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l!linillrc!~ fur~nt lc's objets de fes lib'!!ra1ites : ·e1Je
ltoit perfuadee. que Diel~ earoilfoit plus grand aux
yeux du vulga1re dahs de ·luperbes palais, que dans
d'humbles eacanes: die fol: mere de fix fils & de
tr?is lilies; c~cre heureufe fec?ndite promettoit de per:
petuer le tront: dans fa famtlle , mais ttt efpoir s'e–
vaneuit pai' !'imprudence de Maurice, qui tic: vou–
Jut . ~ffign,er d'autres ~ubfi!t~nces aux troupes' que le
~utm . qu elle.s pourro1ent faire fur Jes peoples voifins:
1 armee fe revolta , & Phocas fut proclame empereur.
Les fix fils de Maurice forent egorges fous fes yeux
a Chalcedoine, & lui-meme expita lous le fer des
l:iourreaux. Son frere & fes amis furent enveloppe!;
i:lans le carn~ge: Conftantine & fes Ii.Iles fu~ent jettees
dans une pnfo~n OU Phocas Jes lit mourir. ( T-N. )
§ CONSTEL~ATIO~, ( Aflron. ) depuis J'impref–
fion z&. raif des Sctences , &c. M. de la Caille
ayant au ca13 de Bonne-Efperance pour bbferver
Jes etotles auflrales. a publie des obfi:rvations de dix
mille eroiles, dans fon ouvrage intitule Co:lum auftrale
ftelliferum , & ii a ece oblige pour les lier methodi–
qu~me~t, d; ~otn;1er q uatorze no'} velles ron/ieltations ;
ma1s bten elotgne de vouloir en cela fai re fa cour
comrne H evelius 01:1 Halley, ni faire entrer du perfon.
ntl dans une alfaite de fciences, ii voulut confacrer
~u~ arts/ t~s nouvell~s conftellaiions, 11 propofa fi:s idees
a l acade1n1e de Parts , & nous convihrnes tous qu'on
ne pouvo1t en faire un rneilleur emploi. Voici done
tes nouvelles conjidlations fuivarit l'ordre des afcenfions
droites, & telles que M. de la Caille Jes rappone
dans les Memoires de 1752 , page 588.
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• L'atteliet dufculpteur; ii eCl compofe d'un fcabel–
lon qui pone un modele, & d'un bloc de matbr'e fut
lequel on. a pofe un maillet & un cifeau. 2°. Lefom·–
neau chymr~ue, avec fon alembic & fan recipient. :3°.
L'horloge a pendule & a fecondes. 4°. Le reticulubom–
/;o'ide, peti~ inflrument aftronomique, dont ii fera parle
dans fon lieu. //. RETICULE, Sttf>Pl.. 5"'. Le bttrin dtt
gravmr; la figure eft conipofee d'un burin & d'uli
cchoppe eh fautOil'' lies par im ruban. 6'>. Le che-vtt–
/et dtt peintte, auqud eil: attachee une palette. 7°. La
bouffale, ou le compas de mer. 8~. La machine pneumd–
tique" avec fon recipient, qui appartient a la phyftque
experimentale 9°. L'otlans' OU le quartier de refkxion '
dont on fe fet~ generalement en mer pour obfervtr Jes
latirndes & Jes longitud,s. 10°. Le cMnpas. 1 1°. Ul–
tjlterre & la regle, pour indiquer !'architecture, & en
ineme rems M. de la Caille y a joint en forme cje
niveau le triangle auCl:ral qui fubfiftoit deja. 12°. Le
ti/efcope, OU Ja grande Junette a{lronornique fufpendue a
un mat. 13°. Le microfcope , pour fervir a l'hifloire na–
turrelle ; c'efl: un tuyau place au-delfus d'une boite
qoarree. 14°. L a montagnede la table, celebre au cap
de Bonne-Efperance , ou le grand travail de M. de
la Cai lie fur Jes etoiles a ere fait: ii l'a mife au-def–
fous du gra11d nt1age ' pour faire allufton a un nuage
blanc qui vient couvrir cette montagne en forme de
nape, aux approches des grands vents de fud-efl:.
En formant ces quatorze nouvelles co11flella1ions, M.
Cle la Caille donna des lettres grecques & latines a
chacune des etoiles vifibles a la vue fimple, comme Ba–
yer l'avoit fait .en 1603 , en donnant les premieres let–
tres aux plus belles etoiles. II fut oblige de changer
Jes lettres quc Bayer avoit aflignees aux conflellations du
navire , du centaure , de l'autel , du loup & du poif–
fon aufl:ral • parce que plufieurs belles etoiles n'en
avoient point' & que Jes autres h:ttres etoient fort
mal diflribuees : ii etoit meme quelquefois impoffible
de reconnoitre dan' le ciel ks etoiles auxquelles Bayer
avoit voulu attribuer certaines lettres , parce que les
planifpheres de cet auteur avoient ere confl:rnits , en
cette partie, fur l'ancien catalogue de Ptolernee, &
fur Jes obferv~tions peu circonCl:anciees de quelques pi–
lotes Portugats.
