AOR
du Ca!Ur
dáris
le
fa:tus~
mais qui
eft
a
découvcrt
daM
l'adulte , eft plus ample qu'elle n'eft entre
leS.
chairs
du cceur. Cene diffcírence 'eíl: beaucou¡i plus. grande
dans la plus grande partie, des -animaux. Dans.
le
pou–
kt, il y a une· véritable hulb.e
a
cene
meme-.
place;.
~i
a
(a
pulfatio~
particuliere ;:& ·'qui eft fépa.rée .du
creur par .un détroit. Daos. leS. poi(fons. &d dans les
animaux
a
fano-
froid, cette.- hulbe fe. trouve
cooftam–
rrtent daos llan'imal adul(e, &Ja
cavité- ell: rele.v.fo_par
des colonnes
1
11ui, f'ailkot de laríW'
f.e.ceintecne de
I:aqrt1~
Dans l'homme , dette dilatatibn ·de l'
aarttt
.clt
rlilfe
~
c'dl:
elle
&
Ja
partie la
pi
US.
'1\lOtfine de l'atc.adC" _q
Ut
cft le plus...fujette. aulC ane11rifrnes.
&i
aux, offificadons.
La courbl!re de .l'arcade de
l'aaxu·
n'eft pas une
f~
éticm
cerriqu~r cé~te
meré fe
tqu,r~e
légér<;m.ent. it 'droi–
te , elle revient bientot vers
· lw
gauche; dle s'éle'<e
&
redefüend en
fe
pfongeantt en méme,>tems, ''<er-S-
les:
xe:
tebres ;
fa
paniie deícenilante·-eft.i pluS. droiu:.
&.-
µlus
perpendiculaire.
~
. .
;
~
••
L'hommc: di.ffere effenüdlement des anímauic: paf'
ceue arcade;. il n'a poinn d.'aorte•raf-éendanté: les, qua.
drupedes en Ot!t ,
une~
&
leuc,--aóllle:
fe partage pmir–
former un tronc qui foumi
t la fous-claviere draite._&
les deux
carotides~
l'autre
brand.lede_l7aarte·
palfe
a
l'abdomen , elle donne daos nos, obfervatioos. pre(qué:
toiljours la fous.-claviere ga
uche.·
·
..
- Galien qui ne difiéquoit q.ue•des. animauic ell: l'au–
tebr de ·ces. norns1
d.•
aort;
1
1fcentÍttnle
&
dtfaendanJr;.
·Il~.
fe
font confervés dans les lJvres' meme ap.fes que la
vérité . a
été rcc.onnue '
n
··faúdra
ie é:ependaht. bannir
c;.e nom
d'
1wr.te...
afaendR.nte
qui a.
infl.ué.memc. fue
la.
pratique.
• L 'hornme donne: de- fon arcade trois. branches
~
rori–
gine commune de la caratide
&
de la. fous-cla.viere.
tlroite; la i:arbtide gáuche
&
la fous, claviere gauche ;.
fouvent rneme la ..icrtebrale gauche nait par-
un
trorié
particulier de cette arcade.
ll
y.
<i<
des. variét:és,, plus.
rares daos. lefquHles. la. fuus-claviere droite ne fort •de·
l'aort1
que vers la íecoade
&
mémc:· vers la. quarnie:..
me vertebre, elle ·remonte:
derr~re.
la tcachée •· & re–
prend
fa
place.
Les grandes. branches. de
l'aotlt•
enrfo rte
nt fous. des;
angles obliques ,, la muitié· droite
de.
leur
acifi.ceeíl:.
applanie
&
rnecne
eic.ca11ée,
áu
lieu que: leuc-rnoitié' gau–
the eft élevée comme une efpece d'éperon .
(H. D..
G.J;
§
AOSTE
·01t
Hosi:E (
Giogr.)
