E
'"f
H
&:
le
~ha1wre
peuvent auffi y venir , pourvu que la
terre a1t eu le teins de s'afliner avant la femail
It:,
Encyc/.
Econ.
Ct )
'f
§
ETENDARD, ,, etoit amrefois un chiffon de
"
foie.... Les dragons Ont fervi d'enfoignes
a
bitn des
,, pm pies.... Les Scythes eurent pour cnfeignes de fem–
.,
b~ables ~r~gons
...._
II
n'dl: pas doutcux que l'llfage
,, n en a1t ete a_dopte par les Perfrs, pu1fque Zenobie
., leur en a pr1s plufieurs ,,. Pour autorifer ce fait
o'.1 cicc au bas de
la page,
in
f/opifco.
1° .
II
falloit
c1ter
i ·
opifcus in Aureliano.
2
°.
Zenobie ne prit po
in~
plufieu rs dragons aux Perfes,
elle
fut prife au contraire
c:lle-merne par l'empereur Aurelien avec les Perf<s qu'il
.appdloit_
a
fon fecours
&
Jes dragons ; les enfcignes
:s
Per\es ,
&
tout leur bagage furenc enlcves par Au–
rehen. (
Le11res furl' EnC)'clopidie.
)
· ETE DU E ,
(
Mujiq. )
difference de deux fons don–
nes
qui en Ont d'intermediaires OU
fomme de
lOUS
ks
interv.illes compris entre Jes deux extremes. Ai nfi
Iii
p lus grandc
ltendue
poffi blt ou celle qui comprend cou–
-tes Jes autres , dl: celle du plus grave au plus aigu
-de
cous Jes ions fenfibles ou appreciables. Scion les ex-
.periences de
M.
Euler, tome cette
e1t11d11e
forme un
1ntervalle d'environ huit octaves , entre un fon qui fair
rrente vibrations par feconde ,
&
un autrc: qui en fait
'7
552
dans le mbrie terns.
II
n'y a p
im
d'hendu~
en mufique entre
les
deuic
tcrme
de:
laqudle on ne puilfe inferer une infinite de
Jons intermedi4irc:s qui
le
parragent en une infinite d'in–
.tervalks, d'ou ii (uit que
l'tlendue
fonore ou muficale
ell: diviliblc:
2
l'infin1 , comme celles du rems
&
du
<lieu.
Vayez
l N'I'ERVALI.a.
Di&lio111111ire raifo1111J des S<ien–
ces,
&c.
(Sl
*
§
ETE RNUEMENT .. .. Dans cet article au
l ieu de
Schooterius
,
.lifez
Scoo<kius. Lettres jur
r
E11-
.cyclopEdie.
ETHELBALD, (
Hi.ft.d'
A11gle1em.)
Guide par les
confeils d'un minill:re i
nfidele ,
Ethe/bald ,
fils ingrat, per–
fide citoyen
&
prince incdl:ueux, ne rdla fur le tro–
ne, ou la foiblelre
&
la timidite de fon pere Ethel–
wolph l'avoient lailfe monter, qu'autant dt!> terns qu'il
en falloit pour fe deshonorer ,
&
prouver
ii
la nation
jufqu'a quel degre de honte
&
d'avililfement .un fou–
verain incligne de: rcgn<r peut porter la puilfJnce ro–
.yale. Le premier uf<1ge qu'
Ethe/bald
fit de fon pou–
voir, fut, du moios s'il faut s'en rapporter
a
la plCl–
part des hill:.oriens Anglois , de commettre impudem–
-ment uo
crime qui fouleva conrre
lui
tous les ci.
toyens. On a[ure qu'il epoufa Judith , fille de Char–
les-le-Chauve, roi de Fr.nee,
&
veuve o'Ethelwolph.
·Ce fut vraifemblabkment
a
cette indeccnte union que
le
borna tout ce qu'
Ethelabld
fit de plus memorable: ;
oar l'hill:oire fe tait fur le relte de fa vie. Un foul anali–
fle' interdfe fans doute
a
jufl:ifia la memoire de ce
meprifabk pri·nce , a pretendu que dev9re de remords,
Ethe/bald ,
vivement touche par Jes exhortation' de l'e–
'Veque de Winch ll:er,
fo
livra aux rigueurs d'une pe–
nitence aufl:ere; peni1cnce qui, fu1va11t 1'ulagc de ces
terns' confilloit
a
batir
&
doter de> eglifes '
a
prott–
ger
&
enrichir des moines : auffi el\:-ce un moi,1e qui
a
donne de grands elc;>ges au
tardir repemir
d'Ethe!–
oald'
qui mourut fur
le
trone auffi obfcurement qu'il
y
avoit vecu en
860,
apres deux ans de rcgne ,
&
qui lailfa
Jc
fceptr~
a
Ethdbert fon frere, roi de Kent,
conformernent aux difpc:Uitions <lu
tell:ament de foa
pe're Ethelwo
lph. (L
C.)
ETHEL.B
E.RT, (
Hijl. d'Angletem.)
fils d'Ethc:l–
wolph ,
&
frere d'Ethelbald auquel ii
fu cceda ; les
premiers jours de fon adrninillration
furo~t
tr'?ubles
par l'arrivee imprevue -d'une flutte de Dano1s qui, de–
puis plufieus annees avo1ent lailfe
I'
Angleterre fe re–
matre des ravages qu'ils
y
avoient comrnis: comme
on ne s'attendoit
a
rien
rnoin~
qu'a cette invafion, Jes
Danois ne
trouvant aucun obllacle
a
leur defcente,
penetrerent j ulqu'a Wincheller, capitale du Wclfex ;
&c
apres, ayoir
mall'~~re
Jes
habital)S d,e
cette
ville, ils
1'ome
II~ ·
·
·
ETH
835
la
reduifirent en cendres. Ofrich
&.
