B AS
di re ,'
,a
_calito
_·&
corolle polypétales , diípoíées autour
do 1
ovau-e , v1ent done naturellement daos la fami lle
des cill:es , ou nous l'avons p lacé.
Voy.
nos
Famil/es des
Pla11tes
,
't'pl11111e
JI.
poge
4 4
7 .
,
~ous
ne pouvons étre de ]'avis de J ean Commelin
c¡ut , dans
fos
notes fur l'ouvrage de
an-Rheede, di t
q ue le
fchagcri-cottam
<)u le
fa/ali ,
figuré au
vol.
J.
de
l'Hortus Ma!abarims , page
105 ,
p!rmche LVI.
&
que
le
fcherr111mn-cot1a111,
gravé
a
la
planche
XVI.
du fecond
volume du meme ouvrage' foit de ce meme oenre:
l~ pr~mier
eft de _la fami lle des juj ubiers ,
&
k
der–
nter oe celle du rnbymale, comme nous le dirons
a
l'article de ces pla ntes. (
M
ADANSON. )
*
§
BASAN '
(
Géogr. )
&
B>.'rHANÉ E. fon t le
me–
me
pays , qui ne s'appelb jamais
la
Trachonile
&
n'écoi t point non plus une contrée de la
T racho~ite;
mais une province particuliere , difünél:e de
la T ra–
chonice qui étoit au nord.
Voyez
Reland, Ce\larius
&
la
M artiniere.
L e/tres f11r l'Enc_vdopédie.
BASARA , (
Giog¡·. )
ville de Judée, q ui étoi t
íi–
t uée da os la tri bu de Gad.
Il
en eíl: parlé daos
les
M achabées, 01"1 on lit que J udas M achabée
&
J ona–
thas , fo n frere, apres avoir p arre
le J ourdai n ,
&
marché d urant troi
j ours daos le déli::rt, apprirent
eles N atlw buthéens , que
plufieurs de
leurs
freres
a voient été enfermés daos
Bajara ,
ainfi que daos q ud.
c¡ ues au tres places qui étoient
coute~
grandes
&
for–
tes.
Ct)
*
BASCAMA , (
Géogr. )
ville de la tribu de Ju–
da, célebre par la mort de Jonathas Machabée
qui
y
fot tué par T ryphon .
'
BASE , (
Cby111ic.)
on peut donner en général le
nom de
bafa d'u¡¡ compofé
a
tout corps q u'on confi–
d erc: comme ' dilfous par un autre corps , q u' il ret¡:oi t ,
q u'1l fixe ,
&
avec
Jeque!
il eonfütue ce compofé.
A tnli , par exemp le , on nomme communément
bajes
des fals neutres ,
les matieres alk alines , terreufes , mé–
t alltq ues , q ui , diffo tites j ufqu' a famration par les dif–
f érens acides , fo rment des fels neutres par lcur un ion
.avec ces memes acides. C'eíl: daos ce íens qu'on dit des
{els ¿¡ bafa terrnifé '
a
baje al/;a/ine,
a
baft méla!lique
:
d e meme les iioms de
befe
de
l'
a/1111
'
baft
dt!
nitre
,
bafa du fe! de Glauber, bafa du -ut'triot ,
&c.
défignent la
tem :
arg dk uíe , q ui , avec l'acide vitriolique , coníl:Í–
t ue l'alun; l'alkali végétal , qui, avec l'acide nitreux ,
forme le nitre; l'alkali minéral , de
l'union dt1quel
avec l'acide vitrioliqt1e , réíulte le
(el
de G lauber; le
m étal , qui, avec
le meille acide , forme un vitriol,
p arce qu'on coni¡:oit ces fubll:ances fixes , cornme fa ns
aél:i0n, cédant feulement a celle des acides qu'elles re–
i¡:oi vent, q u'elles fixent,
&
at1xquels elles donnenc en
q uelque force, une conli íl:ance
&
un corps.
11
ell:
a
propos effdl:ivc:nent ' pour
la cornmodité
du langagc chymique , de coníervcr ces expreaions , ·
mais il taut bien prendre garde de rcgardcr ces
bafas,
s omrne étant réellement fans aél:ion : on en auroit une
idée tres-fauffo. Car daos toute combinaifon
&
di ffo–
J ution, les corps qui s'uniílent fo nt égalcmenc aél:ifs ,
Jeu r .aél:ion eíl: réciproque: ils fe diffo lvent !'un fu r
l'au tre , enforte q u'on pet1 t dire , toat auíli-bien, com–
me l'obferve M . Gel ler , qu' un métal, ou une terre,
d iffo ut un acide , que de dire que l' ac ide di_ffouc la
terre ou le métal ; quoique cette derniere maniere
d~
s'exprimer
fo it beaucoup plus uficée. Il
y
a meme
tout hcu de croire q ue l'at ion di{folvante, qu'ont
les corps les plus peíans
&
les plus fi xes ,
·e11:
da os
la réalicé beaucoup plus force
&
p lus conlidérable ,
q ue celle des corps qui ont les q ,1ali cés oppofées ;
&
certainement meme cela eíl: ainli , fi
la tendance qu'ont
l.esdi fférens corps
a
s'unir errfemble , n'ell: au¡re chofe
q ue l'efü:c de l'attraél:ion , ou de la pelanteur géné–
rale de toutes ks parties de la matiere
les unes fur
k s au cres.
(t )
BASE, (
/Jftronomie.)
eíl: une diíl:ance de deux ou
trois licues , q ue l'on meíure avtc la plus grande exa–
ét1cude , entre deux clochers ,. ou aum:s termes fixes
<fome
l .
