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cfpece , le~ trois efpeces de hfmp que nous connoií–
fons , favo1r, 1". cclui de notre Océan , ou ·le lump
p roprement dit, qu'i) appelle cyclopterus , 1 lumpus cor–
pore fquamis o.!feis angulato;· 2 °. une autre efpece des
Inde.s , qu'il nomme diodon fpinofiu , fubrotundus, aculeis
pl?11zs ab.domine lte'Ui , qui cíl: l'oflracion fubrol·u11dus am–
ieu hr~v1bus planis ventre glabro d'Artedi , Gener. 59 '·
Synonym. 86 ; 3º. notre bergvifch qu'il nomme
Jzodon rnrior pim1t1 longi/jima, & q u ' oftracio11
ro11111d11 oblo11g11s tuberculis ulrinque , pi1111a lo11gijfima
d'A rredi, Gener. 59 , Synonym. 86. ( M. ADA NSON.)
~ERGU_SIE, ( Géog;-. ) vi lle de l'Efpagne Tarrago–
nolÍe , lituee au pays des Slergetes, felon Ptolém~e.
Les peuples qui · l'habitoient fe nommoient Bergujiens
ou Barg11jiens. "
Une vfüe de la Gaule N arbonnoife, fur la route
~e Milan a Vienne, a porté le nom de Be1r,r!fie. On
lit Berg11jium dans la Table- 'Ihéodojiemre , & Bergujia
dans l'l tinb-aire d·Antonin. L e nom aét uel de ce lieu
eíl: Bourgoin; & dans les ri~res de la chambre d~s com–
ptes de Gr~noble , fous les dauphi ns de Ja d~rniere
lignée, on avoit perdu de vue l'ancienne dénomina–
tion ., en écrivanE Burg1mdi111;1, dont la finale c{f néan –
m oins conforme a celle de la Table 'Théodojie¡me. (t)
"' BERMUDE I, roí d'Oviedo & de L éon, ( Hijf.
d'Efpagne. ) mónta fur le trone en 758 , élu par les
fo lfrages unanimes des grands du royaume. 11 appella
a fa cour Alphonfe, fils de Froila que la nation av'oit
fait rnourir. Mais ce prince, dont le nom feul inrpi–
rnit la terreur, parce qu'il rappe lloi t la tyrann ie de
fon pere, fe condu iGt avec tant de fagelre & de dou–
ceur , & montra tant de prudcnce & de fagaci té dans
les affaires, & fur-tout une !i grande habikté dans
l'art de gouverner , que le peuple & les grands re–
vinrent peu-a-peu des préventions q u'i ls avoient con–
tre luí. Il mfrita encere de commander un~ armée
contre lc:s M aures for lefq uels il remporta deux vi–
étoires fig nalées. Bennttde en vouloit faire fon fu ccef–
feur , & il fa i!it le moment 0[1 A lphoñfe rcntra en
triomphe dans O vicdo , .pour abd iquer la couronne
en fa faveut, ce qu'il exécura le 14 feptembre 791,
avec le confenrement des érnts ' de la nation. Alphonfe
Fetint Bermude a fa cour & dans fon paiais ·; ou it
vécut en !imple p .irticulier jufqu'a fa mort dont on
ignore la date.
BERMUDE II, furnommé le Gottlleux , proclamé roi
de L éon & d'Oviedo en 982, a. la mort de R amire III ,
mort fans poflérit~ , fe montra d igne de regner fur
d es hommes meillcurs que ne l'étoient alors les Ef–
pagnols. Il entreprit de réformer ks mceurs de fes fu–
jets , & de rétablir le bon ord r ou regnoit un défo r–
d re fcandale ux. Il ne fut pas pius heurcu x dans cet~e
entreprife que dans les gm:rres qu'i l eut a foutenir con–
tn: les Maures. Vaincu plu!ieurs fois par ces cnnemis
du nom chrétien, il eut , vers la fin de fon regne ,
quelq ue fupériorité fur eux : m~is il ne jouit pas de
cette profpérité tardive. Les fat1gues .' les rcvers , les
douleurs aigues de la goutte , le condu1firenc a la mort,
dans la feizieme ann ée de fon rcgnc.
BERMUDE Ill, fils d'Al phonfe V. & de donna E lvi–
re , fuccéda a fon pere en 1027. 11 eur des dfo1e–
Jés avec le roi de Navarre don Sanche , don t il ne
fe tira pas a fo n avantage , & ave.e don Ferdinand?
roi de Caíl:ille , fon beau .frcre, qui marc ha contre lu1
avec une armée formid able. Bcrmude luí )ivra batai lle;
& ce prince s'étant expofé avec plus de courag.e que
de prudence, fut percé d',un. coup de la~~e qui le ~t
expirer fur le champ. H etoit dans la d1x1eme annee
de fon regne.
BERNALDE, ( Géogr. ) ville d'ltalie, au roya ume
de N aples. Elle eíl: fur la ri vicre de Ba!iliento , a en–
viron deux lieues de fon embouchure, dans le golfo
de T arente. (.C. ./Í. ) ,
* BER AY , (Géogr.) petite vlllc de F :ance, dans
la haute Normand ie fur la Carentone, avec mre de com –
té bailliaae & éleétion: elle eíl: appellée Br:"RAY dans
· ' '{~ne / ,
B E S 835·
le Dfél. rnif. des Sdénces , &c. ce qui eíl: u ne faute tf •.
pographiq ue. .
