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E.
3
1
d'
tre
fubmergé.
Nous
ériqns
huit
hon11nes
en tout , favoir cinq rameurs ,
dont
deux
Negres, un
Canadien
qui.
venoit d'arriver
de
fon pa
ys
par
les tenes,
&
deux
Matelots
qui
furent
enfuite remplacés
.par
deux
Sq.uvages,
le Patron dela pirogue,
le Propriétaire,
&
n1oi.
La ra idité
du
courant , augmentée par la
quantÍ(é
¿>embarras
q
U> 01_1
rencontre, ne
nOHS
pennettoit de faire que quatre lieues par
joür.
L,on
appelle
~mbarras
un
ou
plufieurs
arbres
de d 'rive., dont les .
branche~
s
embarraffent
dans
a
vafe
du
fond ou
des
bords
du
fleuve;
ils
font
ordinairement en uavers du courant ,
& ils
y
forment une ef
pece
de
digue ,
qui,
cbangeant
fa
direél:ion ,
lui
donnft
plus
de ra–
pidité'
.ce
qui
rend
la
navigation dangereufe'
a
caufe
des
branches
Oll
tronc;ons fur .lefquels
on rifque d'échouer
&
de.
reíl:er.
Les
deux
bords du
fleuve
font tres -
bie~
cultivés en ma'is
&
en
indigo ;
ils abondent
en a-rbres
fruitiers,
f
ur ...tout
en
pechers. Les
d
'frichemens_
ine
parurent plus
réguliers ;
ils
s
'teodent
plus
avant
dans le
bois
gue
ceux
que nous avi
ns vus
avant
d
arriver
a
la
Ville.
e
i
f
ur le bord
du tleuve d'aífez
belles
m
i~
ns
de cam agne ,
&
de! beaux
jardins ,
1
t
Ut
appartenant
a
qes
Colons Fraoc;
is.
A
qu
1
ues lieues de
la
Ville ,
on tro.uve une