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3"0'C1 .

C

Ff

.

C H :X

ms

1

&

po'rte~$'

(ur·

Ull

pedic uJe cylindtique•.cinq

a

fnt

d'etreS qui repugnent entr'eux

1

dt fuiv ie

3VtC

faveur;

:fois plus court, attache aux branches foui un angle·

&

aucun des ecrivains modtrnes qui la fuivent, n'a

de 30 degres d'ouverture.

.

• .

pu encore noos donner une bonne raifon du motif qur

De l'aHfelle de quelques-unes des feu11les fupeneu- lt:s engage

a

la prfferer

a

d'autres beaucoup plU$ fim-

res

fort

une fleur folicaire, longue d'un pouce

&

de- pies

&

plus . narnrelles. Tous Jes caraCleres de cettc

n'fi, verd-jaunacre, portee fur .un peduncule cylindri·• plante ayant un rapport intime avec Jes anones, nous

que une fois. plus

~ourt

'.

qua~re

fois plus

c~une

que avons· cru devoir la placer dans cette famille,

&

l'etoi.

]es feu illes·, epanou1e honzontalement de tro1s pouces goer, .comme la nature nous l'indique, du pavot, du

d'ouverrurc.

" tilleul

!

du giroflier, &c.

"/loyez

nos

Families des plan.

· E11e·ell: hermaphrodite polypetalc, pofee au-dolfous•

tes, ";!Olume 11. page 365.

(

M. A

DANSON.)·

des ovaires

&

caduque. Elle confifre en un calice' ou.

§

CHAMPAGNE,

C

f. (

ttrn1e de Blafan. )

piece

verc horiz;ontalement • de fix

a

nellf feuilles epailfes ,. q.l1i occupe au bas de l'ecu' deux parties de fept de

verdatres, difpofees fu r trois rangs, chacun de trois

fa

largeur; elle efr rare.

feuilles,

&

en une corolle de fix

a

neuf petales verd-

La

champagne

eft auffi nommee

plaine.

jaunatres, difpofes auffi fur trois rangs. elliptiques ,

1

Orgerolles de Saint-Polques en Bourbonnois;

de gi1e11·

pointus

aux

deux extrernites' trois fois plus longs

/es

a

la champagne.d'or'

(lit

lion naijfant de

meme

fur gueu–

que

larg~s

&

rapproches fans s'ecarter, Au centre de

/es.

(

G. D.

L.

'!'.)

fa

fleur, s'eleve une efpece de difque cylindriquc ,

· CHAMPE, f. m.

(Hi.JI.

nat. Botaniq.)

nom Java-

porcant

a

fon extremite inferieure 30

a

50

etarnines nols d'une

autr~

efpece· de champacam' qu'il ne faut.

fres-court~s

a

antheres (pher.iques, verd-jaunatres,

&

pas confondre avec la precedence. Rumphe en a fait.

a-u-deffus 40

a

50

ovaires fphero.ides feffi.les' dif17ofes graver une tres-bonne figure quoiqu'incomplette.

foU!~

C'O

epi.

'

Je

nom de

fampacca

&

bonga jampacca,

au

7JOfume

]J•

L'alfernblage de ces

50

ovaires forme, en mt1rilfant ,. de fon

Herbarium Amboinicum, page

199,

plancbe

LXVJ/,

1:1ne efpece d'epi ovolde, long de cinq pouces, une Les habitans

d~

J ava l'appellc:nt

cha•1pe ;

les Malays

fois mains large , done ch'aque ovaire ell: .feffile fphe'-

rsj ampacca ,

les Portagais ecrivent

r:hampacrn,

Jes Ma.

foi'de', d'un pouce environ de diarnetre, verd d'abord, ca!fares

tsjampagga

&

bondu eydja;

ks habitans cl'Am-

cm(uite jaune blanchatFe,

ferne

de tubePCU\eS, etoiJe ,

i:10ine

.coppn puckuri ,

C'efr.a.dire, fleur jaune. C'efl: J'u·

Ori

ecorc~

ep:iilk de deux Jignes de diarnetr.e--,

a

une

'Ilaria

de

Brcyn,

&

le

michelia

2

tsjampaca, foliis lan-

]o~e

s'ouvrant par

le

cote en une vaf11e,

&

contenant

ceolato 07Jatis

de M. Linne , dans fon

Syflema naJtlrte,

flX

a

huit grains

OU

pepins arfg·uJeux a• trois.

Oll

qua-

edition

I 2 ,

page

374•

.

« e faces , rouge incarnat anterieurernent,

&

noi~atre

.

L e

champe

differe du champacam par Jes caraCleret

au-dedans' de trois a cinq lignes ·de dianrntr.e.

fl:ivans:

1".

ll n'a guere que la hauteur

d~un

pom-

Cull11re.

Le

'bampa{am

croit communement all M a- mier dt trente pieds ,

a

crone tres-haut, couronne par:

lab~r,

"dans Jes terres fablonneufes. II ne commence one petite cime, compofee d'un petit nombre de bran-

a

fleurir que treHard, c'e!l-a-dire , lorfqu'il eft deja ches.

2°.

Ses feuilks font trois fois plus longues .quo

vieux; m:\iS ii pone

d~ux.

fois l'an.

larges , plus pointues , verd-gai, portees fur un pedi-

f?<_ualiti~.

