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47.º

A P P

prendra fucceílivcment ; ainfi

X

frra coníidére dans. la

tuite cornme une fonélion qui n'a qu'une valeur , ré–

ponaante

~

chaq ue valeur

de

x.

~ '·

On chtrchtra d'abord les valeurs de·"' pofirives

t¡lll

_tendrnt

X =

o,

&

oo comméncera par déterrn iner

pour

x

une quantité telk qu'en l'allgmentant

X

ne pu lffe

plus changer de fi gne , ni ,deven ir zéro, ce qui fera

toujo.urs .P?ffible

to~1tes

les fois

q~1e

X

=

o o'ama pas

une 1nfin1te de racines. Ce dcrn1er cas fe rappelkroic

aux autres en mettant au !ieu de

x , x

=

fin.

x

par

cxemple, en cfftt alors au

heu

de

x ,

on auroit

a

an·

gle dont l e finus eft

x',

&

au lieu d'u n feul

X

a

exa–

miner,

on en memoit une infinité répondans

a

l'angl~

dont.le

finu s

dt

x

-f-

m

Il

,.m

étant un entier quelconque.

3°.

Connoilfant les ·)imites de

x,

on prendra .Y+- ..!

q u'on fubílituera daos la propofée,

&.

on .aura

X'

=.~ ,

alors

..!..

rep ré'fentera les différences qu'il v a entre

x

&

y

'

la valeur de l'équation

X~

o.

4°.

Subllituant dans

X=

o.

les valeurs fuc.ceffives

en. nombre enrier' de

x ,

depuis

>."

=

o j ufqu'a

fa

li–

m~te,

&

cherchant_,¡?our chac une les limites dey,j'au–

ra1

y

=

<.

A" , /{

étant cette limite, , done il n'y

a

Foint de racines de

X

=

o entre cette valeur de

x

&

1

~

+-

Á'

5•.

'Prenant enfuite toutes les valeurs

x

+-

!....

en-

&

1

. .

A

tre

.O

a Jim1te de

X,

00

fera

la meme opération ,

&

par ce mayen on parvirndra

a

approcher des va–

leu rs de

x.

6º.

Pour trauver les valeurs

néga~ives

, on fera dans

Ja

propofée

x

= -

x

,

& on chcrchera =les valeurs po–

iiti

ves de

x.

7•

Pour trouver s'i l

y

a

des racines égales , on

·¡,,

1

.,dX

ega er;i a zern a quant1te

([;-

, en u1te on cherche.

ra les racines pofitives ou néo-atives ,

&

on verra

fi

l es racines ne different de

celle~

de

X

=

o

oue

d'une

perite quantité ,

&

fi on

~épete

les

approximati~ns

cecee

d ifférence diminue continuelkment.

'

La mérhode de

M.

de la Grange fomnit un mayen

d'avoir c:n

férie la valeur <l'une quantité quelconque

y

en

x ,

lorfque

y

eft donné par une équation en

x

&

y

:

fi cette équation eft différentielle, on parvien–

dra égalemcnt

a

avoir une telle férie :· foit en effet

une éq uation différentielle en

y

&

x ,

on fera enfo r–

te qu'dle ne con tienne plus que

d

x

;

cela pofé

fi

l'éq uation mire fou s une forme

racionnelle &

en~ie­

re , ayant tous

fes

rangs , &

la plus haute diffé–

rcnce

fo

trouvant . dans

le

premier, elle n'a poinr de

(X

f

1

!(

f

1 ':(

tenne

confta~t,

on fcra

y

=

A

e,

+-

B

e

·

+- Ce,.'.

+-

A'/

+-X

+-

B'

e f +-J'x e

+-

C'

e~f

+-X

&c.

&

1

°.

on aura

A, B,

C,

&c. arbitraires ,

&

fi

n

eíl:

l'or–

dre de J'équation,

J

fera donné par une équation

du dégré

11

'

!'

par la mcme équation

&c.

en forte

que

f,

J'

f '

fon t les différentes

racines de cette

équation : 2

°.

la fubílituti on de

A'

e

2

fx

+-

Blf

+-

j'.r

dans Je premier rang donnera des termes égaux cha·

'

l

'

A

/,r

B

t.r

cun a

e

1acun

a

ceux que

e

+

e

&c. pro·

<luir daos

le

frcond; done

A', B

1

&c. feront donnés

t:n

A , B,

&

ainfi de fuite:

3º .

fi

l'équation en fa

deux racines égales, foit

J

cette racine ,

il faudra

.i:

.

tx

,

B

tx

,,

1

1a1re

Ax e

+-

e

&c. en effet fi

P a y

+-

,n-

1

n-2

§la

y

+-

R d

y

&c. cfl le premier rang de la

propofée, on aura

B(pfn

-t-

!?(Jn -i

+

R/-2&+)

+- o

&

A (P .1'1

+. §¿+-11P/-

1

+- R+- n-Q./1- z

&c. )

=

o

done on aura a-la-fois,

P

f

+-

ff(/'-r

.¡-

R/-

2

,

&c.

o;

APP

·-

p/'~

'1-

2

/ -3 ,

o::

n

+-2-1

QJ

-fn~2

R

,

&G.=O';

Ce .qui a lieu toutes les fois que lléquacion en fa deux

racmes égales. On prouver'a de

!)leme q11e

fi cette

équation en a troi s, il faudra faire

y

=

A."(

1

+-

B'x'+- C,

u

(x

.

