Table of Contents Table of Contents
Previous Page  621 / 902 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 621 / 902 Next Page
Page Background

AS Y

for

cithare

íai~

par Cepion, difciple

de Tcrpan:

drc ,

&

fon n'lin lui vcnoit de ce que les Lesbicns ,.

vodin, de

I'

Afie , s'en fcrvoi ent

(F. D.

C. )

• §

A

IA

TIQ_UE .

On lit dans cc;t article

~u

Difl. raif. des Scienm,

&c. que ,, Cambtfe fit une tr-

1,

ruptton dans l'Egypte

536

avant

J.

Chriíl:. ,,

11

lJuc Jire 526 au licu de

536. Lmm Jur

/'Encycl~fdi1.

S

A

11:!: , (

Giogr.

¡

nous ajouterons

a

cct article

du

.

raíf. dts Scimw ,

&c. une di vifion générale de

ccttc grande parcic du monde.

Astf

Er'l'WTRtON AL &, (

GéDgr.) Ruhtrcbu ft"

I'iw1du1 du

parlíts f'plenlrionalts de

/'

Ajit.

Commen~ons

par établir

la vt ricable

longucu r du continent de

I'

Ajit.

On n'a pu commencer

i

s'cn former une idée ,

quanc

a

fa

parcie méridionale

&

orientale mcme au–

dela

clu Gange , que par les rclations qu'on en

a

ruc' depuis les navrgations commencées dans le xv1•

licclc ,

&

leur diverfüé avec

lea

cbangemens arbicrai–

rc5

qu'on a

fa ics ;

il a'eíl: paffé bien du tems avant

qu'on ate pu fixcr' la po!ition de cetrc: moitié de

1'A/it ,

encore cíl: elle fufccpc ible de correél:ion, mal-

b

obfervation1 des

PP.

jéfuites

a

Péking ,

les

plu~ cxafte~

qu'on aic. J e vai done rapporcer le ré–

lulca t de quclques carees, paur en tirer des cooclu–

lioM.

Je doia

R

v

crtir q

u pour em e Jongueur les géo–

r.:r

aphc du

!

icr.le

paO"é

&

ccux du commencemene

de

cclui.ci

pla1=oient l'extrémité oriemale des coces

d~ I~

T

arcaric

&

de la

orée de t

55

a

185 dégrés ;

le

J

~pon,

de 171

a

18

5.

M. Allard , dans la caree de

W1tle11 • marque Je lkuve Kamtzaca , apparemrncnt

Kamíllchat, avec un cap

a

fon nord

a

178 dégrés.

Les

!:'

P. jéfuiccs, aítronomcs

&

miffion nai rcs au

royaumc de

iam , ont crouvé , apres nombre d'ob.

lerv~cions

, qu'en générnl on avoit donné pres de

$00 licues ou plus de 25 d¿grés d'étentlue de trop

a

l'.lljic.

En

172.¡. ,

M. Guillaumc de l'iíle fa ifoit avancer la

cole

dcpuis le Lena fud -ell du

135•

au . 160º dégré, ou

il pla 01c celle d'Ochotsk

vers

le

tud ,

d'apres les nou–

vdles carees ; lcurs auceu rs en

le faifa

nt comm

cnccr

:i u fud, dcpuis la Lopat·ka , marquant celle.ci

a

17

5

dégrés , onr jugé

'1

propos de placer la poince la

pl u~

oricntale

a

205 20

dégrés.

H

ÍOIJI

allés bride en

mai n pour

I'

