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eH I

fur un pié

&

tanto t fur un autre ,

&

qu'ils ont les

doigts enflés. Pour les guérir, il faut les leur frotter

a vcc du vinaigre

&

de l'eau , oo l'on aura délayé

du blanc d'oeuf battu auparavant.

A

u lieu d'eau na–

turclle , on pcut fe fervir d'eau-rofe ,

&

ajoftter qua–

trc dragmes dcpoudre d'acacia, avec autanr de pou·

dre de cire d'Efpagne.

• CH

IRAMAXIUM, (

Hi(l.

anc.)

perite voiture

donr.Ja

con!lru!lion nous eí1 inconnue :

en juger

fur l'ét

ymologie du mo r, ce pouvoit e rre une de

ccllcs qu'on pouíi'oir avec la main ,

&

qui reíi'em–

blent

¡\

nos broüettes.

H!RBI , (

G.!o¡;. )

c'e!l lc nom de quatre iles de

la mer Méditerranée , lintées entre la Sicile

&

la

c ote d'Afrique.

HIRIMOYA,

f.

m. (

H'ifl. mu.)

fruit du P rou,

d e l'efpccc qu'on nomme rlans les llcs Frans:oifes

pomm<

th

candle.

Mais celui du Pérou e!l beaucoup

plus agréable ,

&

o n lui donne communément la

préférence fur l'ananas. Le goru en ell: fucré

&

vi–

neme ; la

fi~re

approche de celle d 'une pomme ,

elle fe rernune un peu en pointe ; fa grolfeur varie

depuis celle d'une pomme médiocre , jufqu'i\ celle

des pommes les plus groíi'es que nous connoilfons en

Europe. La peau en ell: d'un verd terne , couleur

d'arcichaut. Elle ell: comme brodée de companimens

en forme d'écailles.

a chair ell: blanchc

,

mollalfe,

compoféc de pluíieurs veines adhérentes les unes

aux

autrcs , mais qui pcuvent fe détacber. Le nom–

bre des pcpins varie beaucoup ;

ils

font oblongs ,

&

un peu applacis de cinq

a

flX lignes de long ' fur

trois

a

quatre de large. Leur peau ell:liíi'e & noire.

e fruit croit fur un arbre haur & touffu; fa fleur a

quasre pétales ; elle ell: d'un verd bntn

&

d'unc

odeur tri:s-agréable.

Article dt

M.

DE LA

Co

DA–

MI E.

CH!R!SONDA, (

G

og.)

ville de la Turquie en

Afie dans la

arolie , fur la cote de la mer noire,

dans la province d'Amafie.

• HLRODOTA, f. f. (

H i(l.

anc. )

C'étoit chez

les Grecs un vlhemenr avec des manches , qui ré–

pondoit au

tunica manicara

des Romains. V'!)'t{ Tu–

NIQUE.

HIROGRAPHALRE,

f.

m.

(Juri.fPr.)

fe dit des

dcttes & des cr anciers , qui ne fonr fondés que fur

un billet o u promelfe fous fignarure privée

&

non

r econnue en juilice, & qui par conféquenr n'cm–

portc point d'hypotheque,a la difl'érence desdettes &

créances fondées fur des aaes palfés devant notaires,

._, reconnus e

u

juilice , ou fur quelque jugement ,

que l'on appelle

hypothlcair<J;

paree que les aaes

fur lefquels ils fonr fondés emportent hyporheque.

L a diftinilion des créanciers hyporhécaircs

&

chiro–

¡;raphairu

fe trouve établie par les lois Romaines ,

Jefquelles décidenr que le créancier hyporhécaire

p alfe d

evanr le

chirographaire ,

quand

m~me

celui-ci

fero.it

d'une date antérieurc.

ette préférence a lieu

en l'ay

s de Droir écrit, ranr fur les meubles que fur

l es tmmeubles; paree que fuivant le droir Romain,

les meubles fonr fufcepcibles d'hy¡>orheque auiii bien

que les immeuble . La meme chofe a lieu dans quel–

ques coilrumes, qui difpofenr expreíi'ément que les

meubles fonr fufcepribles d'hyporheque , comme

elle de

o rmandie,

arr.

97·

Mais fuivanr le droir

commun & général du pays coiltumicr, les créan–

ciers hypothé aires ne lonr préférés aux

chiro[7a–

phaire.s

que fur les immeubles:

a

l'égard des meu–

bles, rous les cr anciers hypothécaires &

chirogra–

phair<J

iennent par contribucion au fou la livre.

Yoy<( au codt

liv. VII .

ti.r.

7"·

l. jv.

&

xvj.

&

liv.

YIJI. m.

18.!.

x.

&

/iv.

XXVII. l.j.

&

t.

-f:2.l.

vij.

&

i·apri:s

au

mor

O TRIBUTIO :.

(A)

HlR GRAPHE, f. m.