B A S
777
pour établir les triangles q ui fe rvent
a
mefurer l'éten-_
due d'u n dégré ,
&
par coníéqucnt la grandeur de la
terre. L a plus célebre
bafa
níl:ronomiq oe eíl: cdle de
57
I
7
toiíes , meíu rée entre les ccnores des deux pyra–
mides de V ille-J uive
&
de J
uvi(y ,
fu r le chcmin de
P ari>
a
~ontai nebl~au.
Cette bafe ·a été mefurée plu–
fieurs fo1s , comme on, le voit dans le
li-ure
de la
lvli–
ridimne -uérijiée,
&
daos les
Mémoires de l'académie ro–
)'ale des f ciences de París
1754 ,
pag.
181.
On
a
me–
fu ré des
bajes
femblables daos mus les pays ou l' on
a voulu avoi r la lon¡:;ueur d' un c.légré.
Poyez
F1 00R E
D E
L .~
'FE R RE ,
Dift.
raif: des f ciences,
&c. (
M.
DE
LA
L AN!}E. -)
BASELL A ,
(.
m. (
Hijf.
nat. Botaniq.
)
genre de
pl ante commune aux l ndes , ot1 on l'en1ploie comme
nos épinards , d'ou luí viene auíli le nom
d'épi11ard des
Jndes.
On en. coonoit trois eípeces , que nous allons
décrire.
Premiere efpece.
B ASE L LA,
L es M alabares app; llent de -ce nom
la premiei-e
eípece qui a été
a(fez
bien gravée ,
&
dans p reíque
tous fes détails , par Van-Rheede , daos fon
Hortus
MalabariCt1s , -uolume V
JI.
planche
XXTV ,
page
45.
L es
Brames l'appellenc
wali ,
les Portugais ,
bredota!i ,
les
H ollandois ,
beét-klim.
C'efc
le
bajita
de Z anoni.
M.
L inné la déíigne fo us
la dénomination de
bafella,
e
rubra , f olús planis , pedrmculis jimplicibus,
daos fon
Sy–
jfema N aturd! , édítion
12 ,
im primée en
1767 ,
page
22
r.
Cctte plante eíl: vivace , c'eíl:- a-di re , qu'elle v1t plu.
fieurs an nées. Sa tige lpngue de
tepe
a
huir pieds •
rampe fur la terre fans fe tortiller : elle eíl: c¡ilindri–
que ,
légérement cannelée ' de cinq
a
fix
lignes de
d iametre , légérernent ligneuíe ,
c~ndré- verdatre ,
rami- .
fiée en plufieurs branc hes cylindriques , charnues, cen–
d res , de deux
a
q uacre lignes de diametre , rougd.–
tres du coté du foleil ; mais vertes ailleurs , comme
daos l'intéricur.
Ses feui lles font alternes ,
alfez
ferrée~ ,
diípoíées cir-·
culairement ,
&
pendantes amour des riges, preíq ue
orbic ulaires ou elljpriques ,
tres obtuíes ,
longues de
q uatre
a
fix pouces '
a
peine d'lln fix ieme moins. lar–
ges , entieres , extremement épailfes
&
charnues , ten–
d res , li!fes • verre<; ,
a
bords ondés ou repliés légére–
ment en- deífous ,
&
relevées d'une cote longit udinale
interméd iairc , ramifiée en quacre oºu ci nq pai res de
cotes alternes, verd- blanchatres , échancrées en creur
a leur partie inférieure ' jufqu' au fixicme de
leur
lon–
g ueur, 01"1 elks íonr portées für un pédicule cylindri–
q ue , (J:rié. íur
fa
face intérieure , verd-clair,
&
cinq
a
fi x fois p lus COllít qu'el les.
De
l'ai ffelle des feu illes
inférieures des branches ,
fort un épi droit , élevé , une
ii
deuiL
fois pl us court
qu'd lcs ' porrant dans
fa
moi tié fupérieure lix
a
huit
fleurs feíliles , verd-blanches en-delfous , rouge pu rpu–
-rincs en-deffus. Chaque fleur e(l:
hermaphrodite ,
in–
complemt. E lle conÍlíl:c feulement en un calice
a
cinq
feu il les , orbiculaires, concaves , perliíl:entes , ouverces
en hémi[phere ,
&
en un pareil nombre d'étamines
de
meme longueur' q ui leur fon t
oppuí~es
&
contigues,
ainli qu'a l'ovai re. Celui-ci ell: íphértque , forc pem,
couronné par trois íl:iamat
es cylindriques limpies, ve–
loucés for toute leur face intérieu.re , qui tiennent lieu
de íl:yJes.
.
L e aalice q ui enveloppe
&
1
accompagne l'ovaire
j uíq u'a
fa
maturi cé , oroili t avec luí,
&
devient charn u
fo us la form¿ d'une "baie ' de quatre
a
cin q écailles '
d'abord ver.tes, eníu ite rouge-noires, íphéro"ide un peu
applaci ou déprimé en-deffus , de trois
a
q uatre lignes
de diamecre. L 'ovai re qu'il con tiene n'eíl: qu'une _ca–
p fu le membra neufe fphériq ue ' d' une ligne
&
dern1c
a
deux lignes de dia.mecre ,
a
une loge qu i ne
s'ouv~e
poi nt,
&
qu i renfe rme une grai ne fphériqlle blancha:
ere , contenant une amande ou embryon bbnc , courbe
en fp irale.
Culture.
L a
bafalla
fe -cultive dans les jardins au
Ma~
FF
f ff