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CHA

cbulilfes.

&

il ell retenu

a

demeure par !es vis des

ecrous •

t' t.

Les portans

7

,

7

,

peuvent etre tournes en dchors

plus OU moin! pou_r forct:t

ks

_cuiff~s

a

s'ecart~r.

On

peut aulli donner l'etartement neceffa1re aux cu1ffes en

proportion de la grandeur des malades , par

.le

moyen

de la queue mobile

b,

&c.

lignes pontluies, fig.

4 ,

pl. IV,

&

du portant

,jig. 5.

Toutes ces pieces font

fixees

a

demeure par ks chcvilles

&

vis qui lcur

ap–

partiennent•

. Les malades , en cettc lituation , nc pouvant fc

mouvoir ni d'un cote ni de l'amre, ne pouvant s'a–

vancer fur le bord du liege, ni fe porter vers fon fond,

fc trouvent limes de manicrc

a

etre examines fort fcrn-

puleufemc:nt. ·

·

Les femmes auxquelles ii faut faire:

de~

recherches

clans l'interitur du vagin ' fouffrent ' fans relifiance ,

l'introduaion du

fpt~ulum

(

Voyez

SrecuLUM UTERI

dans cc

Supplimenr.

)

propre

a

cc:t elfet.

II

ell:

con–

ftruit de

fa~on

que ks rayons de lumiere d'une lan–

terne appropriee peuvent etre portes d;ins le fond du

vagin. lls

y

font appercevoir les defordres qui l'affe–

Cl:ent

&

facilitent le moyen d'y porter Jes remedes ne–

cclfaires.

Maladies d11 piri11ie.

La meme lituation du malade

~

la plus naturelle pour examiner !es abces au perinee,

donne la plus grande aifance pour

en

faire les 011vcr–

tures.

Litbotomie.

Le malade pofe dans la meme lituation ,

efl:

encore difpofe de la maniere

la

plus folide

&

la

plus invariable.

Fijlule

ii

i'a11us.

L es malades, ne pouvant faire au–

cun mouvement, laiffent aux chirurgirns la liberte de

cooper' fans interruption' tout c;e qui doit etre

em–

porte. On f>eut encore les operer 'par derriere. en leur

faifa nt appuyer le ventre fur le liege,

!es

p1eds po–

fes fur le plancher. Dans cette lituacion, les cuilfts

&

Jes jambes peuvent em:

alfu~ttics

&

tenues ecaroecs par

des lacs qui lcs attachent aux montans de devaqt de

la

chaife.

Le

corps peut etre alfujetti aulli avec an lacs

qui , palfant en travcrs par-delfus

le

dos,

e{l:

ferre pai:

une boucle.

.

Accouchemens.

Dans les accouchemens fur le dos ou

fur le cote , rien n'eft

a

comparer aux avantagcs de

la

cbaife:

on !es trouvera knlible ment

li

!'on veut y

faire attention ,

&

fe

rappellcr les raifons quej'en ai

donnees ci-delfus.

Operation des extrimitis.

D ans les operations des ex–

trernites fuperieures , comme dans celles de l'anevrif–

me,

&

les amputations,

&c.

le

malade peut etre affis

verticaJement, iJ peut etre incline

a

volonte,

OU COU–

che '

&

etre maintenu en place par le fecours des lacs

gl11fans fur les tourillons fixes lateralement fur le chaf-

lis

du doffier.

-

Pour !es amputations des cxtremites inferieures, le

malade pe\lt etre pofe dans la liruation verticale ' in–

clinee OU horizonta\e , le mcmbre

a

c;ouper etaat en

faillie

&

appuye fur le portant

'l

de la· tringle fixe du

fiege ,

pl.

Ill,

fig.

1

&

2 ,

pl. I//., jig.

1.

On ne dit rien des avantages que l'on peut enc'ore•

tirer de la

chaife

pour' la re.dutl:ioa des OS

JUXCS'

OU

fraCl:ures. 'on comprend a(foz qu'elle peut ecre pluspro–

pre

a

cct effot qu'aucun lie que ce foit' fur·tout' pour

la luxation de la c.uilfe ou Jes fortes exte'nlions

&

con–

tre-extenlions font necelf'llires' foit par les moyens

lim–

ples ,

&

par !es compofes qui peuvent trouvebJeur

point.d'appui aux tringles du doffier

&

du liege.

Au re!l:e, quoiqoe cerce

cbaife

paroilfe oxtrernement

compofee , touces fes parties , confiderees chacune en

particulicr font reduites

a

ht plus grande

fimplicite.

D'ail kurs on n'a pas precendu la rendre d'une utilite

ii

gcinerale que l'on ne pu·iffe s'en palfer dans tomes

Jes operations auxquelles elle eft clefiinee. On n'en peut

recommander abfo\ument l' ufage que clans les hopitaux ,

particulierement dans Jes hopitaux des armees' fur–

tout dans ceux que l'on nomme

ambulans,

dans ks de-

CHA

2

93

pots

delliries

a

faire les operations Jes plus urgentts

~

&

dans les vailfeaux de guerre , oil ks commodites

!es plus necelfaires aux operations m anquc:nt toujours.

