i84
C E R
eri a
pu
q~tooir
£ette varjete: on tr,ouye quelquefois
fl~s
feuilles panai?h<ies
fur
!es mah;ilebs ; e11
enlevan~
Je
bou~GIY
qui
e(I:
a
l'.infc;_r,tion p'une de
CC~
feu_il_lcs,
&
l'ecujfoAnanc fur h11-men1e ou
fur
P!'J
autre IUJCt ,
f,m
peut fe procurer des
rnahalebs paAaches.
. Les ea£alegues Iiollandois nous offreot plulieurs
a.r~
pres fous
le
nom de
arifier
;
mais ils
fo
rapportent
~
dilferens genres, panicµliaremeot au
geor~
malpighia;
Jes cjeux premieres s:[peces de qialpighia j:le J.,innre_us
donnent un fruit acide", re!femblanc beaucoup ;iµx"ce-
1ifes ; la [Jlalp/ligia des Barbades
d\:
cu)iivee dans ce
pays pour fon fruit; ce font des ar1'ircs de ferre--chau–
de. (
M.
le
Baron
DE TscHOUDI. )
.
l
§
CE/UfINUM,
(
Hijl.
anc.
Ditli~n.
raif des fa.ien–
ces'
&c,
tom.
n,
P4l·
813 ,
Jifez
Ul'inum vejiiment1mi ;
c'citoi~
un )labit coµ)eur de cire, c'e!l:·a-dire , d'un jau–
ne-pale, tomme s'>Kprime madame
Da~ier,
fw.
l'E-
pidicus
de Plaute.
·
1
'" §
CER
OP
HOROS, lifez
ffrnopboru1J!,
car
ar–
nopboros
figpi(l.e un homme qui flOrte une coupe ou
-¥ale
~
bair-6;
&
cernophornm,
une danfe de gens
te–
nant des coupes daris !yum mains, une cjapfe d'ivrn"
-gnes.
Leltres fur l'f,ncyf,lopidie.
.
c. i:
:ER.OI:lE;ros, (
Mtifiq.
in/Ir.
des
anc.
)
011
trpuve
quel
qui:foisle mot
cerodctos
13~ur
ifldiqu6r le !iffier de
Pan, pari;e qu'il etoit anciennenwnt forme de plulieµrs
tuy~µx
jpints avec de
};i
cirti.;
&
rernarquez q:11.e ph1-
fieurs .auteurs attribuent l'in·Vll!lfliqn de cet infl:rumerit
&
Ma-rfyas. (
F. D.
O.)
_
.
§
C~RVEAU,
(
/lnatomie,
P,h):Jiolqgie
)
;Neus oe
parlprpos ici que du
cer·uea11
'en
·genera!~
res
pa.rtie"s
tr911vi:ront Jeµr place.
I
~e
vifcere S'etend
a
tOuteS
)e5
claffos d€S 3flif!1aUX
1
mais l"ar un9 gradariqq continµ_tille. Depuis.
l'~on;im~,
done
le
amueau
ef\;
le
p\t1~
grand
&
1e plus cpmpofe,
jufqu'a1.1x
infoCl:es , ii . diminus:
c;~nrinu~llernenr. Le~
~iteaux
l'ont plus g rand que lesquadr;Ppede§.
&
~eux:
i;i
iQfi·riement plus gran_d q,ue !es poill;"oos.
1
Darisr les
"nfoCl:~,
C6 ne font que sleux t,>Otics -tuh>c;rcuh:s,. dans
lefquJ)ls
fti
ter.mine la
mpel~
de !'epine: Q_uelques co–
quillages·
&
animallx mari ns n'ayant pain,t de jteri:i ,
-Ile
p~uvent
pas av-0ir. 'sle
f!WCPil/!t ;
ils ,om cepeodant
tl[}e efpe<:e
.;\~ ·
m0iille 6pinive
&~Qlme
\e,Jievre marin.
D'autres petits ·animaux
aquatiq11e~ n'~n
·ont auc;.un ve–
ftige, comme !es polypi:s_ ..
le~ ~mies,
!es etoileL& ks
animau" mi¥rofoopiques,
•
.