Ajit

ci.devanr connue

&

fes cóccs , en

aynnt confcrvc a.pcu-prcs

111

po!ition envtron 160

&

1

1 clégrés • dcpuis

o~hotsk

vcrs l'embouchure de

I' mur. Mnis pour le nord de

l'Ajid ,

ils fe fo ne don–

né pleinc carrierc,

&

croyant n'étre pas gcnés par des

~ artes

ni relJtions ,

ils pouvoicnt y fubfücue r leurs

tdée ou ce qu'ils donnoirnc pour cellcs,

le

mue ar–

bm~ ircmcnt

¡

c'cll ce que nous nou

propafons d'c-

amincr nvcc touce l'ex.1aieudc

&

imparnalicé poffi–

hle , n'ad prnnt que ce qui eíl: le micux prouvé fans

y

préfércr de purcs conjeétures , des r l:uions mal ex-

lt.¡uées

a

ce qu'clles difcnc véricablemcnt, de qucl–

que date qu'elles foient. La nouvcau1é ,

ÍI

die n'.:i pas

un caraél:cre d'Juthcnricicé fu péneu r , ne doit p:is étre

prélér~

;

je ne doi

pas i111icer ni fu ivre ceux que

1 poltnque Rufficnnc

a

pu. faire agir contre les axio–

mcs fooncés ct-d· vant

:1

l'"r1icle

AMÉR IQ.Y E,

d:in~

ce

rrrrt

,/(11/.

ous dcv ns poufcant remJrquer que , fui -

( le tém ignage de

l.

Muller, M. K1rilow dit ,

d.ins le titrc de fon atlas , ,, que: touci: la longueur de

,, l'crnpt te Ruffien

dt

de

130

de

ces dégrés , done

,

~o

font

coutc:

la Girconfrcnce de

la ccrre

, .

uo1 de plus c:loir ? L'cmpin:: RuJTicri commcnce .1ux

11

s

J

.

J

~·el'

di

1,

nu .¡.o• dé

de long1tude;

on li: lin1t d

n

le

CJrt~

a

20

ou

20,

Commcnt c n–

cther e 1-0 dcgrés i vec les

zo5

ou

-io8

Je CJrtcs nou-

11

s?

' elle -c1 n

fe rcduiront-cllc

pJ d'cllc

-mc–

nics

ele:

•o dégrés

&

plu

en Ion itudc: ? On pcue

v ir notrc cuce de

l'iljit r:Ji

i:,

n' .

1J,

ans L:s

e,,.

l!s X·

'TJf

1

11

s dt

rt

uppl,1~tnt.

'uu e phqucron d'a1llcurs

(i

l't1rtit

P

'5

e

p

~

J.

'f'·

) ,

e qu.:

'et

u ce :e pohciqu::

'!

,,,

l .

A

S 1

601

tienne, rur quoi elle eíl:

fondéc . & -quelles pr uvcJ

nous <:n

a

vons.

Si les anciens avoient une conncriO"ance

fi

foible dc1

pays méri 1onaux de

l'Ajie

en-dda du Gange , on ne

fera pas furpris que ccllc qu'il nou onc

pu tranf–

mmrc des pays, cótcs

&

n¡crs des

H

y

perboréens , ou

des excrémités fcptcn crionales ,

l.:

foic infinimcnt

~lus

a

il fouc meme quc P linc aic cu par hafard connó11fan–

cc du cap Tabin

&

de l'lle Tazzata

:

omme n

ou1

avons appris quelques nouvcllcs de ces gran.ds

la~s

vers l'oueft de

l'Amlriq111 ,

par

les

fauvages fa

1.ts

.Pn–

fon niers , par d'autrcs ,

&

par de lii:i1plcs ou1 .d1re •

il fau t fe con cencer de crs foibles connoilfances en ae–

tendant mieux.

11

.écoic

i.mpoffible d'en acquérir de plus

amplcs fans

le

moyen des· Ruffiens , qui jufqu'au xv11º

liecle ne nous furcnt guere moins inconn us que le1

Tartares fauvages de cei; pays lc:s plus fcpi.encrionaux.

~e

dis-je ?