- " § BERSELLO ott BRESEL LO, ( Géogr.) ville d' lta....
talie dans le Modenois , & B,RESSELLO ou BER SE LLO
petitc ville. d'lralie dans le duché de Modenc, fon~
la meme v1 1Je. L ettres fur l'EnCJdopidie. ,
BESA A TIE, f. m. (Erifl. nat. Ichih)•ologie.) nom d'un
poiífon d'Amboine , tres-bien gravé & enluminé par
Coyett, au 11º. 76 , de la premicre parrie de fa Col–
Üfli9n des poijfans d'.dmboine ; il l'appelle aulli petit
voi/ier.
Ce PC?iífon a le corps plat , trcs-comprimé par lee
cotés , & f¡ court , qu'i l paroit quarré' érant aufü pro–
fond <;!u dos qu' il a de long ueur; la tete tres-courte,
le mufeau pointu alongé; la bouche petite , les yeux
grands.
Ses nageoires fo nt au nombre de fept, favoir , deme
ventrales perites , pointues , placées au-ddfus des deux
peétorales qui fon t comme quarrées , coupécs oblique–
men t , & médiocrem~nt long ues; une dorfale done les
rayons antérieurs font courrs , épineux, & ceux d u
milieu fe prolongen_t en un filet une fois pl us long
que tout le poiífon, & q ui s'éleve comme une voile
qui llli a val u fon nom de voilicr ; une derriere l'anus ,
pi~ l·ong ue que profonde , fort grande & triangulaire ;
une tmfin a la q ueue qui eíl: creufée en are jufqu'a Ja
q uatrieme partic de fa lo(lgueur. Deux de ces nageoi–
res ÍOFJt épineufes , favoir, la dorfale & !'anale dans !cure
rayons antérieurs feulement.
· Son corps eíl: brun, tr~verfé par trois bandes jaunes,'
verticales. Ses nageoires peétorales & ventrales font
rouges , ai n!i que la racine de fa nageoire dorfale , &
une lignc tranfverfale de chaque coté d u corps vers la
queue. Sa poitrine porte de chaque coté deux lignes
b leues , & il y en a trois autres tran fverfales de cha–
que cóté pres de la queue. L a nageoire de l'anus &
celle du dos font bordées de bleu ; mais celle d u dos
a , omre cela , en devant, une ligne noire, & par-der–
riere une lig ne jaune. La nageoire de la queue efl ter–
minée par une frange jaune. La prunellc des yeux e!l:
blanche avcc un iris rouge , cerclé de verd.
. Mamrs. Le befaanlie vÍt dans la mer , autour des ro-:
chers de l'ile d'Amboine.
Remarques. Ce poiífon paroir former un genre par–
ticulier, q ue nous appellerons befaa11 , dans la famillo
des fpares. ( M. AoANSON. )
BESAAN VJSCH , f. m. ( Hift. 11at. l chthyologie. )
autre efpece de befaan tie de la meme mer des iles d'Am–
boine & aífez bien gravée par Ruyfch, dan! fa Col/e~
flio1111011velle des poi.fliJ11s d'.llmboine, planche XX, 11°. 4,
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Celui-ci differe d u befaantie en ce que fon corps e!l:
un peu plus alongé , & moins profond: il n'a pas la
forme quarrée, mais elliptique. Les rayons les plus
longs de fa nagéoire dorfa le égalent feul ement la lon–
gueur de 1.o n corps qui efl jaune , rraverfé au milieu de
chaque coté par une large bande violette, & par qua–
tre lig nes en cordons bleu5tres. ( M. ADANSON'. )
BESAN , Byzantii mmmms , ( terme de Blafon.) piece
ronde d'or ou d'argent dom on charge fouvent l'écu. L e
Ditt. raif. des Sciences , &c. écrit IlEZANT.
, Les befa11s rcpréfentcnt des pieces de monnoie d'or ,
qu i foren t fa briquées a Byfance du tems des croifades;
i!s fignifient les voyages f ailS en Orient & dans la '!'erre~
Sainte.
'De Rieux en Bretagne; d'aw;- , a dix befai1s d'or ,
trois , Jrois , lrois & 1111. e;
De V illeneuve en Franche Comté; de Jable acinq be–
Jans d'argent en fautoir. ( D. L. '!'. )
BESTRAM, f. m. ( 11at. Bo1a11iq. ) nom Brame
d'un arbrc du Malabar, aífez bien gravé, a quelques
détails pres , fous fon nom Malabare 11oe/i 111/i, par Van–
Hheede, dans fo n Hor111s Malabnricus, vol. 1/1.pag. 11 5 ,
pl. LVJ. Van-Rheede éc rit cncore 1111/i ~ali. L es Portu–
gais l'appel lent cordoeira , les H ollando1s 'Vlashout ; &
Jean Commelin , dans fes notes , berberis indica a11ran.
ti.e folio . N N n n n 2