(Jurijpnul.)

aae qui de–

mandoit par fa narure d' rre fuir double. On

1'<'

ri-

eH I

349

voit deux fois fur le

m~me

parchemin,

&

a

contre–

fens; on mettoir dans l'intervalle en gros caraaercs

le mot

chirographe;

on coupoit enfuire la feuiUe par

le milieu de ce mor, foit en ligne droite, foit en den–

reluce ; & l'on délivroir une de ces deux poróons

ehaque panie contra!lanre.

Chirographt

vient de

;

;r.up

,

main

,

& de

'>'f"'Pr.>,

.J'l–

cris.

Le

chirographt

s'ell:

aulli

appellé

dividen<l<, char–

ltZ

divif«.

Le premier ufage de cer aae en Angleter–

re, fe rapporte au regne de Henri

W.

U

y en a qui penfent que le nom de

chirographt

fe donnoit

a

tour aae foufcrir du vendeur ou créan–

cier ' & délivré

a

l'achereur ou a

u

débireur,

&

ré–

iproquement.

lls

dill:in¡;uent

lejjmgrapht

du

chirographe

en cela

feul, que e éroit le

motJYngraph<

qui étoir écrir dans

l'intervalle de deux aaes fur le

m~me

papier.

On donnoit encore le nom de

clzirograph•

&

a

un

ttanfport,

&

a

la maniere de le groífoyer & de cou,.

per en deux le parchemin . Le mor

chirograp/u

fe

prend aujourd'hui dans ce fens en Angleterrc, daos

le bureau appellé des

chirograph<J.

Chirograph<,

dans un fens plus général, eft qucl–

quefois fynonyme

a

cldult. C!Jam6us.

CHTROMANCIE, f. f. (

Ar:

divin.)

l'art de devi–

ner la deilinée , le tempérament ,

&

les inclinations

d'une perfonne, par l'infpeilion des lignes <¡ui pa–

roiíi'e.rtt dans la paume de la main. Ce mor v1ent du

Grec

xup, main ,

&

de

¡.t.a{f,:a. ,

divination.

Quelque vain & quelque impoll:eur que foit cet

art, un grand nombre d'aureurs ne lailfent pas que

d'en avoir écrir : tels qu'Artemidore, Flud, Joannes

de Indagine,

&c.

mais T aifnerus

&

M. de la Cbam–

bre fonr les principaux.

Ce dernier prétend que par l'infpefrion des linéa–

mens que forment les plis de la peau dans le piar de

la main, on peur reconnoirre les inclinacions

de~

hommes , fur ce fondement que les partles de la main

onr rapport aux paróes internes de l'homme , le

coenr, le foie ,

&c.

d'ou dépendenr, dit-on, en beau–

coup de chofes les inclinarions

&

le caraaere des

hommes. Cependant

¡\

la fin de fon trairé

il

avoüe

9ue les préceptes de la

chiroman&it

ne font pas bien

erablis, ni les e>.'Périences fur lefc¡uelles on les fon·

de , bien vérifiées; & qu'il taudroit de nouvelles ob–

fervarions faites avec jull:eíi'e & avec exailimde,

pour donner

a

la

chiromanci<

la forme & la folidité

qu'une fcience doit avoir.

Voy<{

MAIN.

D elrio di!lingue deux fortes de

chiromanci<,

!'une

phyfique; & l'autre

afuologi~ue,

& penfe que la

premiere ell: permife, paree qu elle fe borne, dit-il,

¡\

connoitre par les lignes de la main le rempérament

du corps ,

&

que du tempérarnenr elle en infere par

conje!lure les inclinacions de !'ame , en quoi il.n'y

a ríen que de forr narurel. Quant

¡\

la feconde, illa

condamne comme vaine , illicite, & incligne du nom

defoienct,

par le rapport qu'elle prétcod merrre en–

tre telles ou telles lignes. de la main, & relles ou rel–

les planetes '

&

l'influence de ces memcs planeres '

fur les évenemens moraux & le caraélere des hom–

mes.

Les anciens étoienr fort adonné5

a

cette demiere ,

comme il paroir par ce vers de Juvenal:

manunu¡u<

Prabcbit vati crtbrum popifma rogami.

Sat. v j.

C 'ell: par elle que ces irnpoll:eurs vagabonds, con·

nus fous le nom de

Bohlmieru

&

d'Egyptims,

amu·

fenr & dupenr la populace.

A nu.s eorum

(

dit Munf–

rer

lib.

JI[.§.

:J..S7.)

chiromantitz

&

divinationi

zn–

tenáunt , au¡ue. intt.rim quo

qutZruuibu.s

dant refponfo,

quot piaras , mariros, uxores, jint h.a.bituri miro ajlu

&

agilitate crume.nas quaruuium rimantur

&

eyacua.nt.

Voy<

EG'i

TIE,NS.