, II a ete oblige de d,onner des lettres ·latines aux etoi–
le!s Jes plus 111fridionales de l'eridan , du grand chien ,
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de l'llydre femelle & du faoittaire; tn lailfant aux:
etoiles vifibles de nos climat~ , les lettres de Bayer
auxquelles nous Commes accoutumes.
~L'on a ere oblige de fupprimer la conjlellation for–
mee par M . Halley en 1677 , fous le nom de robur
~m-~linum ,_pour laquclle ii avoic decache neuf belles
eto1ks du navire, afin d'en cornpofer une·nouvdle conflel–
lation a l'honoeur de Charles II , roi d'Angleterre : ces
e~oi les eroient, OU d~fignees forrnellement clans h:S an–
Clens catalogues commc: des ewiles du navire , ou re–
connues par l'ufagc poi.1r appartenir acecte conjlellation.
M: de la Cail le, en lailfant au navire les etoiles qui
Im appartenoient" a penfe avec raifon que par ref–
p-eCl: pour la reputation de M. Halley , !1>c pout un
prince proteCl:eur des fciences, ii falloit reprefenter un
arbre fur le rocher auquel dl: attache h: navire. "Voyez
le Journal du voyage de M. de la Caille ,in-12, 17©3.
Autru co11Jlellatio11s formies par !es modernes. Dans Jes
quacre cartes dlejtes, publiees par AugLill:in Royer en
1679 ' on trouve Jes etoiles infamies rangees fous de
nouvelles conflellations , cinq au nord & fix au midi.
Les cinq fitu&:s au nord, font : la giraffe, le fleuve
du jourdain , le fleuve du 'tygre, le fceptre & I.a fleur
de-Iys. Les fix amres, font : la colombe, la hcorne \
la .croix , le grand nuage, le pecit nuage & le rhom–
bo!de. Plufiebrs de ces conflellations ont ete adopceek
dans le grand atlas de Flarnfleed , & dans le planif–
phere Anglois , dont Jes afl:ronomes fe fervent journle–
lement.
Hevelills forma auffi des conjlellritro1is. nouvelles clans
fon ouvrage intitule: Firmamentu)n Sobieskiiwum , pu–
blie en t 690 , avec des cartes dlejles : le monoceros
& le camelfopard, OU giraffe, qui avoient eEe propo–
fes par BartCchius, le feli tans d'uranie , les chiens de
chalfo qui repondent au Jourdain de Royer• It petit
lion. le lynx • le renard. avet l'oye • qui repondeat
au _fleuv~ d u cygre , l'ecu de SobiesUi , le lezard, le
pec1t mangle & le cerbere.
Dans les caries de Flan1fleed on trouve encore le
mont mfoale' le rameau qui repGnd a ct:r0ere ' le
cceur de qiarles II , la petite croix , erof1ers , & le
chene de Charles H •, que l'on diminue aujourd'hui •
comme nous venons de le dire, & qu'on le contente
de placer fur le rocher du navire. Toutes ces conjleZ–
/ations font peu apparentes, on en fait rarement ulagei
ii onus fuffit d'avoir cire Jes auteurs 0L1 ii en ell: parle.
Maniere de conno'itre !er conflelfations. Je fuppofe quc
dans une foiree d'hyver, au mois de j anvie1' ou de fe–
, on foit .dans un lieu degage v rs ks fept ou
.u1t heures du fair, on verra du cote du midi la grande
conjlellation d'orion; elle eft for.mee de trois ecoiles cle
la feconde grandeur, qui font fore pres l'une de l'au–
tre , fur une lig1~e droice , & dans le milieu d'une
tres-grande quadrilacere ; on en voit la forme dans la
jiigure 19 denosplanchesd'Ajlronomie,, Bttppl.; & quand
je ne l'amois pa5 donnee, il 1.:tt impoffible de mecon–
noltre cecte conjlellation fur les caraCl:eres que jc: viens
d'indiquer.
Ces trois etoiles , qu'on appelle , le baudrier d'orio11,
vulgairemen t !es trois rois ou le rateau , indiquent par
lellr direction ' d'un cote firius , & de l'aucre les ple–
'iades. Sirius , la plus belle eroilt du ciel, fe fait re–
marquer par fa fcintiHation & fon eclat ; elle efl: du
Cott: de !'orient OU GU fud-e(t , par rapport a orion.
L es· plfiades font -du coEe de l'ot:eideflt, en tira'1t vers
le nord; c'efl un ,grouppe d'etoiles qui fe diftingue f~cilement; ii efl:'d'ai lleurs fur le prolongement de la
lt–
gne. menee de firius par le millieu des etoilt;~ ~u bau–
d(ier-d'orion; & la dircCtion de ees trois eto1ks du
baudrier, qui tend prtfque vers les plf~a?es, ou un
peu plus au midi, les fera eonnoi:tre a1femenr; elles
font fur le dos du caureau .
.//ldebaran ou pa!iliCium qui forme l'ceil d~ taureau,,
efl: une ecoile de la prirniere grandeur'- fituee fort.pres
des plt'i_ades, fur la .~/!}ne m; nee dS l'epau!e ,.oect~e_n­
tale d'onon. y aux ple1ades. .Precyon 0t le ·pem -ch1en,