S~ns

le Rulfe Anicow , qui

fit

des

f

é–

culacions pour profiter d'un commcrce lucratif que

I~

Samo'iedes fai foient

a

Mofcow , des pdleteries

venue~

de plus loin, la Si bérie proprcment ainli dite , au·

roi t reíl:¿ cncore Jong-tems inconnue aux Rulfes me.

me: ce fut par lui & les fiens que ccux-ci

conq~i

..

rene la Sibérie ,

&

moncrerent

les

moycns de fubJU•

gucr peu-a·pe u les peuples plus éloignés. Les Ru lfes

cux-memes furcnt conn us drs Européens par les vo–

yages de ceux-ci. Les Anglois

&

les Hollandois en

curent des con noiffa11ces , en

ch~rchant

un pa!fage par

le nord..eíl: ; ce

fut

alors qu'ils apprirent des amo'ie·

des , que la petite mer

gclo~c

en hyver, la grande met'

ne geloit j amais ; qu'ils

y

alloicn t

a

la peche dcpuis

le l:'ia!ida

&

le Jcnifcea; q11e

vis-a vis de la

point~

oriencalc

&

fcptencrionale de la nouvelle Zemb le, il

y

en avoir une autre qui faifa.i r un grand angle faillan t

depu is kqucl alors la cote bailfoit vers l'c:íl:

&

fud-e!\:

j ulqucs vcrs les pays chauds. Voi li

a

quoi fe

r~lui­

foicn t les connoiOances géographiques que l'on avoie

dans ce cems·la de la partie mérid ionale de I'

A.fit

,

&

les feul s macériaux avec

lefquels on put drelfer de1

canes. On écoic embarratre .comrnent cout concilier,

&

ce d'autant

us qu'cncore de nos jours les Rulfes ·

llOUS

cachent Ce qui , érnnt

a

notre portée , devroil

ecre le plus connu, la cóce entre le Pia!ida jufqu'a

¡_.

pointCde fon cap

a

l'e(l: ;

1

°.

On 3YOUC qu'cJle

3

écé

reconnue par terre le

long du l:'iaúcla ,

&

meme le1

CÓ!es de Ja mcr a fon ouc(l jufqu':\ fon cmbouchure ,

fonc rcmplies de limovies ou habimions d'hyvcr , paP

confé~uent

peuplées;

&

cclle~

qui íont au.ddl de cec–

ee pmte rivicre doivent écre

!i

mconnues , qu'on a cru

devoir les marq uer d'une maniere indétcrrninéc.-.

On difoit ,

le

cap T:ibin daic faire un

fi11is tau ,

une cxtrémité de

l'Ajit

vers le nord.

11

y

a une mer

qui baigoe touces ces cótes: on nous aO"ure qu'uno

aucre fépare l'

Afie

d'avec l'Amériqt:e ; il faut done que

ces dcux mers fe

joignent,

&

ñ

cet endroit formen e

un anglc qui fera ce Tabin ,

&

une ile

a

fon oudl:

qu'on inJiquoit comme fe

trouvant

a

l'cmbouchu re

d'une rivierc.

ette idée , malgré tant d':ium:s décou–

vc:rces qui devoient la d¿truire , a coujours fub!ifté

d'une fa1=on ou d'amré , jufqu'a nos jours.

11

y

en avoic

qui, fe fond anc fur le

rapporc de SJmo'iede , mar.

quoient la cóce depuis le cap vers le Ta1mura en dé-

linanc peu·il-peu vers le fud-eíl:. D'autres, voulanr

concilier l'un avec l'aucre , marq uoient cettc décli nai–

f'on fo ulement vers le Lena ,

a

fon

embou

chure , ayant

appris qu'il s'y crouvoic des ilcs: de.la on faifo ic re·

monccr cette cote vers

le norJ eíl: pou r coníerver ce

cap Tabin. LarCqu'on appric que:

les Mofcoviu:s

&

aucrcs peuples regardoient le Swiecoi. aoíf ou Swa:coi–

nolf o me le cap le plus avancé , on donna ce no

ou

~clui

de_

Pro111on/orí:1m. facrum

au

pr~tendu

Tabin ;

e;ifu1te on fue que ce w1cco1 ·nolf étott licué 3 l'eíl du

Len.J;

?n

le

mir~u

atn!i ,

&

on n'en u qu plus

¡xrluade que

b

1lcs

l'c

ouchure de:

ce íleuvc

étot~nt

cellc de Tazzlta ; par concre on perliíl:a dmJ

l' e d'un Jp

F111iJ

ttrr

.e ,

qu'on la iO'.

fub!illcr fo '··

Ggg