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AND

lieribus. In 'Vtm quidem alias juxta

peri11.e~1n;

alias in

medio J..roto p11dmdu111 muliebre pilofttm apparet; alias

'/!e.

ro

,

qu.e Jertia differentia ejl

per

idipfJm

,

quod in medio

[croto pudt11di Jormam habet

,

urina emittitui·. In tmtlieri–

bus autem fupra pudendHm, j11xta p11bem, virile freq11en–

ter genitale reperitur

,

tribus q11ibuf dam. extantibus ·corpo·

ribus

,

¡mo ta111qua111 cole, duobus autem 'Veluti tejliculis:

ftd /ere fit ttt ex duob11s p11dendis

,

alterum iners jit

&

i11valid11111

,

nec niji rari.f!ime utrnmque ad

Vener~1¡1

idoneum

habettir

,

pluribus eliam 111rumque imperfetlum

cjl

,

11t nec

~J:aris,

nec fonni11.e opus exercere pojfit.

11

paroir:-, par la

comparaifon de tout ce qui a été oblervé a leur égard,

par des naturaliítes dignes de foi, qu'il n'eít point

de parfait

a11drogy11e ,

c'eíl:-a-dire , d'animal , <'!ui par

une configuratiori contrc: n·ature , ait réellement les

é!eux fexes,

&

foit capable de faire les fonélions na–

turelles du male

&

de

·la femelle '· pour la géné–

ration ;

l'irrégular-i ~é

confiítant preíque toujours dans

quelque

fuperfluit~

ajomée·a l'un des deux fcxes, qui

luí

don ne les. appaiences de l'aútre, fans lui en·dooner

la

réalité ;

&

prnfque toujours

o'dl:

le fexe fominin· qui

eíl: le vrai ftxe de

l'androgyne.

Comme cette mofl_íl:ruo–

faé ne détruiE ,poifit chez les humai ns,

le

caraél:ere de

l'humanité , ce malheur involontaire ne donne

poin~

le droit de priver ceux en qui

kl

r:iarure·

k

fait ron.

contrer, des privileges naturels

~

'tout citoyen;

lle

'cot–

te défeauofité n'étant pas plus conrngieufe que

- ton~

autre

déíau~

de configuration corpordle, je ne vois

pas• pourquoi l'on inreFdiroit le rnariage

a

Íln

and1·ogy-

11e,

qui-y f'eroit fervír le fexe dominant chea lui .

·Sr

par

fa

configurat·ibn défeél:ueuíe,

l'and'rogyne

eíl: fiéri.

:le , en n'a pas plus le dvoit de rompre

le

mariago

'qu'íl aurolt contr'\&e,

fi

fon conjoint

n.~

demande pas

p ar

cett~

rúfon le divorce, que l'on n'a le droit

de

rompre un m,ariage , dCl l'infé'condité duq

lid

q uelquo

autre défo'l:uofit.é connu€ ou inconnue

eíl:

la taufe.

Il

n'y a que les abm'

licentieu~

de

)'un ou de l'autre

des íexes, q<ii j:>uifíent t!tre foumis

a

l'anlmadverfion

de la pqlice,

'VO)'C'l¿

HERMAPHROOITE,

da11s le DiéJ. raif.·

drs

fcimces,

&

dmrs ce Suppl. (

G. M.)

·ANDROMEDE, (

Ajlron.

)

cenfiellation boréale ,,

fituée au nora de-s poifíons

&

du bdier;

00

l'appelle

quelquef.ois en. latiR,

Lerfea, mulier catenata, virgo de–

'1.IOva

.'

les Arabes

p~ignent

a

fa ·

place -un phoca, ou

veau mari n, énchainé avec )'u n dtls poilfons. On rap–

pone cette conítellation

a

l'hiíl:oire d'

.t111dro1mde

' . que

fon

¡:ieFe Cephée fot oóligé de fa1::rifier

a

un monítre

marin poúr garantir .fon roya,ume de' la peíl:e ,

&

qui

fot déllvrée par Perlee.

Cem

con(tellation contient

6J

étoiles dans le grand catalogue Britanniqúe: tés plus

· remarquables font

"'a

la téte

d'A11dromede.

Cette étoile

eíl: commune auffi

a

la coníl:ellation de Pegafe , ellB

eíl: appellée

umbilicus Pegaji.

La íeconae tíl: l"étoile

(3

a

la ceinture d'

Avdromede

,

appeltée

mirach·

011

mizar;

Ja troifiemo

y

eíl: lUr le piéd aulhal

d'Andromede:

ello

¡'appeile

alamack,

quelc;¡_uofojs.

4/han¡es-.

(

M .