Echelwolph, com•
tes Wefl:faxons' alfemblerent
a
la hate
qudque~
trOU•
pes , arreterent ces brigands au milieu de lc:ur cour.
re'
lcs battim1t' Jes obligerent d'abandonner une par–
tie du butin qu'il$ avoient fdit,
&
de fc: rememc en
mer. Les Danois ne tardc:rent point
a
revenir en plu1
grand nombre ,
&
aborderent clans !'lie de Thaoet ,
ou ils
refl:er~nt
qudque terns,
fo
propofant de recom–
mencer auffitot que les circon{l:ances le leur permet•
troient, lc:u rs incurfions
&
kurs ravages.
Ethelbert
hors
d'etat de ks r<poulfer par la force, leur offrit de !'ar–
gent ,
a
condition qu'1ls fe
rrtireroient. Les Danois
promircnt tout,
rc~urent
les fommcs convenues, for•
tirent
a
la verite de
1
'ile de Thanet, mais al!erent fe
jetter dans
le
pays de Kem, qu'ils mirrnt
a
feu
Ile
a
lang. L'atrocite de cettc: perfidie ukera
Ethelbert
qui;
voyant que la fore
fwle pr1urroit delivrer frs etatS
de fembfables brigands , fit ks plus grands efforts pour
relever
le courage abattu
de~
Anglois :
11
raffembla
unc armre ,
&
ii
fr
propofoic de les atraquer
&
de
leur arracher le butin dont ils etoient charges' lorf–
qu'informes de
les ddfons, les Danois, au lieu de
retourner fur leurs pas ,
fe rembarquerent prompte–
ment, fans qu'il f-'.It poffible aux Anglois de les ar–
reter. Vuila tout ce qu'on fait
d'Ethelbert
qui apres
un regne de
fiJC
ans , mourut en
866 ,
ladfant deux
fi ls , Adhdin
&
Ethtlward , qui ne lui fuccedercnt
point: fa couronne pa(J'a fur la tete de fon frerc
Ethel~
red , en vertu du rdl:ament d'Ethelwolph. (
L.
C. )
ETHELRED I. (
Hi;1. d'A11gle1eere. )
Si la conll:ancc
&
la vertu ne l'euffent eltve au-deffus des difgraces
&
des rigucurs du
lore,
Ethelred
ellt ere
le
plus mal–
heureux des hornmes ; car , malgre
fa
prudence,
fa
valcur
&
fon patriotifine, ii n'eprouva quc: des re.
vers
1
&
dcpuis fon avenement au rrone jufqu'au mo:
ment fata l ou
la more
l'en fit tomber, fon ame fen–
fiblc:
&
genereufo fm accablee de chailrins, abreuvee
d'awertume. Le fceptre d'Echelbert fon frere etoit palfe
dans fes mains ,
&
pcrfonne n'ecoit plus cap.ible quc
Jui de tenir Jes renes du gouverncment. La nation
penerree d'ellime
&
de refpea pour fes rares quali–
tes, fe Jivroit aux plus flatteufes efperances ;
&
l'on
ne doucoit
p
0
oint qu'ellt's n'elilfent ete remplies' fi les
Danois, anciens
&
implacables ennemis de
I'
Angle.
terre , n'eulfenc f•it fucceder
a
ces premiers momcns
d'allegrerre publique , le trouble:, le defordre,
le
ra–
vaae
&
la mort; ils commencerent par envahir
&
de~afl:er
le Norrhumberland, fubjuguerent l'Ell:anglie •
infell:erent
I•
Mercie qu'ils mircnt
a
ran~on,
allerent
dans le Welfex continuer le cours de !curs depred.1.
cions,
&
ne refferent d'y exercer le plus horrible bri–
gandage , malgre la valeur d'
Eth;lred
qui en
mou.r~nt
eut la douleur de l•i!fer ces devall:.iteurs
al\
milieu
de fo n royaume.
T els furenc les evenemens '
OU
plutot '
tel
fut
le
deplorable
co
hain menr des calamites qui remplirent
le
regne d'
Ethelred I.
Cette fu ite .de malhdurs etoit
l'inevirable dfet de la mefi
telligence qui divifoit
Jes
fouverains de
I'
Anglererrc. L'autorite des rois de Wef–
fex fur
Jes
royaumcs de Mercie ,· d'Efl:anglie
&
di:
Norrhumberla!ld erabl1e par Egbert, s'etoit
confid~rablement affuiblie fous Ethdwolph
&
fes enfans, fo11t
par l'incapacite de: ceux-ci , foit par les invafio?s
fr~
quentcs des Danois ,
qui'
avoien t donne crop d'inqu1e–
tude
&
trop d'occupation aux fou verains de
W
dfex•
pour qu'ils puffcnt fonger en meme
~ems
a
defe_ndr~
k urs proprcs etars'
&
~enger
les
at~eintee:
portces
a
leur ptJirrance dans ce:; tro1s royaumes elo1gnes. Prompts
a faifir Jes circonll:aoces'
&
habiles
a
profit
er des rrou–
bles du Weffex , Jes Northumbres avoient
e.cek s pre–
miers a s'affranchir de l'efpecc: de fervitud
e alaquello
ils avoient ete forces de fe foumettre : mais plus hei;.
reu!C
fous la dependance des
foccelfeurs d' Egbert ;·
qu'ils ne l'avoient ete. par
la liberte. qu'ils s'etoienc
procuree, l'efprit de licence
&
?e
·ham~,
le. choc des
facbons
&
le
fcu de la guerre c1V1le les avo1ent Ion?<,
l':/Nn nn2
.