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FAI

Z

etre plaeé

a

dOn'leure en plein air la

~ro~lieme

année,

fans avoir égard

a

l'expolhior1; en rnultl.phe

3U.m

celle:

ci

par les {uroeons que pou!fént ks vreuX pleds,

&

loures deux pellvent fe perpéruer par des bouts de

racines pourvues de libres qu'on

plant~ra

d,a,os un pot

fur une couche tempérée

&

ombragee.:

1

eeoree Ju

¡agar a

de Penfylvanie eft propre

a

appalfer le

m~1

des

deflts.

La

feullle eft d'un vad tendre a!fez agrea.ble;

lorfqu'on la froiffe, ell: exhale

un~

odéur aromatlque

tfes.pénétrante; la gratne a la meme odeur dans un

dégré plus éminmt; n'annonce· t·elle pas quelque ver-

tu puilfante?

.

Les

fagaras

n'ont nul mérite par leurs

fleur~:

I!S

font de jolis arbrill"taux qu'ón peur placer

f.0~r

1

agre.

ment de !eurs feuilles dans le, bofquees d ete.

(M.

le

Baron

PE TsetjouPI. )

FAGOr,

(Lut/).)

On appell!:

la~ot

ün baO:0t'l

quand 00 peut le démonter

&

par conlequeot en fam:

\lne cfpeee de

f ago/.

(

F.

D.

C. )

.

F.AHLERTZ,

(Minéral. Métall.)

Les

rtl~ne\Jrs

.Al.

Jemands ont donné ce nom

11

une mine de CUlvre gnfe ;

il n'ca pas inutile de tranfponer

dan~

notre langue

les mots techniques des Allemands , gUI

~nt bea~c~up

écrit {ur la minéralogie; au eontralre 1I cft tros·lm–

portant de les

enc~ndre,

pour proficer de .Ieurs ouvra·

ges. Cette mine grife contient aveé le eUlvre un peu

de fer, d'ordinaire un peu d'argent,

&

fou vc:nt me–

me

en a{fez grande: q ua ntité.

0 ,1

a

tro~vé

dans

~e ~as

Hartz

d~

la mil}(; de cene e(peee, qUI coneenolt

Jt!–

fql.l' ¡¡ vinoe pour cent d·aroent. Souvent aum ceete mI·

ne en

co~pofée

d'un pe; d(" foufre

&

d'arfenie. Si

ce~

dernieres fubftantes abondent jufqu'¡¡ un cerrain

point, la mine eft diffieile

a

traieer. On

a

fouvent con·

fondu le

fahle-rlz

ave' la mine ele .cllivre vitreufe.

Vit¡. uni'/). des fojJiles,

au mot

Cltivre.

On peut les

dilbngl.ler,

,'o

par la couleu.r;

!a

mine vierellle plus

obfcure tIle fur le rOl.lgdcre ,- I'au[re plus c1aire tire

(ur le

jaunAtre.~·

La mine grife

fe

trouve d'ordi–

ne,ire meléE!

avcc

la miné de cuivrc: jaune, la vitreufe

jamais. 3°. La miné vi[reufe e!t plus luifante, I'au–

tre eft tans éelat; celle

ni

a eles nuanees variées, la

mine grifc oifre moins de variétés de eouleur.

(B. C.)

§

FAHLlJNou FALUN,

(Géftgr. )

ville de Sue;

de, dans la Dalécarlie

&

dans un diftriél: qui porte

par exctllence le nom de

KDpparberg,

a

caufe des gran–

des mines de cuivre qu'il renferme. Elle eft fianquée

de deux montaghes,.& de dellx Jacs, & aboutit,

a

ron occidene,

11

la plus aocienne & la plus fameúfe

des mines de cuivre du royaume, laquelle a 350 alll–

neS de Suede de p rofondeur, & produit, année como

mune,

20

mille fchilfpunds, ou 60 mille quintaux

de ce metal. Cette ville. qui prend

a

la diete la

quawrzieme place: de fon ordre, qui eft ti'une vafl:e

COl.:eloce

&

'{ore peuplée,

&

dont les rues font toures

blen tracées, n'a pour maifóns ordinaires que des bao

'timens de: bois; dellx églifes y font baties de pierre,

&

~

I'honneur

de

la principale produél:ion du pays.

font Ctluvenes de euivte:; l'une a meme des portes

d'airain; fon hotel-de.ville ea aum de

ma~onnerie,

&

omprend par ,etee raifon avec les appartemens né.

t e{fairts '

a.fes

divers conleils & tribohaux, une eavé

l"\l bitqu.,-, un magafin pour les grains, & une apo.

thlcalrerie.

11

y a d'aIlle:urs dans cette "ille une trts–

bonne école, &óombre de 'fabriques, d'ou forrent

par mulcicl.ldc:, des

Q~vrages

tn cUlvrc: de 'tbutc: efpe

ce.

(D. G.)

§

F

AIM. (

Mythol.

), ......

Les Lacédémohiens

aVQient

a

Chtlhioeque..... DitI. raif.

fin

Srieflces,

&e.

10m.

1/1, pago

35l. On a pris ieí pour une ville un

furnom de Minerve, ainfi al'pellée d'une ftatue d'ai.

rai~

qu'elle avoit dans un temple de L.acédémone. Pall–

(antas,

lib.

111,

en parle.

Mintrve Chakioeque

iignifie

la

Minerve d'aira;n. (C.)

'i'

§

FArNOCANTRATON,

(Hia.

nato Zool.

)

Le

lézard auquel on donne ce nom, s'appelle

famoean

(f_

ra.

V'D)~

I'Hiftoire de la

grande

íle

de

MadagaJcar,

par

FAL

Flacourt

png.

155.

LeJtres ¡lir l'Eneyclopédie.

