Table of Contents Table of Contents
Previous Page  800 / 902 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 800 / 902 Next Page
Page Background

I

1

780

B

A

S

qué

de

quatre grandes ta.ches jaunes , borp?es de bleu

&

piquetées, dont deux (ur Je dos ,

u~e

lous

k

ven–

_tre ,

&

une de cha.que

~oré

de la tete deJrlere .les

ouies. Les cotés de la tete font bleus ; les nageo1i:es

verces, excepté la rncmibrane des deux.

rayo~s

épine ux

antérieurs de )a naoeoire dorfale,

<;Jlll

eíl: jaUne pen–

dant que les 'rayons° épineux

fo nr

ble,us. -.

La

prunelle

eíl: blanc-argentin, entourée d' un iris ,r9u,ge. ·

Mmurs.

La

'bajili.f!a

eíl: for.t rare,

&

fe

-p~c!;ie

entre

les rochers de l'ik appellée

hila

a

A.~ boine.

,

·

Re~1arque.

Ce poilfon a , comme l'on voit., la pl·a.–

,p;ir.t_des

caraél:~res

c9¡nmuns a ceux

de.la

·famjUe des

fpares,

§e

peut _fonner un

nouveau.gen~e dan~

,qet,t,e

familk. ( M. ADANS91'1· )

.

. , ".

.

~

'i!

§ BASILUZZO , (

Géqgr. )

..•

une ;·

d.es.

i.ld

de

J.'.Ypare ...

lifaz

Lip¡tri .

Lettres fur l'Ency_clop(die.;

~

§ B,ASKI

RIE, {

Géogr. )-

.contrée

d~

la Tartaríe

Mofc<;ivice;

&

BAs~RON

,,

.fijcntir,

01¡ -P,a[char1\,

1

prq–

vince de la Tartarie-)Vl,orcovi,r,e, font Ja

._!l}.~[D.t:

_

c;on,–

-~rée

q_u province. Voyez Je

i.Diftion.

Giogr.

de la

"Mu;

.t iniere , au mot _

Baskirie.

L et1reó_

/11r

l'

EncJ¡clopédie.

,

'_ .BASOCljlE,

t

Gégg.r.)

gros vilJ:¡ge du Nivernois ,

fµ~

la Cure , .enrre A.vAl9P

&

.Y

q:elai

&

L Qrme, ou

Je s;élebfe . !J1aréc,hal

1

de ,V.autJan avoi t l:¡ati ,.1¡1,n bea11

.chat~;¡u ,

1

~ ~ou

i! fut

,i.1jh L1m~

\!n

poi! .

Il y polTédoi,t

qu,ª trn"groifes, pieces .de,.

1

ca.B0µ ,que, lui avoít données

Je

gra.nd

d¡¡_\jphin. .

(C.

)f, ...

~q-,

,,¡

~ ·

" ,

. ·BASRA , (

Géogr. · ),

vi·lle

~l'A!ie,

Tituée pres de

)'embouc-hute du

Tígr~.

)-1:

y;-avoir au,x ·env1 rpns un

lieu

qu~oo n,ommoí~

t n greo

_'í:tir,,rrfv.,

"~P"~ , c'e:~-~-dí_re, le

retr4ncbement

,d~

Spa/inus.

C'étoit une digue

a

J'embo1;1 cl\µfe du Tigre. L'obj;,t de ceE)'e digue· étoit

.de rnet_rre

l_c;

p!at-pays a cou¡¿ert des inondations dari.s

.Je tems des grandes

.ma~ées ,

qui s'étel)dent eJ¡;treme–

ment loin. C'eíl:-la que Trajan féjourna pendant l"hy–

ver de l'an de

J. c.

1 1

6

a,l'an

1 1

7 '

dahs l'expé9irion

que ce prinee fit aux

·lndi;;;,.

fuivan t

Eu~rope

&

,Sex~

tus Rufos. (

t)

~

•. _ '

BASSANEL.LO,

f.;

m ., (

Lu.th.

