ELE
G.
Cylind;e pe cuivr!! "1011t Je pas efl: ·i:nchaffe dans
le
pilier.
ll.
<Vis qui fert a l';irretcr,
I.
R;iinure dans Jaquell« .on fait c.ouler )a
vh
p9l11'
hau!Ter ou bailler-
l'cle4/rpme1rf
!don )a
ham~µr
des
p hioles,
K.
L'hemifphere
~le'
cl!livre
~nls-poli
qui
~ien~
11u
~ond utl:eur.
·
'
.
L.
Vis rl'acier _qui pafTe par
le
)lam du cylindre,
don> ks pas
fon~ eloi,gn~s
p'epvirpp .;.. de pouce l'.un
de l'aucre.
· ·
M.
Globe de .cuivre poli qui cient a la
vis
L,
en
face de
K :
le poli de
K
,&
de
M
le
de~ruit
lo;fq ue
k s explolions font for:tes ,
&
i) faut Jes repolir
lo.rf–
Glle les experiences demandenr de l'exatl:irnde.
,
N.
E chdle gont Jes divif)ons marqueqt Jes
~Ql!lfS
i:le
la
vis.
,
0.
Plaque circul.aire qui
(e
meu~
?vi.:c
Ii!
vis ,
&
<lont chaque rour repond .aux div1frons de
l'echelle ;
elle
d t
djvi!ee eQ douze
p<1,rti~s
pou.r marquer cdles
i;!e chaque tour.
, ·
'
Voici le
prin~ipe
felon leq\1el
l'tleftrometre
?git; il
~fl:
tres-fimple.
~a
phio1e · vernilfee devient incapa–
ble d'amafTer
&
de retenir !lU-dela de la q
uan~i~e
de
·fll! ide
elc.tl:rique qu'exige !'experience., lorfq.u'il fe fait
tine Communication eleCl:rique
OU
non ele[trig\lC de la
vis
H
au &1 d'archal Ede
1a
machine ,
&
cette quan–
.tite
i.:!t
proportionnee a tla-
di fl:anc~
de
K
&
ck
M,
c;iu moyen de ql)oi
OJ)
regle. .J!explolion
&
le choc. ·
Par exemple, fi une perfonne tient d'un main un
,£1
d'archal atrache a ·la vis
fl,
8i
de l'aufre .
un
au–
tre fil d'archal atrache a la gance
Ti '
ii n'eprouvera
aucun choc, ft
](
&
M
fe touchent, quoique le·vaif–
fea•~
cylindrique
A
agi!Te i1Vec beaucoup de 'force;
~It;
s'il tourne la vis
L,
de maniere que
le
glo.!>e
M
foi;
cloigne de
K
de
T~1f
de pouce ' ' il feqtir.a
um.pet.it-coup ,
&
l'explolion fe feri! de
/(:
oo
M
:
fi
/(
&
Iv!
font eloignes
p'µn
pouce, la quantite <lu fl uide ele–
Clrique !ors de l'explof10n ,
aqgment~q1
!Ill
cenrnple,
Par exemple, ii paroir par
l'e~perience
qu'on a faite?
.que fi l'c;xplofion
fo
fait apres qu;m e tours de
I~
roue
J3·,
lorfque
M elt
eloigne de !( de _;, de pouce , oq
d'un roor de la vis , la meme chofe arrivera apres que
,)a ro1Je
aur~
fait huit tours,
rcitl
que
fl-1
&
](
fer.on;
eloignes cje ; , de. poui;e
~
li
K
&
M
font ¢1oignes de
i rois 1ours de la vis , la roue en aura fait
dou~e
!ors
de l'explofion. .J;:,a meme chofe .arrivera f:ln t que la,
djflan ce de
K
&
pe
M
fcra egall! au pouvoir conden–
'fatif .de la phiole , fans 'que la P.1atiere s'epuife :
ce~
epuiferrient a lieu lorfque !a pqiole eft
.~el!emtnt
char–
gee' qu'une partic du fluide elet);rique s'ecl1appe par
fon orifice ou par le coqdutl:eur clans l'air,
&
fe
c~m
mu nique
a
un corps r,on ele4rique : ,Je nompre des
tours de la roue, lorfque
K
&
M
font dans Jes di–
fl:ances que j'ai dit ci-deffus, font plus ou rnojns nom–
breux, felon la temperature de l'air , l'etat du vaif–
feau cylindrique , cd ui du
couffine~
contfe lequel i\
frotte,
&
ce\ui de la phiole.
