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V
o y
A
G
':E
a
la cote
de
l'Inde
ou
nous
allions aborder,
les vents étoient
a
la partie
de
l'oue~
dans le
temps des pluies. Ce temps arrivoit ·entre un
tropique
&
la
ligne ,
lorf
que le
f
oleil étoit le
plus proche de la
lig~e
perpendiculaire de
ce
clin1at ;
en
f
orte que le foleil fe
trouvant
entre
le
tropique
nord
&
la
ligne ,
les pluies
y
tomboient,
&
que le temps
étoit
beau
entre
la ligne
& le
tropique
f
ud ;
il
en
étoit de
meme de la partie
du
f
ud
vis~a-vis
de
ce
lle
du nord pour le foleil
&
pour la pluie, chacun
daos fa faifon
&
fon climat : mais ces pluies
&
ce vent d'oueíl: ne fe faifoient
reífentir
qu'a
terre'
f
ur les cotes ou dans des mers qui ' par
leur voifinage , pouvoient recevoir ·inflnence
des cotes fujettes
a
cette révolution.
Je vis
que
les vents d'eft ou alifés fouffioient
tout autour du globe entre
les.
tropiques,
fans
aµt re inter.ruption que celle caufée par l'at–
traB:j on des humeurs po1npées par le
foleil,
lorf
qu'il
approche de la perpendiculaire
d'un
li eu; alors
ces
vents alifés changent de cours ,
&
prennent celui de l'oueft : ils
f
ont connus
f
ous les diverfes dénominations , de 1nouc;on
d'oueft aux Indes ,
d'hivernage
aux I{les de
France
&
Antilles ,
&
de
tern
ps de pluie aux
deux cotes del'Amérique ,
a
celles d'Afrique ,
de la Chine ,
&
de l'inté ieur des mers de