)

infüument

a

'i¡ent

&

a

anche , ainli nommé de fo n invente ur Giovanr¡i

:¡3alTano , fameux compo6t<;J!Í'·:Y¿gicien cjy dt:rnie,r

fie–

cle. L e

balfa11ello

ne différoit guere du hautboís

d"aq~

j oa rd

'h.ui

, e¡<cepté qu'jl

é¡oit, J~llt

rjroit en-dedans , ne

s'éla~giflant

n·i ne fe réqeci!Tan¡ , ce qui lui,,.

d cim1oi~

un ton pllls deux. La ,ba!fe

c:\~1

bajfanello

donnoit

'le

fa

au-delfous de

l'ut

le

~r.!4•

grave de la baffo , en–

force _que cet inft rument étoi t plus bas que nos b af–

fons. (

F.

D.

C.

)

BA'SSANO , (

Géogr.)

petíte vil

le

fur la Brenta ,

a

huit lieues de Pauoue, iix de Vicence , fon con–

nue

p~ r

uhe grande imprirnerie. R, monJini qui en efl:

proprie'.taire, y occupe quinze

a

dix-hu it cen.s perfon–

nes: il a cinquante preffes, tanl pou r ks

livre~

que

pour les eftampes ; des papeteries , des fonderies , des

mnnufaél:ures eje papier doré ,

& .

tour ce qui a r

1

ap–

port a la librairie.

Cette ville c'(l: la patrie du

B~lTan,

peintre célebre,

des Carrares , au trefois fei gneurs ·de Padoue , du Ty–

fan E zzel in ,

&

de L azare Buon Amico , qui eljt

au

~vr.

liecle une gra nde réputation.

(C.)

.

BASSAREU, (

M)',th. ) Bajfareu

dl un fornom de

Ba<ochus qui a beaucoup exercé la fagaci!'é laboricufe

des mytlíologiíl:es féconds en conjeél:ures !l:éri les. Ceux

qui om les yeux aifez

per~ans

pqur appercevoi r la fo ur–

ce de tomes .les fables dans les livres facrés de Mo'i–

fe,

n'héfitent poi nt a Jui donnér une écymologie Hé–

'bra'ique. D'autres prétendent que ce dieu de l'intem–

J!lérance fut ainfi appellé d' une ville de L ybie ou i l

fit

un long féjour. H ¿rodote nous ap prend que

Je

char

de

B•c~hus

étoi t trainé par des animaux féroces qu'on

~ppel)o1 t

Bajfaria ,

don t l'hiíl:oire naturdle ne nous a

donné .aucune delcription, ce qui fe,mble indiquer qui:

l'efpece en eft détrui ce , ou qu'ils n'ont cu qu'une

exifl ence fabuleufe. ( 'T-N. ).

~

BASSE, (

M11jiq11e. )

chaque piece de mufique eíl:

cornpofée ou d'une ou de pluiirnrs parties qui chan-

E AS

_tent ou jouent

a

la fois. La parti.e.qui ne donne qvc

.les plus bas tom de la voix humamc

e(l:

celle qu'on

~ornme

la

baj)é,_

foi t qu'eile chan te feulc, ou q u'elle

Jo1t accompagnee; ,dans ce feos c'eft une

baj)é chan–

,ta11te.

. Mai.s plus commu.nérnent on nomme

baffe,

la par–

t1e qui, íans former un chant fy1vi, donne les tons

,infürieurs avc:c le(q uels ,le, cbant corhpofé ,des tons

fu.

:périeurs ,.forme

•Ul'lt!

harownie :·c'"(l: alors la.

ba1Je

fon–

,d..am.~rícale

, .p'l,rce qu'elle eft le ÍOl\dement de ·l'harmo–

nie-. Lts tons

qu~el k

. .donoe étan t

les

ph1s bas, 1rem–

plil!kn;t

~!oneiJle

de maniere qu 'elle peut les comparer

.av~cJes

:tons. fopérie.urs qui

focmco~

le

d¡anc~

& ·

fen–

,Lir ·l'..ha6i;1onie qui réfulté' de ' Jeur ac;,cord. ' ·/

·

-oo íah. que lorfq.u'une. ,carde pi.neée donne ·un ton

d.e

,baJíe~

on entend

M

mo'me t<:>ms divers t©ns fupé–

mmrs11;!cdoot

~e

0

pl\Js

.bai;

ell: l'o&avé du ton fonda–

OJt¡J'jtal.·

.on;·défi&-ne

1 c..ei :·t\)n .Í.ondament~l

·.ou la lon–

gueur de la carde qiuj

k

produit par l'unite ,,l'expérien–

ce nolls _apprend q u'outre

le

ton

1 ,

on enteml t'ncor.e

..les .tons

~.

