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V
o y
A
G
E
guéable , mais difficile par
fes
roc~ers
,
fes
trous
&
la rapidité de
f
oñ courant. Qµelques
prairies
&
des ruiffeaux. bordés de
1nefquittes
.
.
~
fe terminerent"au
Rio-Frio
,-
que
nous pafsames
'
,
'
ague.
Paífage pé--
Nous trouvames
enfuite
de.s
lacs
&
des a-
niblea
era vers
•
d
·
·
«
clesrnarais.
:<
ra1s ,
abon ans en
01f
eaux
&
en
po111ons.,
&
le Rio
de
Las-
b·
A
'
l R·
d 1 N · '
· , ·
Nukes.
1entot
a
pres
e
10
e as -
u1ces,
qui
etoJt
. prefque
a
fec'
&
tres-vafeux;
l~ous
tranfpor-
1
times
des fafcines
pour
le
pa.(fer ,
&
cela
ne
nous
donna pas peu
de
peine.
N
ous traver–
fames
enfuite
de belles prairies, qui nous con–
duifirent dans un
f
ond valle & étendu. Nous
arrivames enfin ' apres
dix
jours de route '
a
.un
villabe de
dix
a
douze maifons; nommé
la Rheda; il
eíl: é1oigné
de
quatre-vingts.Jieues .
de
San-Antonio ,
&
il
eíl:
f
ur
le
bord d'une
grande riviere., nom1née Rio-Grande,
&
f
ur les
Cartes Río-Bravo : en
effet,
apres le Miffiilipi,
elle eíl: Ja plus confidérable de ces
parties?
&
affez femblable
a
ce fleuve par fa
grandeu~
&
fa
rapi<lité.
11
y
a un bateau pour le paffage , apres le–
quel le pays commence
a
etre
plus peuplé.
Nous commenc;ames
auili
a
découvrir des
montagnes ; car
je n'avois
trouvé ni colline ,
ni
hauteur un
peu
coníidérable , depuis le
1
commencement de mon
voyage.
La
campa-