L'explofion de 1=elle-ci efl: moins forte jorfque l'air
d l
humide , que lorfqu'il el.1: fee,
Moins la roue fait de tours, plus la machine
a
de
force;
011
peut detep11iner par-Iii la difference qu'il
ya,
ertr.: deux machines.
'
··
Un fil d'archal vaut micux en general qu'une chal·
ne
' a
.moios qu'dh! ne foi t extremement ferree, par–
ce q1e le fl.aide ektl:rique fe perd en pa!Tant d'Lll'l <;ha!–
·pon al'autre,
On faic. enc.ore par experience que !a qua[Jtite dl,l
fl u"Jde
'l<J
l'eleCl:rique
a
,::haque explofion' ·efl: propor–
tionieea la farface dq vernis'
a
la grofTeur de la phio–
le ,
'de meme qu•au nombre de celles qu'bn emploie.
P ar cxen1ple , fi l'on decouvre la phiole
a
moicie
d~
chaqte cote, l'explofion -ft fer{l- apres que la roue au–
ra fai1 la moitie morns de tours;
&
ft l'on
~mploie
au
lie~
de la ph'iole
D
,
une autre phiole done le
verre
foit cowert du double , la
rou~
fi:ra une fo is
plu~
. E
L_
E .
74 1
de
_tours-i la meme ,cl)ofe arnyera li !'on- emploie deµ 11:
ph1oles couvertes en place de
D
;
fi l'on en t mploi1=
trois , le nomb(e des tours fcra triple. (
(:et 11rticle
!fl
tire des J o11rn4ux //nglois.
)
·
~
§
EL EEN ,
(Mytbo/,)
fornon~
de
Ba~chus.
Life?
f!,lelef.!s
ou
EleJJe11.
·
§
ELEGANCE , f.
f. (
Belles-L ellrer ) L'{/Cgpn1e
~\!
ftyle fuppofe l'exall:irude., la
j
url:elfe
fll
la pµrete , i;'eft–
a-dire , )a qdelite la plµs feyere aux regl!!S
d~
la laq·
g ue, au fens de la penfee , aux )oix de l'ufage
/!l
dl!
gout' accord d'ou refulte la i;orre¢l:ion du
.fl:yl~; rnai~
rout cela contribue
a
l'ilegnnCf!
&
n'y fuffit pas. Eqe
exige encore une libene noble ,
u 11
air
faci l~
&
ria–
turd, qui, fans nuire .a la correCj;ion , en
~egu
i)c l'e–
iude
&
la gene. J_.e fty le pe QtfprejlUX cfl: correct,
~elu i.
de
~acine
&
de Ql)inauh i!rl: elegant. "
~'iliganc~
,, oonfifte, dit )'auteur des
~)'no11y11es
Franfois ,
dans
,, un roµr cje
penfee
noble
&
poli, repdu par +fes ex–
"
p~effiqns
chfttiees '
~ou l;m~es
&
gra~ieut~s
a
l'oreil~
,, le ,, .
pifol)s mie1Jx : i:;'efl: la rfo nion de toutes
le~
graces du fl:yl\! ,
&
.c'¢ft p,ar-1.a qu'un ouvrage
(el~
fans
fefli: ,
efl: fans ce!Te nouveau•.
