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166

GA I

B ibliotheque Grecque

de M. Fabricius;

tiv.111, ch. 28.

L ew es furl'

E

ncy clopidie.

GADEBUSCH, (

Geogr.)

pet·ite ville d'Allerna–

gne, clans le cercle de baffe - Saxe,

&

clans le Meck–

lenbourg, au duche de Schwerin, fur la riviere de

Radegaft. Son nom, qui ve ut dire,

Lucus, fau falws

JJeajlri,

defigne qu'autrefois le <lieu

Radegajl,

idole

des Venedes , avoit un temple clans ce lieu . C'e!t au–

jourd'hui le fiege d'un bailliage;

&

ce fut en 1712,

un champ de bacaille pour !es Suedois

&

!es Danois ,

0?1

ceux - ci fo ren t vaincus par ceux

·Ia. (

D. G.)

. *

§

GADES, (

Geogr.

)

Les Gades itoient deux

p etites tles de

L'

0

coan fur la cote d'

E

fpagne, pres drt

df.troit de Gibraltar. ...• Maintenant ces deux ties n'en

font plus qu'u;rc qui

eJl

Cadix.

Les plus

h~biles

geogra–

phes ne conv1ennenc pas que ces deux il es fe foie nt

reunies en une.

II

ea hors de doute que la grande

eft prefentement l'ile Oll

ea

fituee Cadix' mais la

petite' nommee

Erytliias

OU

.Aphrodijias,

a ere en–

gloutie par la mer.

//oye{

Jes

notes

de Pinedo fur

Stepha.n. Byzant. au n;ot

Gadira,

&

la

Geograplzie

de

,Cellanus.

Lwres fu rl Encyclopedie.

*§GAGEURE, (

lurifpr.

) .....

Dans cet article

au

lieu de

pour Cecinna contre Verres:

lifez

pour Ce-

1;inna , comre Verres.

C'eft une virgule ecbappee

a

l'imprimeur.

II

faudroit qu'un critique fUt de bien

:mauvaife hum eu r pou r imputer une pareill e faute

a

l'auteur,

&

le foupc;:onner d'ignorer qu'il n'y a point

d'oraifons de Ciceron pour Cecinna, contre Verres,

ou que clans !es oraifons contre Verres, ii n'eft pas

queaio n de Cecinna.

J

e crois meme que j'amois pu

me difpen fer de corriger ici une faute que chaque

1e0eur corrigera aifement. Auffi ne l'aurois. je pas

faa,

fi l'on n'avoit pas releve feri eufement cette

faute.

II

yen a d'autres de cette natu re que j'ai negli–

gligees' pour ne pas paroicre me defier mal-

a-

pro–

pos de !'intelligence du letleur.

§

GAI, adj. m. (

terme de Blafon.)

fe dit d'un che–

val nud fans harnois, qui montre de la vivacite de

l'ardeur

&

femble fe promener.

Voye{.fi"·

277

,'pl.

Y,

de !'art Heraldique , Dirt. raif. des

Sci:nc~s ,

&c.

Ravau~x

de

~onnoy,

en Champagne;

d'argent au

cheval gai

de

fable

;

au chef de mime

,

cliarue de trois

molettes tflperons du champ. (G.D.

L. T. )

0

GAIEMENT, (

Mujiq.)

On trouve quelquefois

ce~

adverbe

a

Id

rere d'une piece de mufique fran–

c;o1fe: ii indique une ex ecution gaie' animee fans

l 'ccre trop,

&

qu'i l faut exprimer bien toutes Ies

notes, quoique fans durete

&

lege rement. On trouve

auffi quelquefoisfort 01.1

cres- gaiement,

ce qui marque

une execution qn peu plus animee. Ce mot

r~pond

affez

a

I'

allegro

des ltaliens. La grande differe nce de

l'

allegro

a

gaiement'

c'efi que le premier eft propre

~.Prefque tout~s

fortes d'e xpreffions, comme l'a tres–

b1en remarque M. Rou{foau,

&

que lt> dernier ne

l'eft pas. (

F. D . C.)

. §

GAIETTE,(Ge6gr.)ville de dix mille ames,

a

15

l1eues de Naples, 25 de Rome en ligne droite, avec

un

p~rt comr~ode

confiru it, 011 du moins re pare par

Antome le pteux,

&

un golfe ou efpece d'anfe qui

fert

encore pour les vaiffeaux.

Strabon dit qu'elle fut fondee.par des Grncs venus

.de Samos, qui l'appellerent

Caieta,

ce qui exprimoit

la

courbure ou la concavite de cette cote. Vi roile

fuppofe que ce nom Jui venoit de la nourrice

d'E~ee

sui

J

ffiOUntt

I I

8}

ans avant J. C.

Tu quoque littoribus nojlris, .!Eneia nutrix,

./Eternam moriensfamam Caieta

d~difli

....•

£n.

VH.