Le tranfport d'un ble!fe de difiinetion, apres•unc

ope–

ration capitale' peut

fe

faire fur la meme

&haif-e.

a'ved:

des menagemens qui Ile fe

troavent pas dans lcs bran–

cards ordinaires. Ce font ces vues principales, ks phis

dignes de l'humanite, que )'auteur a eu¢s dans la con–

·ftruGl:ioo de cette

cbaife.

C'ell dans ces oas generaux

ou , tous

c~ux

qui l'oot bien conlidere, en ont cru

l'ufage indifpenfable. De plus

ell~

peut fervir de lit

de camp

a

tout officier capable d'en faire la depenfe.

~ant

aux cas particuliers , !es plus grands avan"

tages de cette chaifc fe

trouvent dans

l'examen des

maladies de la vulve, du v·agin

&

du col de la ma–

trice.

·

Les chirurgiens, qui font dans le ca.s de vifiter fou –

vent

les

maladies particulieres

a

ces' parties , Jeii'lblent

d-0nc ne pouvoir

fe

difpenfer de fes

avaotages; mais

dans ce cas , ii leu'r

fuffir

de l'avoir limple

&

redui–

te feuleaient

a

cc: dc:rnier ufage. On n'a befoio

alor~

que des portans qui font adaptes aL1x bras de la

chai–

/i

;_

Ii

l'on

veu~ s'~pargrier

la depenfe des fteaux

&

frs

regulateurs, on peut fe

fervir de cremailleres ordinai•

res done tout le rtronde connoit J.'u.fage Clans Jes

fau–

teuils appropries

a

la commodlte des rnalades

&

des

convalekens.

(Memoires d1 Cbimrgie, par M. G.

AR•

NAUD ,

membre de

la faciiti des cbin1rgims de Landres.

)

CHAIS2 (LA),

en

Be.1ujolois,

(

Giogr.)

tres. beau cha–

teau dans la paroilfe d'Odenas en Beaujolois, foigneu–

rie erigee

~n

cornte en

171

:!.

Ce lieu a donne le nom

au P. de la

Cbaift,

cohfeffeur de L ouis

X IV.

On ne

trouve cet endroit el-ans aucun ditl:ionnitire

geographique. (

C.)

§

CttAISE·.DtEu'

011

CH'rnE'-DIEu

(

t.11) , (

Giogr.

)

Cafa Dei,

petito ville d'Au1.>t!rgne

a

fix

lieues de Hriou–

de' q ui doit fon origine

a•

un celebre monafi'ere

de'

benediCl:ins etabli par faint Rober-r , Auvergnac, en

1046. Le roi Henri l'frigea en abbaye en

I«:>5'1:.

Fl

y

eut folls le Pape Leon

IX.

jufqu'a

3do

'moines. L es

hu·it premiers abbes font <;:ornptes parmi· !C's faints par

tous

les

hifi:oriens de

I'

Auvergne.

Pierre, fils de Roger , depais Pape Cle01ent-

VI,

y

avoit

ece

moine,

&

y

clioili~

fon t<imb<!:l\l: ii fot

profane par les Proreftans , q•ui burenc dans fon cra–

ne. M . Soanen, celebre

predicat<:"ur orawrien

fous

Louis

XIV,

depuis iiveque de

Senez', y

fut iohume

en

i']4 L

L e cardinal' de Richelieu , en eiant

abbe,

l'unir

a

t·a congregation de

faint

Maur.

'en

1640.

Le premier degre de l'eglife', qui

elf:

tres-vafte,

ell:'·

trente . pieds plus haut qme le' fommet· du r ·uy-de-Do–

me.

(C. )

CHAI.,EMIE, (

Lttth. )

an·cien mot Fran\:ois qu'on•

trouve quelq,uefois pour le chalumeau,

ou

nleme pour

fa

mufette.

II

n'efi: pfos en ufage.

(

F. D.

C. )

§. CHALEUR .ANIMAllE. 4

Phyfiol'ogie.·)

Q§diqu'il

y

a1t un long article fur cette matiere dan'S

le

DW.

raif. des Sciences

,

&'c,

ii y a cependant' des additions

effentielles

a

y

faire.

'

La

chaleur.de

l'h<i~me

ell: a-peu--pres' cfe

97

degres

de Fa

hrenheit,

a

eh 1uger par l'urine

~

par le lair.

Elle ne d.evient pa:s fore d-ifferenfe nr 'pJr l':ig.e ,

01

par:'

d'autres crtco'n'fi:ances. Elle n'augmente dans l'a:nhnal vi–

vant que d'e feize

d'Cgres

de Fahrenheit au plOs. Dans.

!es fievres , elle ne paffe guere 168

&

1'10.

On a un

exemple oll' elle etoif de

113.

Le fang eel:

Ii

pell

ca–

pable de prendre un degre de

cbaleur

plu's confidera–

ble '. que dans une armofpherc· beaucoup 'plus chau–

de, 11 refte au-ddfous du degre de la

cbaleut

de cette

atmofphere,

&

que le cherrnornetre d'efcend dans. la

tbaleur

de

128

degres, obfervcie au folcif en Carnline.

Dans Jes

bains etc

1-a Finlan<lo, !'air cft

~67

de

Fahrenheit,

&.

le fang

a

ro4.

.

.

Une

li

forte _chalmr

incommode v'1vl!n'tenl, l'e v1fa–

ge palit, un fentiment defagreable

fe

fait fencir dans

Jes doigts'

&

on preod

ma!

avant de peril') ce

~ui

:it-