FAIRFoRD,

(Géogr.)

bourg .

d.' A

nglc:terre dans

la

provine.: de Glocefter. fur la ClVlere

~k

Colnt: &

au milieu

de

campagnes Oll fe dé.eouvrent de tems en

te:ms des pieces d'antiquités romalnes.

11 Y

a une

bell:

églife', batie dans

le

xv· fÍec1e, fous

~e

regne.d'Henn

VII, & ornée de fenetres, dont les vitres . pelOtes

p~r

Albert Durer, font I'admiration des cur:eux, ,apres

avoir fait celle de Van Dyk

lui. m~me

.. Ce precleux

ouvrage avoit une touee autre

de(tl~atloo .qu~ ,ct:l~e

d'appartenir au remple de

Fairford;

11

avolt ,ete :alt

pour I'une dt:s belles égl lfes de Rome,

&

on

1

'f

[J

an–

fporroit par mer, lorfqu'il comba entr; les malOs des

Anglois. Un armateur de Londres .s en empara, &

le

marchand pour

le:

compte duquel 1I fut pns, en fit

préfent

a

l'églife de ee bourg; ce marchand fe nom-

moit

Jean <[ame. (D.

G.)

.

'

§

FAISAN,

(Ornilh:

),

Outre les Olfeaux oomme,

dans le

DitI. raif des Suenas,

&eo M. de

~ulfon O1e~

ainfi que M. Briffon, au nombre eles

faiJans,

celU\

qu'a décrit Edwards, fous

le

nom de

fRifan cornu,.

9

u

c:

M .

Linné place dans le genre du. dlOdon. Cct otleau

qui fe trouve au Bengale, fe dlft.mgue par dt;tlx cor–

nes cylindriques, couchées en amert;, de matlere: cal:

leufe

&

bleuatre, qui s'éleven[ derrtere les yeux;

11

n'a pas les joues nues; au-ddfous de fon bee pend

une efpcee de

gorge~e.tte,

d'une peau nue, bleuiltre

& noire dans fon mllleu;

le

fommet de la

{e~e

dt

rouge, le devane du corps

rougeat~e,

,&

la

part.le

po"

fiérieurc plus rembrunie, le {out teme de

e~ches

bl:ln–

ches entourées de noir.

POJez

Edwards.

Hifl·

of

b,¡d.

pI.

1

J

6.

Le

faifan couronné

de M. Bri{fons eft une efpeee de

pigeort.

(D.)

*

§

FAISCEAUX,

(Hift.

IIne.)

On ,cite dans

cet

arlicle

du

Dit!. raif des Setenas,

&e.

Céfar Pa/chal

de

Coronis.

Au tleu de

Céfar,

lifez

Charles:

car j'aurclIf

du tralté

De eoronis

fe nommoit

Charles PaJcbat. Let·

1m

Jur I'EncJclopédie.

. .

'

*

§"

FALACER,

(MJthcl.

"dleu des Romams".•

" La feule chofe que nous en fa,

hion~ "e'~ft

qu'en-

tre les fiammes i! yen avoit un qUI t'tOlt furnom–

"

ffi'

d

d

b

" mé

f/amen Falacer

de ce dic:u pa e e

010

e". l .•

Liftz

les flamines & non les

jlamens.

i D.

Turnebe crolt

que

Falaeer

éeoit le dieu qui préfidoit aux eolonnes

du cirque nommées

fol4

dooc

J

uveoal parle dans fa

fixieme fatyre. M. Chompré dans foo

Diftion'!. de

Id

Fable,

dit que

Falacer

étoit fe dieu des pommlers,

&

il le dit d'apres Akxander

ab J'llexandro;

mais Tira.

qucau dans [es

notes Jur Alex. ab

/llex.

&

Giraldi dans

fon traité

Drs Dieux,

a!furent qu' Alex andre a mal

entendu. Varron fur lequd ii s'appuye.

Leures Jui'

r

Encyc/opédie.

FALARIQUE,

r.

f.

(Art milito

)

La

f alarique

étoit

un feu d'artifice qu'on appelloit ainfi, paree:: qu'on la

jettoit principalement contre les tours de bois que les

ennemis élevoient contre les am¿gés,

&

qu'on appd–

loit

frel.e:

elle étoit beaucaup plus groífe que le mal–

leolus. Tite-Live parlant

d\J

fiege de Sagunte en Efpa.

gne, donne 11

cet inftroment trois pieds de long; mais

Silius ltalicus, en racontant le meme fiege, fait men–

tlon d'une

fa!lIti~e

beaucoup plus terrible: c'etoie une

poune ferrée

Q

plufiel.lrs poinces chargées de feux d'ar–

tilice, que I'on jettoi[ <lvec la catap-ulte ou la balifie

~

eelle meme qlli n'étoit que de trois pieds étoit auffi

pou!fée par les memes machines.

Po)e%

la

jg.

Y.

pI. l,

Art milito

armes

&

mochilJes.

Supplémenl.

(1/.)

• §

FALBALA, (

Hift.

modo

)

Malgté ce qui

éft

dit

dans cet

article

(Jo

Dit!. raif. des Scien(.

&c.

des 1nven·

teurs du mot

falbllla,

ainfi que dans

I'arlicle

ETYMO–

tOGIE; l1invention en eft due a M.

-de:

Langlée, maré–

chal des camps

&

armées du roi

Voyer¡

l~

Diftionl1a;re él].

mologi1ue

de Menage au mot

PaJJ'e'caill~.

Lellresfur

r

En–

cyclopedie.

§

~' ALERNE,

'(

Gé~gr.)

FaltrnllS ager,

tetriroire

d'1tah~

dans la Campanie

>

Cl1tn:

la riVltre l1e Savont: