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E.
et
suivie
les
mémoires
qu'!l recevoit du Le·
v~rnt .
Chargé en France de fournir aux be-
'
soins de ces
l\lissions,
il
y
pourvoyoit avec
zele'
et ne négligeoit ancuns des moyens
qu'il
croyoit pvopres
a
les renclre florissantes.
ll
choisissoit, il instruisoit, il formoit lui–
meme
les
missionnaires qu'il
y
destinoit' et
·11e
leur demandoit
pour
récompense de
ses
soins
vraiment paternels, que le
secours
de
leurs prieres et les ohservati-ons qu'ils au–
:roienfle temps et
l'occasion
de faire
sur tout
ce qu'iJ's
rencontreroieut
de
curieux et d'utile.
C'est
h luí
que
nous sommec:;
redevables
€les sept premiers
volumes
des mémoires
du
Levant.
Le pere lngoult nous a donné le
huitieme :·
et
~e
pere Geoffroi, si cormu
par
ses
succes
hrillans lorsqu'il
professoit
la rhé–
torÍfJUe
au collége
de
Louis-le-Grand, est
le
rédacteur
du
neuvieme.
Nous avons
fait
entrer dans cette pre–
miere partie toutes les lettres écrites dtt
Le-vant,
qt1i
étoi~nt
dispersées da ns le recuei-1
des Lettres édifiantes; ce
qu'on
y
tronve
de
relatif
au
trop
célebre
nsurpateur
Thamas
l~ouli-Kan,
et
la relation
du
voyage en
Ethíopie, de M. Poncet, ·médecin
fran~ais_
au Caire, l\lais nous, avons
supprfrné les