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23q

CAR

rer.dent

apres au taCl: , rdevees

en

del1'ous de cinq

ner;

vures rayonn<1ntes

&

portees fur un pediculc cylindri.

que egal

a

leur lo!lgueur ' arcache

horizont~lerpent

aux

tiges

a

des diftanCt'S de crois

a

quatre pOUCC:S,

De l'ailfelle de chaque fruille fort une vrille

fim–

ple, egale

a

fa

longueur'

&

une

a

deux fit:urs fe–

melles; les males font rafft"mblees en corymbe au nom–

bre de trois

a

q uatre' jaunes ' tongues de

fix

a fept

lignes' portees fur un pedicule dt: meme longueur' de

forte qu'eiles font dt'UX

a

trois fojs

plu~

COUrtes quc

le

pedicule des fruilles.

Chaque fteur eft monopetale, reguliere, pofee

fur

l'ovaire clans les fieurs femelles. Elle confi!l:e en un

calice 11erdatre

a

tube evafe' ouvert prefque horizon–

talement, partage jufqu'a fan milieu en cinq divifions

triangulaires menuc:s , alongecs, recourbees en-deffous,

&

en une corolle une fois plus longuc, jaune,

a

tu–

be evafe de meme

&

partage jufqu'a fan milieu en

cinq divifions elliptiques , pointues, une fois plus ton–

gues que larges, ondees fur leurs bards ; !es Aeurs males

p ortent chacune fur le tube de la corolle troi filets di.

flinch

tr~s-courcs ,

couronnes par des antheres jaunes

reunies enfernble

p~r

les cotes ; !es lteurs femelles ont

«U ·delfous d'elles

U[J

OVaire OVO)de alonge egal

a

leur

longueur

&

portant en-ddfus un ftyle court couron–

oe par trois !l:1gmates en demi-lune ' epais ' veloutes

for leur face interieure; la corolle porre rrois petits fi.

lets fans aoth, res qui font des apparences d'era1nines.

L'ovaire en murilfant devient une baie ovolde ob.

tufe, tongue d'un pouce

&

demi, de moitie mains

large , verd-blanchatre, relevee de quelques pointes

coniq<1es '

a

ecorce epailfe . charnue'

&

a

chair vc:rte

aqm:ufe , partagee interieurement en trois loges qui

cont1ennent chacune une cinquantaine de graines elli.

pt1ques blanchatres , tongues d'une ligne

&

demie, at–

tachees fqr d ··ux rangs hori;rnntalcment dans les an·

gks du centre dq fru it.

Culture.

L e

cari11ti

crolt communement fur la cote du

!\1ala ar au bqrd des forecs autour des buiffons , fur.

tout aupres cle Cochin ; ii

e!l

toujours verd

&

char-

ge

de fleurs ou de fru its,

.

f<!!alitis.

T qutt:s !Cs parties ont une faveur l\queufo

&

aim:re,

Ufages.

Ses fruits ne

fe

mangent pas.

L e luc exprime de fes feuilks ft: donne interieure–

rnent

a

la dofe d' une once pour chaffer le venin

&

pour

d iffiper !cs coliques venteuti:s, Ses fruits piles

&

mc–

Jes avec le lait de vache , ou cuits, appliques en ca–

taplafme fur la rete ' fonifit nt 111 memoire ' appai li:nt

l es vcrtiges

&

Ill phrene!it:. Toute la plante pilee

&

cuite dans le beurre avcc le

pal r11edecet1

produ1t

le

me

me effh,

R emm·que.

Cette plante a beaucoup de caraCl:eres qui

•a

rappC<>chen~

du mdon, mais elle en a alfc:z d'autres

pour en etablir un genre particulier clans la

fa

ille

des bryones

Voy.

nos

Fami/le;

de;

planteJ, volume II ,

t ag6

138. ( M.

AoA NSON. )

CARI N

US , (

Hi.ft

. Romaine.

)

deligne Cefar par fon

pere Carus , reunit

tOll~

le vices filnS melange d'aucu–

nes vertus. Avare,

&

cruel par avarice , ii fuborna

des delateur$ ,

&

k s plus innoc:ens fo rent condamnes

;i

la mart pour s'enrichir de leurs depouilles, L .1 fain–

tete dt: . mariages foe prophanee par les attentars im–

pudiques. _T ant d'exces ne rellerent point

im~unis

;

!I

fu t alfaffine par un tnbun du peuple dont 11 avo1t

enlevc! Ia femme; ii ne regna que deux ans conjointe–

ment avec fo11 frere qui n'avoit aucun de fes vices.

( T-N.)

• CARlSCO, (

Geog,r.

)

ile d' ,'tfrique, appellee par

t!rreur

CAl\ISt O ,

clans le

Ditfionnaire raif 4e.s Sciences,

&c.

J/oyez-y

ce demier mot.

<;A R LOWITZ, (

Giogr.

Hi.ft.

)

bourg de Hongrie

fo r le Danube

a

deux heues de Peterwar<1din ; on.

y

voit encore des ruines de temples ; mais ce lieu n'e!t

b ien comiu que par le fameux traite de paix conclu

~ntre

la Pot'_fe Otcomane, d'une part, l'empc:reur ,

CAR

le

roi

de Pologne, le czar de Mofcovie

&

ks.