.

·

e

+-·

D

e

,

&c, & amfi de fo1te, pour- quat re, cmq

&e - racines égales:

4º.

au lieu

cle,A

1

/fx

+-

B

1

/+f'x

+.

2

fl X

..} '

~

• • •

t

,

'

Ce

&e, on voit que, dans. le cas·de .deux racines

'

l

2

C21x

fx

·

ega

es, c'eft

A'

,x

+-

B'x e

+-

C'

f

+-

f'

~

D

2['.r

&

•·¡e

d

.&

.

e

-+

c. qu 1 1aut pren re ,

amfi de fuire.

Si

la JJWpofée avoit

tu , un

te;me confiant

&

qu'elle eút contenu

y

au premier rang, on: auroic' fait

y=

.d +- B/1'

+-

c /'x

&e,

-t--./1/fx

+. n •/+-fx

&

fi

y

avoit été dans les rangs fupérieurs , on auroit

trouvé les

B·,

C,

&c.

toujours arbitraires &

s

pa'r

une équation

·c~'un dé~ré

1

dépendant du

r~ng

de la

.valeur hypochenque ,

0~1

.1

on

fe

fera, arrcté: fi

y

man–

q ue dans Jc;s.rangs [.uperieu:s d; la propofée, alors

f

eíl: encore 1c1 donnee par uno equation du déaré

11.

Si

propoíée ne contiene pas

y

~u·

premier

0

rang:

&

qu ellt: a1t un

terme conflant ,

Il

fat1d ra ¡'>remire

f<

-

f'

X

'

/

y=

Ax+- B e

.

+- C e

&c. A'x+- B'x

"'&c.

&

procéder , comme ci-delfos ; car le cas ou il

y

a

un terme conftant fe peut rappeller aifément

a

celui oi)

il manque., il'íuffit de différcncier l'équation propofée..

Cette méthode d'avoir en férie la valeur de

y ,

lorf–

q~'on

a une équacion di ff¿rentielle en

y

& en

x ,

s'ap–

pl1que au cas , ou ayant

111

équations en

m

+-

1

varia–

bles

Z ,

ti,

J •.•

.'X,

00

cherche

a

exprimer

Z, U

,y

.-. ,

~

par une fonél:ion en

x.

,

On peuc mfme l'étendre aux équatidns aux díffé–

rences finc;s , ou

A

:x

eíl: fuppofé confiant , la folµ –

tion fera la meme abfolument;

a

cela pres que"les arbi–

traires

A, B,

C,

.&c. feront daos ce cas égales

a

de's

fonél:ions de /

.r ;

6

x

=

o ,

&

ces fonél:ions "étant

telles qu'elles ne changent pas de valeur

lorfque

«

deviene

x

+

tl

x,

'

Cette meme méthode

s'appliquera encare aux

équations; aux différences partielles ; fo it en effet uné

de ces équations qui ne, contien ne que z ,

&

fes dif.

férences

fans .contenir de

x

de

y ,

ni de terme con-

ft

r.

'e

.

A

1

.<

+-

g

y

B

t(

X

+-

g'y

ant , 1 ¡e ia1s

z

=

e

+-

e

&c.

+!

A '

2fx +-2 g y

B'

2/x +-g+- g'y

&

.,

.

e

+-

e

+-

c. J aura1,

J~

A, B ,

a

rbitra

ires , une équation en

f

&

g,

enforte

q ue

f

fera

tol.lt

ce qu'on voudra, &

g

donné en

f,

&

~

·

tx+-g J

que le terme

A e

&c. fera la fomme de

tous

ces k rmes dont le nombre eft infini,

S'il

y

a up .terme con!tant, & que

z

foit daos

Je:

.

"

.

A

Bt.v+- qy

prem1er rang, on 1era

z

=

+-

e

º

&c.

&

alors felon

le rang

9u

l'on s'arretera , l'équation en

f

&

g

fera d'un ordre plus élevé.

Le -mayen pour detérminer

les arbitraires , .lfera

le meme

que dans les équations linéaires.

(

f'oyez

LINÉAIR E. )

La méthode expofée jufqu'ici -fcrt

a

donner

y

;ll

z ,

lorfq u'on fait que

y

eíl: tres-petit , & qu'on n'en

peut négliger une certaine puilfance. Voici une autre

méthode qui . peut fervir

a

avoir

J

en

X

l9rfque

X

eft

tres-petit , lorfque l'équation eft du premier ordre.

E lle eíl: fondée fur cette remarque que fi

A d

x

+–

B d

y

eft une équation qui a tous fes termes,

/J

&

B

,

.

1

A'

.e

n ·

,

d

etant rat.1onne s , & que

ff'

ces 1onu1ons etant

·

ll

dégré

m ,

rendent clifférentiellc exaél:e une équation

peu différente

de

A d

:x

-+

B d

y

=

o, on pourra ,

A'

Z

'

en prenant

~'

:

~'

pour faéleurs de

Ad

x

+-

B d

y,

faire

Z

&

Z'

d'un dégré_ re} que Qégligeant les

f

~c.on

~

des dimenfioñs des coeffüiens de

z

&

t

1

&

des

pe

-