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A G E
&
par un glacis bien entretenu ; quelques·
unes des portes , ont des demi - lunes. Une
haure.urtres-voifine nommée Hongary, m'a
'
.
paru tre tre.s-11nportante.
Cette Ville, quoiqu'aífez bien peuplée,
&
ayant quelques belles 1naifons ,
efi
générale–
ment mal batie
&
fans ordre : elle a les faux–
bourgs de Hongary
&
de la Palmeyra ; ce
dernier eíl: agréable
&
tres-peuplé d'Indiens.
L' líle eíl: tres-étroite en certains endroits ,
ou elle n'a qu'environ de1ni-lieue de largeur;
rnais elle a plus d'étendue vers la partie du
bourg de Mahiin; elle eíl: généralen1ent peu
abordable' meme du c"té de la baie' fur–
tout
a
baífe n1er.: le
f
ol
y
eíl: fouyent 1négal;
il eíl: cependant aífez peu élevé ' n1ais
a
pie '
ou bordé de roches; il n'eíl: qu'un compofé
de gravier de roches ' melé . d'un péu de
terre: la bonté du mouillage
&
du port, qui
efl: le
f
eul commode
&
de cette qualité dans
tout'f la Terre-Ferme de l'Inde ·, a rendu cette
Iíle habitable; e1le efl: cependant devenue, par
cette raifon, d'une tres-grande conféquence,
&
je la regarde com1ne la baie du pouvoir
des Anglois dans cette partie du Monde.
La íl:érilité de fon
f
ol
y
rend la vie dif–
ficile ; mais les Anglois trouvoient chez les
Marates de Salcet, de Baífein
&
de
la Terre–
Ferme ,