Toutes fos parties ont une fovellr amere. cule huit

a

dix fois plus court qu'elles ,.

a

douie

a

acre, afrringente,

&

une Qdeur legerement aronl<!tiqne.

treize paires de nervures. 3° . Ses fleurs

forte.nt

com-

Ses fleurs, fur-tout, repandent une odeur fuave, com· munement deux

a

deux de l'ailfelle de chaque feu i!Je,

parable

~

celle du lys, mais beaucoup plus forte.

de drnx pouces au plus d'ouverture, lorfqu'elles font

.

Uf(lf;e~.

f/ecorce

de:

fa

racine

fe

pile

&

fe reduit epanouies '

&

accompagnees d'une feuillt: Uhe ·fois

avec Ill lait e.paim en

for.me

de pate ou d'emplatre, plus courte.

4

°.

L<"s ovaires

forit

au nornbre de diit

qu'on applique lur les tumeurs que l'on \feut faire

a

quinze au plus ' ralfembles en un epi•ovoide de trois

abceder. C,ette men1e ecorce fe

dannc~

en poudre clans

a

quatre pouces c\e longueur.

5°.

Chaque c;ivaire e!t

l'eau , haude, pour rappeller les menfrrues. aux frm- ovo.ide , communernent taille en Fein , long d'un pou–

mes ,

&

paur taciliwr les acconch.emens", mais albrs ce, comrne pedicule, de moitie moins large,

a

ecorcc

ii

fa.ut

en boire une plus grande quantite. Les Ma- epailfe d'une ligne.

·

:

]abares font fur- tout un grand ufage de [es fieurs ; ils

€ulture.

Cet arbre ell: commun .dans toutes Jes ties

'in tirent \ par la di (tillarion, line .eau tres-cordiale. M oluques, ou

ii

ell feme par les oifoaux qui rcpan-

L'huile , dans laquelle oo les a. pilees

&

rnlfos en de- dent

1=a

&

Ia

les graines des frpirs; qulils ont manges,

coction , ou bien au on k s a· lailfe· infufer pendant On le cultive auffi autollr des maifons

&

dans Jes

quarante jours au foleil, fen

a

frone.r la tece pour la champs. II ne vit pas long-terns,

&

s'elevc commu–

tnigra1ne, ks yeux, & les pardes anaquees de la goutte.

nement tres-haut en formant une cime etroite

&

ir-

·R emarques.·M.

Linne comrnet plu!ieurs fames elfen- reguliere.• On l'ecale dans

fa

jeundfe afin de le rcn·

tidies au tuiet

de

cette plaote. D 'abard ii dit que fon dre nain

&

de lui faire etendre fes branches horizon–

caiice n'a que· trois feuilles , que fa corolle en a quin- talement ;

&

on lui calfe de terns en terns des btan-

ze .

&

qu·e Jes fruits ne contiennent que quatre grai- ches pour en epaiffir la cime.

.

tie•.. S'il a

h1

la defcriptian de Van-Rheede, certaine-

Il

.fleurit

&

fruClifie communement toute l'anilee,

'. rnent il ne

~'t:!l:

pas donne le terns de l'entendre ,

&

mais ii fe repofe pendant plufieurs mois de.· fuice.

ii

l'a interptfo! dans un fens tout-a-fait ·contcaire

a

cc-

QJ1alltis.

Ses fieurs ont une .odeur. de l)atcilfe, ·

Jui

qui

ft;

prffente naturellement,

&

qui ell: exaCl:e- mais

Ii

forte, qu'elle n'efr agrfable que de loin·,

&

tnent conforme ace que

no~s

avons obferve par nous- qu'elle porte au cceur lorfqu'on la refpire pendant

roemes fur

Cetce

plante. On ne voit pas

e~core

de rai- quelque terns;

&

comme

c:lle

a beaucoup rnoins de

fon folide

po.ur

laquell_e cet auteur a change le nom force dans ks jours fereins que dans Ju tems de: P.luie,

indien

d~a.mpacmn

de ceu e plante , en celui de

mt'cbelia,

on les fent alors plus volonriers. Cem: odeur agrea·

que nous· avons fop-prime , pour l'appliquc;r

a

une

-ble

ne fubfifte pas long-terns, rarcrnent dure-r-ellc: au–

plan.te

qui n'a aucun oom.

,

dda d'ul) jour

&

d'une nuit; elle palfe cnfuite

a

eel.

Au re!le,

le

champaca

a ete )?lace par M. Linne le du foin, qui

d~vient

dffagreable

a

mefllre qu'elles

dans

fa

clalfe

i

3

de la polyandne , avec le nenuphar •

fr

fechent.

11Jmphoa

,_

le

gir.of

!ier·,

caryQphi/Jus ,

la

mentzela,,

le t ii-

.

Ufages.

Les M alays

&

tous Jes autres peuples ha–

leul ,

1ilia ,

le pavot,

pt.tp_a·vcr,

le caprier,

C,apparis ,

le b1tans des

M·oluque~ ,

tant hommes que-femmes, font

cifre ,

<if/tis.

la renoncule ,

ravunculus,

&c. qui font un grand cas de ces fleurs , done la couleur jaunc

aucan_t di:: genres, non pas de la m6me famille , mais fait un effet agreable au milieu de Jeurs cheveu:x aux–

d'autant de families auffi ti.loignees qu'il

fe

puiffe

Jes quels elk s fervent d'ornement. Cet .ufage ell tres-an–

\lnes des. autres ;

&

cependant la methode fexuelle de cien, fur,tout chez Jes femmes, qui cherchd1t par la

_M,

Linne> q1.1i

ralfemb.le

d'unt:

fa~.on

aufil bizarre tant

a

plairc

a

leur rnari. lJs Jes .fipan<;leM auffi dans lcut