. Apres avoir ete long- terns gouvernee en republi–

que, fesd ucs

y

acquirent la fou verainete clans le vue

fiecle'. Elle arma contre Jes Sarrazins en faveur du

pape Leon IV

1

en 84S. Se$ dues releverent long-

GA I

terns du pape. Cette ville battoit monnoie

&

armoit

? es gale.res en. 1191 ; ma is de puis ce terns elle

a

to1t–

JOurs. fall pame du royaume de Naples· & en 1 60

le ro1

A

lphonfe y eta bl it un viceroi.

'

4

'

,La tour, app ellee

torre d'Orlando,

parolt avoir

ere le

maufo~ee

de Munatius Plancus, fondateur de

Lyo n : le chateau, tres - fort, a ete fait vers 1440

par Alphonfe

~'Arago n,

augmenre par le ro i

Ferdi~

~ a n_d;

& la ville fonifiee par Charles - Quint. La

e101t le tombeau du conneta ble de Bourbon

ru e au

fiege de Rome en 1528: le prince d'Afcoli, e; 16 :i.8

le fir

~lace~ d~ns

une niche vis·a-vis la chapelle,

av e~

cette mfcnpuon:

Francia me dio la leclie,

Spagnafmrz.ay

vmtura,

R

oma

rm

d

io la muerte

,

Y

Gatta lafepoltura.

mais on

croit

que le roi le fit enterrer avec des furn:!–

railles dignes d'tm prince de

fa

maifon.

~a

Trinira.

ea

l'egli fe la plus celebre: elle a ete re–

ba t1e par Pierre Lufiano chatelain de

Gai'eue

en

111_4;

tousles vai.lfeaux qui paffent devanc la

fal~1ent

&

orenr

.!e

ca non: _Ies pelerins y accourent de toute

pa_rt.

Gatette

a tOllJ OUrS paffe pour tres- fidele a

[es

pri nces : elle

Ce

fignala fur-tout en 1707, en foutenant

un. Ion& fiege contre !es Autrichiens; elle

fut

enfi n

pn\e d aff?ut le

3?

f~ptembre,

&

mife au pillage

apres avo1r

elfuy~

vmgt mille coups de canon

&

q.uatorze cens bombes.

Voyage d'un Fran9ois en lta–

lie, tome VII.

Jeanne

ll,

reine de Naples, epoufe de Jacques de

Bourbon, adopta fucceffivemenr Alphonfe d'Ararron

&.

Louis

Ill,

due d'Anjou: orioine des

pre tention~

de

l'E_fpagne

&

~e

la France for

I~

royaume de Naples,

qu~

ont caufe tant de guerres en ltali e. Louis meurt

~1111yerfi

llement regrette; Jea nne le foit de pres ,

&

rna1tue, pa;

~~n

teftament , Rene d' Anjou, fon frere,

pour fon berltler

&

fon

fucceffeur

a

la couronne.

Alphonfe

&

Rene fe difputent cette riche foccef–

fion. Alpbonfe affiege

Gaiette :

le go uverneur reduita

une extreme famine, met quatre mille bouches inuriles

hors de }a ville: ces malbenreux n'ont que la force

de,(e tramer aux genoux des affiegeans, qui s'ecrient

qu 11 faut les repouffer clans la place? '' Moi les re–

»

pouffer, s'ecrie plus fort le monarque attendri,

>1

~oi

facrifier ces malheureux: non pas pour cent

11

v1lles comme

Gaiwe ;

qu'on les foul age, qu'ils

>>

mangenr

&

boivent, fe repofent clans mon camp,

'' &

s'en aillent 011 hon leur femblera

».

Rene

ea

affailli par une troupe de payfans attaches

a

I'.

Aragonois : des .officiers Franc;ois en arrerent cin q

qui tombent aux p1eds de Rene

&

prorefient de ne

l'a voir

p~s ~onnu ."

Que vous m'ayez connu ou non,

'' leur d1r - 1l, en les relevant avec bonte, raffurez–

" VOUS·' faire grace

ea

le partage des rois:

&

je VOHS

" la fa1s: allez confol er vos famili es, vos

a

mis

&c

" toute !'habitation: foye2 - y le gage de la paix

&

de

'' mon amitie ,,.

R evolutions d' l calie

par de Nina,

tome VJ.

(

C.)

*Dans l'anicle

Gai'ette

du

D ia.

raif. des Sciences,

&c. on dit que les commenraires du cardina l

Caietau.

for

l'~\:riture

onr ete imprimes en 15 39; c'eft une

faute d'impreffion ; ii fa u1 lire 1639.

§

GAILLON, (

Geogr. )

bourg de France, en Nor–

mandie, pres de la Seine,

a

deux lieues d'Andely,

t{ois de Vernon , neuf de Rouen, 011les archeve-–

ques de cette ville ont une fuperbe maifon de cam–

pa gne: c'efi un monument du goiu & des ri cheffes des

cardin aux d'

A

mboife & de Bourbon,

&

fu r- tout de

N. Colbert qui l'a embellie

&

augmentee confidera–

ment: elle a une ga lerie percee de foixante & dix

arcades

de

chaque cote.