PRÉFA CE.
L'Arménien instruit par sa propre expé–
rien~e
de
l'hahile~
de
M.
Poncet, qui l'avoit
,
guéri autrefois d'une maladie
tre~-violent~
et tres-dangerepse' l'indiqua
a
son ami.
Hagi Ali, sur la parole de l
~Armériien
, se
mit
entr~
}es mains de
M.
Poncet, prit ses
remedes,
garda
le régime
de
vie qu'il lui
prescrivit, · et
t)~
trouva en peu de temps
guéri.
n
ne
~ongea
plus
qu'a
engager le mé–
decin
fran~ais
a
faire le voyage d'Ethiopie,
pour rendre
a
l'empereur le meme service
qo'il luí avoit rendu.
M.
Poncet y consentit,
et se disposa.
a
~mivre
l'
offi<;if!r éthiopien.
Nos missionnaires qui avoient déja tenté
plusieurs fois d'entrer di!n& cet empire sans
avoir pu y réussir, crurent qu'il falloit se
~~rvir
d'üne conjoncture si favor ble pour
exécuter le projet qu'ils avoient formé. Ils
.commi.rniquerent leurs. wues
~
.M.
Poncet et
a
M. Maillet, consul de France au Caire.
On convint qu'tm de nos missionnaires ac–
compagneroit M. Poncet en Ethiopie, et
tiu'il prendroit l'habit et la qualité de son
domestique, pour ne point donner d'.ombrage
ni de jalonsie
a
une nation dont on ne con–
noissoit ni le génie ' ni les dispositions
a
l'égard
d~s
Européeus.
L'emploi étoit
Í~llpor-