--
L a langueur
&
la
rr.ol!efli:: du ftyle font les
ecuei\~
yoifins de
l'#ligance ;
&
parmi ceux qui la recherchent •
jl en ell peu gqi les evicent : pour dqnner
qe
l'aif~nce
a l'expreffion ' ils la rendenc lac
he
&
dilfofe ; \eur ft y–
!e e!l: poli , mais elfemine. La premiere caufe
de
cem:
foiblefTc efl: dans la maniere de concevoir
/31.
de
fen~ir;
'Touc
~e
qu'on
peu~
exigur de
l'il~r:;ance ,
c'eft de ne
pas ener.ver le fentimen[
Oll
la penfee ; rnai$ pn ne
doi~
pas s'attendi:e qu'elle donne de la chalcur 01.1
de
la,
force a ce qui n'en a pas,
Le point efTentid
&
difficile, efl: de .concilier
)'cli–
$ance
ayec le 11acurel.
L'cliganc~
fuppofe- le choix
de
1'expreffion : or, le moyen de choifir, quarid !"expreC–
·fion
·n(ltur~lle
eft unique? Le moyen d'accorder cetce
'{erite, ce nature! , avec
~omes
!es convenances des
mreurs, de l'ufage
&
du gof1t ; avec ces idees faClices
de
bi~nfeance
&
de.noble!Te qui
varien~
d'un fiecle3 !'au•.
ire,
&
qui font Joi
dan~
tous les terns ?
Cqmm~J1.t
faire
parler nature!lement un villageois,l!n
homme.dupeuple,
-fans blejl"er la delicatefTe d'un homme poli , cultive
~
C'efl:-la fa11s doutc l'lne des plus grancles
difliculte~
de l'arr ,
&
peu d'ecrivains ont
fu
la yaincrc.
Toute~oi~
jl y en a deux moyei'is
:
le choix des idees
&
des
c~o
fes ,
~
le talent de placer !es . mots.
~e
ltyle
p'eft le
plus fou vent bas
~
commun qnc par
Jes
id~es. Dir~
comme tout le monde , ce
qu~
tout le
mond~
a
penfe
t
ce n
'e.fl: pas la peine d'ecrire; vouloir dire
d~s chofe~.
communes d'une
fayo1~ nouve~le,
&
qui n'appartlen.
ne qu'a nous , c'efl: courir le rifqLle d'etre precieux,
t1ffecl:e , peu nature! ; dire des chofes qu_e nous avons
tous confufement dans
!'am~
, mais que perfonne n'a
pris _foin: encore de demeler , d'c11primer, de placer
~
propos ; !es dire dans Jes termes Jes plus fimples ,
~
en apparence les moi11s recherches ,
q'e(t
I~
moyen d'e-
;re
a
la fois narnrel
&
ingenieuxt
.
l-e /age
efl
menager du tems
&
des paroles.
~i
ne l'eut pas dit
com~e
!a Fontaine
r
~i
n'eus
pa~ di~ co~me
Jui
~
Q u'mt-
ami vfrita/fle
efl
tme douce chofe ;
~'it
cherche nos bejdil/S a11 f ond de
.110/r~
cte11r
f
PU plutot qui )'eut dit avec cette verite
fl
tou
~han.te~
Le moyen le plus fur d'avoir un ftyle a [01 ,
i:~
feroi~
de
s'exprim~r
cop1m<'; la nature ,
& ,
I; po\!tc
q~~
j<i viens
de
citer en cfl: la_preuve
&
l
'exemf.le;
~a1s
fi
le vrai
feul
efl. aim'able ,
1! faut avou' r q?
11
ne I elti
pas toujours, II efl: don7 imporD_ant de cho1fir ,dans la,.
nature des details dig11es de pla1re ,
&
don~
I expre[–
flon na'ive
&
ftmple 11'ait ricn_de groffier m de
ba~
1
par
~xem_rle ,
tout_ ce
q ~'on
p; 1nr des mre_urs des v1l–
lageo1s
do1~ ~~re
vra1 fans etre
<.lego1":~nt
;
&
11Ya
m9ye~"?