courant; mais le yent calrria, lorfque
nous fümes
al~
vue de cette Ifle; la brume fui–
vit de pres; nous étions cependant en dedans,
&
il eut été téméraire de vouloir reífortir du
ras, le courant nous ayant déja droífés fuivant
diverfes direaions, en forte que ríen . n'étoit
moins
certain que
narre
point. Nous tachions
.de nous teni.r bord fur bord; mais
a
une heure
,apres minuit, nous nous vtmes dérivés avec
rapidité fur une grande étendue de brifans;
l'on fonda, il n'y avoit que dix pi-eds d'eau,
&
nous en tirions neuf
&
demi ; j'ignore par
quel bonheur nous ne touchames pas; le ren–
voi. du courant nous pouífa peut-etre au large
de
Ce}
roch€S , que nOUS crumes d'abord etre
les grandes amphroques
~
mais que nous ju"'
geames enfuite ctre un banc au nord- efi
a'
elles ' fur lequel il
y
a de l' eau
a
ple~e
mer.
Nous pafsames une mauvaife nuit
:
au jour, le
calme
&
la b,rume ne nous raífuroient pas, mais
un peu de pluie
fit
élever le vent.
Nous
rega–
gnames l'Ifle de Sark,
&
nous donnames dans
le paífage entre cette Iíle '
&
cefle d'Arm ,
qu'on nornme le grand Ruau ; nous conti–
nuames, élongeant la cote de Sark jufques
a
ce que nous. fü.mes prefque par le ravers de
la
po~nte
de Saint-Martín, qui eft 'ceUe
du
Tome 11,
Q
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)