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qui ' qt1ancl un chev al a ere open~ d'un h(c on
crapaud, O'tl a\a fuite d'un ciou de rue, pour le–
quel on l'aura de!fole , donnent du fa ng, pour peu
qu'on !eve ,le pied trop haut ~ & fur-tout en l_e
pl iant fut le canon. Le palfremer eh c:: cas do1t
avoir attention de ne lever qu'en alongeanr le
canon en avant avec la jambe' & de ne p;is l'e–
loigner de terre de plus d'un pied; c'efi a l'o pe–
rateur a fe gener pour le I?anfer; au.trement' l'on
fe ra toujours fa igner I~ pla1e , .ce qu~ la , met clans
le meme erat que ii l on veno1t de 1operer fur le
champ• . Cette att ention , que les marechaux ne
prennent pas .a«~z fouvent , e!l: cepe~dant
e!fenrielle, prmc1palem~nt pour Jes plates de
ticulari on de l'os du pied avec l'os de la no1x ,
a la fui te d'un clou de rue.
On parlera ailleurs des veines pulmonaires, &
de la vei-ne-porre, en decrivant le poumon & le
foie en particulier. .
D e la N t!.vrolorrie. D e l'ori erfs & de letm
divifions. En e~levant l~ ~ , on deco uv~e
dix cordons de chaque cote , qu1 forment les d1x
paires de nerfs' qui partent de la moelle· a,lo~gee ;
ces nerfs fo rtent par !es differens trous & dech1rures
de la bafe du crane. •
La premie re .Paire r~nt !es n~rfs, ~lfalffs, ils naif–
fent de la part1e anteneure & rnfeneure des lobes
d1~ cetveau. Ils vont fe repand re clans to ute·I'eten–
due de la membrane pitnitaire & font la caufe pre–
miere de l'odorat. La feconde paire rfs o pti–
ques partent derriere ceux - ci , & e nt des
couches optiques ; ces nerfs. vont f; .d1~nbu e r a~1
globe de l'reil pour y prodmr~ la retrne. La tr~ 1-
fi eme paire ·ou nerfs ophthalm1ques font de ~ e tits
fi lamens tres-fins qui nailfent derriere ceux-c1, un
p eu plus fur le cote ' ils fe difiribuent aux mu fcles
des yeux par trois bra nch~s. principales. , La ,q~a­
trieme paire au nerfs pathet1ques font tres-dehes ,
& na ilfent de la partie fuperieure & laterale de la
moelle alongee, & vont fe di!l:ribuer clans l'orbite
au mufcle .du grand obl iqJe. La cinqui e m~ paire
efi la plus confiderable apres les nerfs olfalhfs . Ces
nerfs partent des protuberances annulaires, & fer –
ment chacu n deux cordons , dont un anterieur &
l'autre pofierieur. L'anterieur for.t p~r le tr?~ maxil–
la ire & retient le nom de maxillairt anteneur; ce
nerffe divife en fix branches: la premiere fe nomme
oplztalmiq1tt, & la fecond e nerffo1tr~illier; la troi–
fieme va a la caroncule & au conduit lacrymal ; la
1atrieme fe dillribue au periofie interne de. l'or–
ite ; la cinquieme va a la paupiere infe rieure ; la
fixi eme qui' a proprement parler' efi le ~~rps du
nerf ell: tres-confiderable. Le cordon pofieneur de
la cinqu.ieme,paire fort en,tre. l'apophy~e - fiylo,lde
de l'os p1erreux' & va fe reumr a la fept1eme pa1re.
1 La iixieme paire part au-delfous de la protuberance
a ulaire, & va fe difiribuer clans l'orbite aux muf–
cles addutleur & rerratleur de l'oeil. La fep~ie me
paire fort par Jes trous dechires : elle fournit qua–
tre branches ' donr la premiere va ;\ la machoire
inforieure: la deuxieme fe repand aux mufcles de
]a face : la rroifi eme va au mufcle crotaphite : la
quatrieme va fe te1'mi_n er l~1r toute l'et~ ndue de , la
face. La huitieme pa1re na it de la moell e alongee ,
fo'rt par les t~ous cl~chires oi1 elle rec;o it .le ner~f
fpin '11: celle-c1 fourmt plu fi eurs rameaux qui v_onr a
la langue, au pharynx & au larynx : elle .f?urnit en–
co re le nerf recurre nt , )equel produ 11 plufieurs
fi lers qui vonr fe communiquer a l'inrercofi~ l, &
formen t un refeau qu'on nomme plex us cardwque :
cetre huirie me paire paffe le long des po~1mons , .&
fournit le pl exus pulmonaire. La neuv1 eme pa1re
fo rt des trous condyloidiens de l'occipi~a l , &. fe
communique ala ,inquieme paire. La dix1eme pa1re
H . I P
ou nerfs occipitaux nailfent de 1a partie inferfeur~
de la mo ell e alongee , & fe tlifiribue aux mufcles
de la tete & de l'encolure.