Nous avpns dit que l'hoq01e a le
cerry1.auplus,~a
jle
que tous les animaux; on l'.a cppte!le. II
y·
a en
effot
\:!~~
l)nges
don~
le
Cif'rJffill
.en: au poids du corps
enrier, comme
1
a
24.
II
y a encore
d~ · }'1&'it~
oifeaux
dont le
~erveau
eili a\ol poids de c0ut le
cor.ps, ,c0mme
1
a
27.
Dans l'homme, cette propqrtion
oil dans !'en·
fant de fix ans , comme
1
a
~2 ,
&
un pe-u plus pe·
rice dans l'adulte , comme
1
a
25_,
jufqu'a
30.
Mais l'hom·me
efl:
fort
gras en comparaifon du pin–
~on
, du ferein
&
~u
linge; cette graitfe etant liquide
dans !'animal vivanr, ne peur pas er:re confi,de11ee com–
me faifant
par~ie
de-s folides du cqrps humain. D ans
i'homme
ama~gri,
nous fon:imes perfuades que la pro–
por-tion du
cervum
au re!le du corps,
feroi~
beaucoup
plus
confiderabl~
.
Sa fu b!lancre e.O: plus !Pef!ipte que l'eau ·: on a ob–
ferve qu'elle devient plus legere avec !'age,
&
qu'elle
tfl
m!s-legene dans Its faus ; ii y a beaucoup d'hui-
Je dans le
urvea11.
.
D.ans
l'homme, l'encephale reffemble
a
une ovale
fort epailfe; daos Jes poiJfons , ii ea tres-applati' ii
n'a qu'uoe Hos-petite hauteur,
&
ii Jui manque plu–
lieurs des parties qu'il a clans l'homme. Les oifeau:x
l'ont pl\ls compofe, rpais ii y confe<ve d_es re!Tumblan–
"es c;on(iderablos avec le
cer.vea11
des ppilfons, comme
la cavite particuliere des couches opnq,ties, le clffau.t
du eorps c-aUeux. Les quadmpedes !'one plus reifem–
blant a· celui de l'homme. II ell furprenant qu'il s'eloi–
gne
davanra.ge<lu notre dans
le
chien' qui paroit etre
un des
plll5igtelli6eQ!i <Jes quadrup.ecjes, Get animal
CER
n'a point dll glande pinea)e. (
fl. D.
G. )
CrnVEAU DE MER ,
f.
m. (
HijJ.
1ia1.
Co11cbyliolog.)
On voit
.au
,'J)o/11me
XXJ!l,
plancbe
XCI
du
Recueil
d'
Hijloire vaturel!e,
la figpre
de,
quatre efpeces
dc:.cer.
{Uea11
de
mer ,
i:'.l!fl:-a-dire,
<;le
ces polypices de mer dont
la charpente pierreufe e!l: plus conliderable que la- par·
tie
anil.Jlll~ gel3~ine!Jfe
qlli la recouvre,
&
route !illo–
pee e11-dellt1s de ligAes ondees ,
en~ourees
de cous co.
tes d<;: fl:ries ou d..e
lil)ons tres·non1breux, qui rayon..
nent autour
de
ees lignes.
C'efl:
iiU
fond de i:es lillons que logent les tetes
de
.jj>olypes, done !es bras ou filtts rempliffont !es
!l:ries
Gtll
nyonnen< ou qui partent du
Ci
lion onde, cemme
9'un centre, en fone qu';naant de
Ii
lions ou cje lignes
principales indiquent aut<!nt de tetes de polypier.s dif.
ferens qui,
qttoi.~ue
fepares par
le
haut font 1·e1>nis
.enfemble par
ktir
partie inffaicurc.
Le
cerveau
de la
figure I,
vient de Saint-Do111ingue
0
ii a! jufqu'a quinzc
a
clix·huit pouces de
diame.tre;
fa
furfai:e
dl:
comme rnammelonnee, ce qui lui a fait
.donn~i:
le nom da
cer'.Jmu
t11bermlwx.
Celµi
de
la
figure
4
differe du premier , en ce que,
!es i:avites
de
fos lillons font plus grandes,
&
Jeu[s
lamgs ··plus faillantes; ii e!l: comn:iun , non pas dans
ootre Ocean, mais clan&
la
Mediterrannee.