+,

~ ,

.;..,

.&c.

Or. il eíl: connu que la duré.e

.dt1 ·

íoiu,eíl: plus lobgue' dans les tons bas,

&

plus

.c_olilrte.'dans

les '

tons hauts; ainli pendant la dur,ée du

ton

1 ,

on :peut donner clifférens .tons

pl.us

haut_s dont

-la ·fucceffion

forme~a

un chant, .qui faos égard au ca.

raél:ere· de

fa

mélodie_, harmoniera avec

le

tiln ·fonda–

in ~rital

1 .

De .

Ja

rffulce l'agrément harJT¡oniq,ue du

,chant. On. peu t ai{émeot. conctivoir de la )'origine de

.Ja

ba.ffe

·

fun'damemale ,

&

fon -effet dans la compoii–

tion. Tandis que les cons fupérieurs fo rmen c par leur

.fu ccdlion un chant mélodieux, la

baj)é

faic cntendre

les tons

~graves

de l'harmonie defquels réfoltent les

tons chantaos ; l'agrément

&

l'exp reffion de

la

muli–

..que en acquierent .un nouveau dégré de force.

. On

a he.o

1de croire

q ~1e l~s. anciens

ne conooi!foient

point cette

baj)é ,

&

que c'efl en cela que leur muii–

quc diffcre pnn cipalement de la notre, done la

baffi

fait une

pacti~

elTentielle. Pour

li:

faire

~

idée j u–

íte de la drnlique moderne , il fam coocevo'lr une fuice

de ,rons graves exprimés avec force, qui occupen t fuc–

cdli vement l'ore11le pendant que dans le meme tems

!!lk eíl: attentive

á

une ou plufü:urs fu ites de tons aigus

qui harmonient avec ceux-Ja ,

&

fe fuccedent mélo–

dieufement. Ainli l'ou'ie ell: occupée de de,¡¡x objets

a la fois ' d,e l'harmonie de la

ba1Je

accompagnance'

&

de la rnélodie des tons fupérieurs.

L a

baj)é

chantante a une mélodie que la

baj)é

accom–

pagnan te n'a pas; cela n'empec he pas que a.lle-la ne

pu ilfe tenir líc u de

baj)é

fondamentale.

· La

baj)é

dl: done aujourd'hui la prerniere panie de

la mu[ique' c'eíl: a elle que toutes les autres parcies

fonc fu bordoanées. Elles réfu ltt'nt proprement tomes

de la

baj)é ,

puifqu'elles ne peuvent donner aucun ton

pri ncipa l qui ne foi t fondé for l'harmonie de la

baj)é.

Si k com pofüeur a bien choili la fuite de fes tons de

baj)é ,

&

qu'il en ai t déduit, fel6n les regles les tons

des parcies fupérieures ,

fa

c;ompo!icion eft, correél:e.

u!\

air peut avoir de

grande~

beaucés fa ns que la

baj)é

y .

enrre ; mais c'eíl: Ja

baj)é

qui peut

le

rendre parfai t,

en ajoucanc l'harmonie

a

l'expreffion du chant.

L a diíl:ance d'iotervalles entre la

~aj)é

&

les deffus

dema nde une recherche exaél:e. Puifque l'expérience

enfeigne qu'avec le ton

1,

les tons

~

• .;- ,

~

..

&c.

fe'

fon t entendre , il eíl: clair que

le

delfus ne . peu t fe

rapprocher plus pres de la

baj)é

accompagnante que

d'une oél:ave. S'il s'en rapprochoit davantage, l'har–

monie en feroit .nécelTai remen t déra ngée. Si, par exem–

ple l'on ajoutoit dans la

ba1le

au ton fondamenta l

fa

tierce majeure

&

fa

qu inte , ces deux nouveaux tons

feroíent refonner leurs tierces

&

kurs quin tes aum di–

íl inc1emcn r.. qu'on entend cellcs du ton fondamenta l:

ce qui , comme il

e~

ail.e d'en faire

le

ca_lcul,

pr~duiroit des tons

fi

d11fonans, que l'harmon1e en frro1t

troublée. C'dt done une fauce abfurde quand daos les

orgues on joínt aux tons de

ba1le

leur tiercc

&

leur

qui.me._