AuguJJ~,,
autcefoiS.
petite vil le, maintenané village du. Vi.ennois, aux con–
iins de la Savaie •
fu~
la Bie'<te
·,, a unelieue de fon.
eniboucbure dans.
le
Rhone, &
auta.nlel.u
bour.g de:
Saiat-Genis. On
y
..ioit b.eaucOllp. de fraginens de rno.-.
m1mens anriques. Outre ceux. que Cborier a rappor–
tés , on
y
trouva, en L669_. ,,en travaillant daos L'égli–
fe,
urre colonne de pierre dure d'un pied
&
demi de
diametre, plantéc perpendicu.l;iirement. fous
!'are du
chc:eur: elle étoit rompue vcrs la partie fupérieure ,,
&
ce qui en rell:oit av.oit cinq pieds,
&.
·denü de hau–
trnr. On. trouva aulft quatre urnes oblongues ,, deme.
cnntre deux ,
ma~onnées.
& bouchées ,, daos kfqudles.
il y avoit des cendres ,,
&
daos la premiere une
li–
queur qui fernbloir étre de la ldllve.. t..c curé peu. cu-.
rieux
fit
forcir ces urnes, \lerfer cecte liq ueur.,
&
por–
ter
les.
urnes dans. fon j,ardin. M. Laneclot. dans. le-
to–
ttie
IV.
Hift.
de· l:acadéJnie· des
infcr:•.
pag. 370.,
il1.-12•.
rappone deuic. épithaphes. du fi.xitme
fieck.(
C.)
A
p
APACARO.
f.
m. (
Bijl..
nat..
Botanii[_..
),
nom- B"ra;..
me d'un arbrilfeau: toujoucs 11erd, alfcz. bien gravé ,
mais . fans détails, fous. fon nom Mal abare
tsjerou-pantl
par Van-Rheede, dans
ÍO!L
Hortus Af¡z/abar.ims, vo/u.
the
V, page
31,
plancht· XVI
Les Malabares l'appel–
l<:mr encóre
baa/a,·paleti
,
&
les Hollandois
clyn bey!
wortel.
ll crolt dlms plufieurs .endrnits
du
royaume de Ma–
labar , fur-tout
a·
Angiccaima.1, fous
la formo d'un
A.
P A
455
buiíl.011 011oide., de cinq
a·
fix pie.d's de hautehr , toiljou\-s .
,
c:na;~gé
de
fe\Jilles , de fieurs '
&
de fruits. Son
trunc
eíl: garni .du bas en baut de hranehes alrewes, cylin–
driques. a(fez. Jong ues , alfez. ,écartées ;; ouvertes
a
pei–
ne fous. un. angle de trebte dégrés
~
&
cpuvertes d'unc:
écorce brun-.n
oir.: ••
•
Ses. fet1illes
Jo.ntdi[po(ées. áltemati,11ement
&
circu–
lairernen~ ;,
affez¡ .·écartées., ,.elliptiques ,, ' pointues. aux
deme bouts,. lonalJ<!s. de
trois.
a
quatre pouces. ,. une
foi1
a·
une fois
&
denú,
rn.oi:ns. larges • entietes , épaif,
fes • verd-noires • luiíantes. ddfos,, vcrd-clair
&
teme
deifous • avec une cote longifudinale, garnk de. cha–
que cqre de huit a dix. '-.nervures· peu élevées ' alter–
nes;,
.&_
·portée1 fur une. pédicule cylindrique
alfe~
courr.:-n{
t,
•
· Entre. les lntervalte1 que. tes feu.illes. lailfent entr'el–
ld : le long des branches. memes ' v.ers leurs
extrém~tés , fortent des. fl.eurs. folitaires, to.ugeatres, longue,s
d'un
pouce envi.rop.,. portées
ho~iz.ontalement,
aupen–
dante
fur
UD•
pédun.cule, cy.14_idriq_ue verd-veJu,
a-p~u
pras. de· rnéme laogu.eur. E lles- conlill:ent en, un callee
liaduc , vetcLl..tre, pe.tit , .épais, d'une ú:ule piece , di–
vifé·
Clli
U;ois. par.ties.,. & en une corolle
a
fix. pétalt!l
ég_aux; lo
r1gs..,, prefque cylindriq_ues. ép
ais,,.auver_ts. en
'étoile
&
cadu.es.Le centre de la fleur e.ft remplt par
une centaine d'étamines. c:aurtes,.
a
anthcres blanc.bes
par.alle
Lipipedes. feffiles ,
, fort fcrrées & rapprochées en.
