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N D E.
I
3)
qui'
produit~
un
picotetnent
au pa-lais ,
~
excite
une
faliyation
qui
fe · colore de rougeatre ;
c'eíl: une grande fenfualité chei les
lndiens ,
&certains
s'
en
f
ont fait
une
néceilité, comme
nous
du
tabae
a
raper. n :autres
f
ont
plus
fen–
fuels'
&
y
melent
du
tabac' de
l)ophi~u1n'
des
comines, & autres drogues
fortes!
Le bétel ,.
apres avoir
é~é
maché'
exhale un dottx
par–
fum
pour celui qui
ra dans la
bouche
&
~ui
fe fair
un
grand
.plaiGr de le
répandre
a
fes voi–
fins.
C'eíl: une grande
marque
d'intimité ou de·
faveur, lorfqu'un ho1n1ne rec;oit
d'un-e fe1nine
ou d'ún ami ,
un
peu de
fa.
maíl:ication·- de·
bétel.
Pour
n1oi,
outre
la cuiffon
&
la brfrlure
qu'on
reífent les
premiers
jours. qu'on
mache
. cette drogue, :
&
le défagrément de paro1tre:
cracher
un fang vif
queux
& ·
verdatre
.,~ je
ne
trouvois aucune
f
enfati0n agréab e
a
éet
ufage ,
&
je ne
pus
1amais
m'y
acc;:outttmer..
Je bus dans cette Ifle de
Ia
tres-bonne eau-de-
!arr-cfC!-'fil!
·
r
·
l
r.•
e
,
d
.
de
coc0ricl'.-
Vle,
latte
avec a
ieve
iern1entee
u
cocot1er;
j'en avois bu de pareitle
a
la Nouvelle-Efpa-·
gne, mais
qui
étoit
faite
avec
la
féve
duma·
guey ou eelle d'une
'eÍ
pece d'aloes.
L:es
fibte~
de ces deux dernieres plantes ferveint: auffi atr
lieu de fil ,
&
font
t res-fo rts.
Les
Habitans
des·
P~ilippines
aífnrent
c¡ue–
ceux des.
Mariannes
f
ont ·-une de leurs Col'.o-
1
iv