Du nerf intercoftal & deJes divifions. Le nerf long
imerco!l:al , au intetco!l:al commun , au nerf fym–
pathique, s'etencl depuis Ia derniere ven ebre cer–
vicale jufqu'a la premiere apophyfe tran fverfe de
Ia premiere vertebre des lombes; II efi forme de
deux branches qui panent en arriere de Ia moelle
epiniere ' & viennent former le gan glion intercofial.
Ce nerf palfe enfuite au-defi"Qs du diaphragme, & .
vient former le$ plex us mefenteri9ues fop erieurs.
De ce plexus part un cordon confiderable qui donne
nailfance au plexus renal ; ii en part encore urt
autre cordon tres-gros qui va former Ii:: plexus me-
fenterique pofierieur. . .
D es nerfs de la moille de N pirte & cle lt1trs divi-'
jions. La moelle de l'epine-efi ce qui s'etend depuis
le trou occipital jufqu'a la queu,e. Elle fournit fept
paires cervicales, dix-huit dorfales & fix lombaires;
le re!l:e de la moelle epiniere forme la queue du
cheval.
Les fept pa ires cerviGales fortent par !es trous de .
conjugaifon , & donnent nailfance aux nerfs axil–
laires, lefquels procluifent le brachia! externe , le
brachia! interne ; de celui-ci r ' fulte le radical : ce
nerf, en s'avanc;ant vers la couronne , prend le
no~ de coronaire. Les nerfs pedieux font ceux qui
entrent clans le pied. par !es trous qui fo nt clans fa
panie inferi eure.
La moelle de l'epine dorfale produit dix - huit
cordons de chaque co te qui fe bifurquent en deux
branches, dont l'une va fe clifiribner aux mufcles
du dos ; l'autre qu'on nomme iruercoflale' fe repand
fur le fternum & fur !es mufcles du bas-ventre.
La moelle de l'epine l(!mbaire produit de meme
fix branches , qui chacu ne fe fepa rent en deux ,
dont l'une va aux mu fcles du dos, & l'autre aux
mufcles du bas·vent re. Le nerf crural fort de ddfous
!'arcade crurale, & va fe difiribuer par di ffe rentes
branches ala partie interne de la cuiffe. La moelle
qui occupe l'os facrnm, fournit ·cing cordons confi–
derables qu i envoient des branches anx mufcles
feffi ers, & produifent le nerf fciatique qui fe par–
tage lui-meme en differentes branches qui fe ' repa n–
dent clans la jambe & clans la cuilfe. La mo elle de
l'epine a fon ex rremite de l'os facrnm produit en
outre cinq petits cordons qu i fe repandent clans les
mufcles qui font mouvoir la qu eue.
Nous aurions pu no us er endre davantage fur
l'hifioire des nerfs , & Jes fn ivre clans une plus
grande divifion. Mais nous avons cru devoir nous
horn er . notre o bjet etant d'e tre utile aux mare–
chaux, ' & non pas de fa ire parade de connoi!fances
clans la Nevrologie. '
lJe la Splanclznologi~ ou traite,des vifceres. ,Nous
fero ns for t courts dans ce traite , pa rce qu ii y a
peu de chafe qpi ~e foit propr,e qu'aux vi,fce res du
che val fans convemr ceux de 1homme. C ell pour–
quoi nous a l'anato.mie hum~in e gui–
conque voudra avo1r l e~ conn,011Tan ce~ neceifa ires
relarivement acette partte de I anatom1e. du cheva l.
Nous ne ferons meme qu~ n_ommer Jes :v1 fce r~~ fa ns
entrer clans aucune defc ri ptwn , .a ~oms qu 1ls· ne
prefentent qu elque chofe de part1c11lier.
Les vifceres font des org"a ne s clans une
cavite quelconque fa ns y etre pa_r ,routes
Ieurs parties. II y a clans le cheval trots ca ~Hes a~x­
que Iles on donne le nom de. v~ntie ; favoir , la te~e
011 v entre fuperi eur, la po1"trrne o.u . v entre ante-
.eur le bas-ventre a u ventre pofie n eur.
n Le; vifceres de la tete fo nt le cerveau '. I~ cerve–
let & la moelle alongee. Ceux de la pomrne font
le
' .