baule
auto.uc:de. huit.
a
quin.zeovaires, portés cilacune
fur
un, difque en. forme de c:olonne cylindrique·, & ter–
minés par
uh ftyle qui a
a.
fon coté. un. ftigmate ve–
lo.uté. Ces
ovaires.enmuriífant. de11iennent cbacun une
baie ou une écorce chamue, acide,. da.ucehre, fphé–
roi'.de-, de. erais.
a.
quaue ligne.s. de diametre ,, nairacre •·
lilfe, portée fur un pédicule mioce de méme· loq–
gµeur ,.a une loge qu r ne
s'a?-~re· poi~t
:·
&
qui·
c~n
tient. un p.épfo. en, olfelet fpher1q_ue. no1ratre ,.. du d1a–
metre· de deuic. lig¡
u:s ,,dont l.'amande eft blanchatre.
~
f.S¿ualítéS; '
Toute
s. l.esparties. de
l'apacaro,
fur-rouc
fes feuilles ,. ont
u.ocadeur & une faveur
a.ere
&
aromatiq_ue.
Il
fleu.rit. en
j
uiller- &
aaur~
-
T:Jfages..
Le fu.e exprimé·
dt:
fes feu.illes & clonne en:
b.eilfon· a.vec uh pelL d'opium- ou. de
fue
de pa'<Ot.,..
a~
-c.ommencemenl de,s. fie11i!cs. in.ter.m ittentes,, en. calme les
paraxy.fm.es.Leu r décoél:ion
fe boit
a.
la. dofe d'une
demi-talfe , ' pour appaiú:r les. doul.:urs. de la. goutte ,.
qui fe déclarent aux. ·aniculations.
Remarquest
L:apacaro,
doit. done faire un, genre nou–
v.efo. ,, voifih du cananga daos. la famillc: des anones•
&
qui ne diffi:re· de celui
dL~
cananga. q_u'en ce que
fes. baies
~
au lieu. d:avoir plulieurs
log~s
&
plufieurs.
graines ,, n'en. 'Ont qu'une fe ule.. (
M.
AoA.NSON.. )
APALACHES;ou
Ae-ALA.CH1TES ...
(
Géogr.
&
Hiji. )
peupPes de r Améciq_ue· íeptentrionale, q_ui babitenc
une contrée bornée au. nord
&
au. couchant par k5
rnonts AEga niens ou· Apal acaches, au fu? P!lr la Floti–
de &
a
l'etb. par la Géorgje. On,les di'<1fe_en. ,rlufieurs
natio'ns, qui
ónt
chacun.e leur chef pamcuher nom.–
rné
par.acauffe.
L es plus conli.dér.ables de·
ce~
oations,
.font celle
s deBemarin, d'
Amana.
& de Mat1que, que
-les.
Fran~
o.is,. les Anglois & les Eípagnols ont
í~us
di'<ifées. en. une infiiiité d'autres , fous des noms d1lfé–
tens.
&
particuliers
a.
leur· langue. Leur v¡µc: capitale
eíl: Melilot, au fond· de·la vallée de Bernann;. c ell: le
féjour· dLt roi
d'Apalacb'e ,,
qt:1i eft. reconnu pour
f~u
verain. par tous les
autr~s
chefs ; les autres1villes prin–
cipales font Scharna & Mefaco, daos les montagnes,
Aqualaque,, Coca
&
Capaha, le· long de· la. riv.iere
du. M.IlfLffipi. Le pays eft fertile & affez bien cultivé :
~~·s
peuples font bién. faits ,
&
ont le teint naturellemenc
blanc , mais
il deviene oli v.arre par l'ufage fréq,uent
'qu:ils font ·d'un ·on·guent , éompofé de racines &. de
graiffe d.'ours ,. aúquel ils attribuent la pmpriété de rcn–
d.replus fupportables
le
froid
&
les ch.aleurs. lis fonr
cóurag~ux:
fans erre barbares : ils
fe
cancentent de cou–
per ks cheveu
x auxprifonniers qu'ils fonr,
&_
aux
enoemis qu'ils
tu.cma.
la guerre. La polygainic
~