V E R
s
LE
p
o
L E D
u
N
o
R D.
l
s)
€mmagafinés dans l'entrepont, on en coupe
la couenne
&
les filamens qui les tenoient at–
tachés
a
la chair ; on les coupe en morceaux
de quatre
a
cinq pouces de long ' fur deux
ou quatre de largeur ou d'épaiífeur. Un long
·baquet, pof
é
devant la table ou on les coupe,
fert
a
les recevoir .,
&
on les pouífe avec des
pelles dans l'entonnoir d'une manche qui
donne dans les barriques. La graiífeun peu fon...
due par le maniement , fait qu'ils s'y arriment
aífez aifément ; l' on met dans des barriques
féparées, le 1ard charnu ou
fi ~ am enteux
que
l'on a féparé des coins de lard fin ,
&
l' on
jette les couennes
a
la mer. Les miférables ,
peuples du détroit de Davis les fon t fécher
&
les mangent. Tous ces ouvrages
fe
font
fans toucher le lard; on le manie avec des
gaffes, des fourches
&
des pelles. 11 y a d'ail–
leurs bien des détails dans lefquels il , feroit
trop long d'entrer.
,,,
Les baleines de moyenne grandeur, comme
celle que nous primes ici , ont quaranté–
huit pieds de longueur de t ete en queue ,
&
Ieur plus grande . circonférence , qui eíl:
a
la
tete, eíl: de vingt-fix pieds. La t ete a un peu
plus de longueur que
les
deux cin guiemes de
la totalité du corps.
L'
ouvenure des branches
Defcripcion
détaill~e
&
anatomiq ue
de 1-a balcinc.