.
L~
troifieme efpece de
cer'Vea11 .repreli:nree
m
ddl\ts
l
J a'
figur.e
2 ,
&
de c9te
a
la
fit.11n
3 '
.t:!l:
d~la mer
de
Saint·Domingue, elli:
a
Jes lillons plus
along.esI'll
ks
{lries plus
I
rges du double que clans la
pTiemient
ef–
pece. ( M.·
ADANSON . )
CERVELAT,
(Luth.)
efpece d'infrrume1H
a
an–
che , dpnt on
,fo
1
fervoit
ci-de~ant,
&
qui
n'~voit
en
tour que
5
pouces de loog.
Voyez fig.
12
~
pl.
I//
de
L11tk. 511ppli111.elll.
Les huit trous marques ilimplea1ent
par un cercle fur le collet fuperieur de
l'lnfl:ru111~n~
,
font la pour inOiquer ,que la piece de bois qtti (orme
le corps nulme
cl
u
cer·velat,
eli p.ercee clans
fa
longueur
de_huit trous qui fe communiquent, en forte qlle quoi–
q ue l'in!l:rument oe foit long que de cinq• poucei;, ii
donne Ce.pendant
UO
tQ.flauffi grave que s'il etQit long
de huit fois cinq pouces, ou de .trois piecls quatri: pou-
.
ce~;
ces
hui~
trous font c:aches fous le
collet.fup~ieur,
&
encore foigneufement bo..iches avec des chevil es.
Les trnus latoraux font repandus
~a
&
la
fur
lt:
corps
de i"in!l:rum.ent,
&
repondent ·aux differeos canaux in–
.terieurs ,
e,i:
c'eft ce qui leur clonne
l\Il
;iir de defo r.
dre. L es trolls
ma~qu6s
6
& ,
7 font
doubl.eJ;, qu i–
qu•;ts ne prodt1ifent ch:\cuo qu'un feul ,too, parce
qu'ifs repondent
a
cleu:i: differems .canaux interieurs, LeG
trous
11 , 12,
i
3
&
14,
rnarql!es 1imp1ement par des
cerc'Ies,
font derriere
l'inflrnment
&·
fourn i!font Je5
tons les
phis
graves; Jes rrous lateraux ·etant pres les
uns des autres , on. en couvroit pluG.t:urs du meme
doigt; enfin, le
fon
fortoit ·par un trou fait expre5
dans le ccrllet inferieur en
D-~
&
par !es qu.atre trous
latfraux C.
Le
cerve/at
ne produifoit pas plus de toms dif.ferens
qu'il n'avoit de
tro~lS
larerauic ,
&
Je
fon en etoit afTez
frmblable
a
celui qu'on produit en chantanr avec un
peigne eoveloppe de papier. (
F. D.
C. )
§
CERVELET, (
A11ato111ie. Pfoyjiologie.
)
Partio de
la moelle (enfitive eaferme dans le crane. Cette
<lift
in–
Cl:ion fe
trou\fe dans ks quadrupedes, !es oifeaux, les
amphybies
&
!es poi!fons. On le di!l:ingue du cerveau
par
fa
place qui efl: roujours poflfrieure
Oil
inferieure,
&
par !es coloones
0
medullaires parciculieres qu'ilfour–
nit,
&
qui fe joignent
a
celles du
cer~eau.
Nous ne
le
trouvons pas plus foltde que le
r.er·
vean '
ii a meme plus de fubft:ance corcicale ; ii en
conframment pJus pecit que le cerveau • mais d:ms une
prnporcion tres-difference.
JI
a le plus de volume dans
I.esfouri$, oU. le
ci:r~cau
n'e!l: que double du
cervelet.
D
ansk s oifeaux ,
fa
pr-0portion au cerveau e!l: CQ111iderabk.
C'efl:
fur une conjeCl:ure que l'on a ecrit que
le
ur–
'IJC!et
fournit ks nerfs vitaux ,
&
que
le
cerveau don–
ne najJfance aux oetls
q.ui... fervent au-x.
fonction~
nc–
cdfaires~