Veni.

tiens de l'autre , en -1699.

On voit unc medaille du czar Pierre , frappee

a

cette occafion , ou d'un cote e!l: la tete du prince

Pd–

trns-Alo:ievick M. D. miftrntio11e Div. tzar 111ngn111d111t

Mofcovi.e:

fur le revers, Mars portant un trophee ,

prffente au tzar affis fur un crone, 11JJe femme cou–

ronnee

d'une

couronne rnurale qui le pro!lerne devani

le

prince' la paix

a

cote la relcve

&

le

prince lui

tend la main; l'infcription qui

dt

auteur du revers

cft

prife

de

Claudien,

f<!!a

vicit

vif/01 protegit

i/le

manu.

,

;; Son bras viCl:orieux protege les vaincus ,,. D ans

l'exergue, on lit :

vitfa

Afaf Mofchis

1696,

f n&la pace

an.

170 0 . ,,

Apres la prile d'Afaf en 1696,

&

la

paix conclue t n

1700 ,,

JI.

<J'hefaurns

m1mif111a1u111 mo–

d1r.

Nuremberg

1711, i11

fol. (

C.)

CARNABONS, (

/ljlron.

)

nom que l'on donne

quelquefois a la conftdlation du ferpentaire. (

M .

Pi:

LA

LA NDE.)

CARN ATE , (

Geogr.

)

royaume des lodes , borne

au midi par

le

royaumi:: de Grngi , au nord par ce–

lui de G olconde , au levanc par la cote de Coroman–

del ,

&

au couchant par le royaume de Canara.

Les

habirans di:: toutts ces cootrees font cxLremement lu–

per!l:icicux. L orfqu'ils fe marient, ou qu'ils ft: font per–

cer

ks

oreilles, ils font obliges de fe faire coupt:r deux

doigts de la main,

&

de les preiC:nter a leur idolc.

&

ils vont ce jour.

Ja

au tem ple comme en triomphe;

d 'autres coupent le n<"z

a

ceux qu'ils peuvent aura..

per: leur prince les recompenfe

a

proportion deQ ne'2i

qu'ils apportent.

ll

les fai t enfiler enkmble ,

&

on

Jes folpend

a

la porte d'une de

lem s

divinites.

L e

gouvernement n'ert gucre moms bizarre que

b

religion ; !es peupb y vivent dans.une efpeee de fer–

vitude : its ne poffedent aurnne tcrre en propre ,

e).

les ap partiennent tomes au prince, qui Jes

fa

it cul–

tiver par fes fujets : au Ct'mS de la recoJte, ii fait en–

kver le grain.

&

laiffe

a

peine de quoi fublifter

a

Ct:UXqui ont cultive les terres.

II

n'y a parmi ces peu pk s ni academic:, ni fcience ;

ils ont feu lement quelque connoilfance de l'afhonomie,

predifant

le-

echpfi:, avec alfez de jufleffe. Cangibou·

ran e!l: la cap1tale de ce royaumc.

(t)

C ARNATION, (

Peinlttre.

)

c'elt la coulem des

parties du corps hurnain qui font peintes

a

nud

&

fans draperie. L'imitation de cette couleur naturelle·eft

la partie la plus importante du. coloris ; non-feulement

parce que l'homrne dl: le premit:r

&

le plus bt'l ob–

Jet de la peinture, mais encore par la grande diffi .

culte qu'il ya de bien peindre !es chairs. L a coult:ur

des autres objets n'eft qu'accidentdle ,

&

ne tient qu'a

leur furface; mais ii femble que la nature a eu le

fc.

cret de peinJre l'ame dane les

car11alio11s

auffi bien que

dans les formes du corps humain. L a couleur feule

exprime la vie; elle en indiquc: les divers ages

&

ks

difffrens degres de force; elk marque par confequent

une pame du caraCl:ere perfonnel. Le fculpteur ne peut

jamais .:xprimer l'ame toute enticr.e: c'<"!l: l'avantage du

peintre. mais q <1'il n'acquierr que rres-d1fficilement;

pour fe convamcre de cette difficulte, on n'a qu':t fai–

re l'elfai de fe rendre comptt:

a

foi-meme,

&

d'enon·

cer tant Jes couleurs principales que ks diverfes dcmi–

teinte5 que la nature emploit: pour colorier !cs chairs.

Q uelle linelfe de vue ne fauc-il pas pour en demclec

feultment une partie? Cornbien a'obttrvations del1ca·

tes n'a pas

~hi

faire le T itien avant d'en deduire Jes

principes que Mengs

a

decouva'5 dans les

carnations

de cc grand pdntre?

ll

ne peignoir qu'en demi-cein–

tes les chairs qui en avo!cnt beaucoup,

&

ii evitoi

Jes demi-reintes en exprimant les pan ics qui avoienr

plus de couleurs entieres. A utant qu'il pouvoit k fai·

re fans s'ccartcr de la verite , ii employoit l'incarnat ,

&

chaque aurre coul

llr

decidee, prefque fa ns aucunc

autre

tcinte~