DE LA

LAND~;)

.bNDROMAQUE, (

Hift. ano. Mytb.)

fi

eo¡.¡nuo

par l'excellent drame du célebre Rac1m:, naq uit l'an

6u monde

2820, 11 04

ans avant notre ere: die étoic

filie d'Aétion, rni de Thebe-s en CHicie; die eut pour

époux le brave

&

vertueux Fleél:or, dont la dMaite

entrafoa la ruine- de la fameuíe Troye, And-romaque

étant tombée

en-~e · l~s

mains deS< Grecs, íuivü le fort·

des clames 'froyennes ..

&

échut en partage a P.irrhus'

qui touché des vertus de fon iU.u!he capüve, l'époufa

dans la foite. Apres. la mort de Pirrhus, die pafía

entre les bras d'Hélene , frete • d'Heél:or; fon pFemier

époux. Elle fut mere

d'

Afüanax, que ks Grecs, par

une précaution barbare , précipíterent 'du haut d'uno

tour.

Pauf

Hom.

Virgil.

('f- N.)

,

AN1JROSAZMUM, ( Bot.

)

en

fra11~oís

to11te-fai11e,

en anglais

S. Jobnfwort

,

en allemand

grrmdbeil.

Les difFércncos qui fe .rrouvent entre

l'a11drofdlmtt111

&

l'byperic1uñ

ou mille-pertuis, nous 'Clécident

a

le

le–

p~re-r

de ce g(H}re

~

les pétales ne débord<:nt pas les

'lome

J.

AND

r.

. ".

d

. ,,

1

f ' .

íl:

f

1

4

º·

3

iegmens u cauce : e ru1t e

uccu ent, c'eíl: une .

baie elont la chaír recouvre une capfole a irois placen–

ta, entFe lefquels

il

fe

trouve une, infinicé de graines

tres-menues,

EJPeces.

.lfndrof;emum

ligneux ' a fruits en baie,

&

a

odeur

de bouc :

Androfeemu111 lignofum

,

frufl1t baccbato

,

odore

'hirci, -hort. col11mb.

~ypericum

fiorib11s tryginis, flaminibus

corolla lo11gioribus, caule fntluofo a11cipiti. Hort.

Cli.ff

.

331.

Stinking shrubby S. JohnfwJrt.

Cette plante tient le milieu entre les arbriJJ'eaux

&

les plantes vivaces: fes tiges font boifeu.fes , mais elles

périlfent en grande partie durant l'hyver,

&

il en re–

nait fans ceJTe de nouvelles qui partent de la cou–

ronne de la racine:

l'androfeemum

s'éleve jufqu'a la hau–

tellr de quatre ou ·cinq pieds, dans les terres 'qui ont

beaucoup de fond : fes feuilles font fort

1

larges

&

du–

rent jufqu'aux fortes gelées: fes fleurs font jaunes,

&

·nailfent en bouquet au bout des branches;

~lles

s'é–

panouiJTent au Á•ois d'aout, '

&

fe

renouvellent qudl

quefois en automne. Cet arbuíl:e doit done etre e1n1

ployé fur le dcvant des maffifs, ou dans les plate51.

bandes des bofquers dlété

&

d'automne.

11

fe muid!.

plie tres-aiíémenr par la graine qu'il produit en gran–

de abondance: cinq au fix baies bien mures en don–

nent fuffifamment pour garnir deux ou trois petites

caiJTes

:

ellé

fe

rocueille en oélobre

&

fe feme en marsl:

une couche tempérée en hatera le progres. Les petices

plantes·d<;>ivent palfer le pr-emier hyver fous des caif.:

.fes

a

vitrage; enfuite on les mettra en nourrice

a

dix

.¡iouces les unes des a¡¡tres , pres d'une ·muraille eX:–

pofée au midi

:

le printems fuivant, lorfqu'elles com–

¡nenccmt de 'pouJTer, on les planteta

a

dcmeure.

,,

Lorfqu'on eft

¡ió11~vu

de v1eux p1cds,

ks

Bgurgeons

qu'ils poulfent en abondance, diípenfent d'éle1ter cet

arbuíl:e de .graine : en les enlevant on rej<Jtte ceux. qúi

n'ont pas fuffifamrnent de racines.

· . '•

Les feuilles

&

les fieurs de

l'androf.emum

exha,leiít

une odcur de- bouc qlii tíl: tres-forte, lorfqu'on

les

froiffo. ('

M.

1~

Baro11 de

TscHouo1.)

'

ANES,

f.

m.

pi. (

Ajlron:

)'

font deux •éroi.les-de

Ia

corrftellation 'du cancer ou de l'écreviJTc, marqu ées

par· les le'ttres

y

& " J

dans les eatalogues

, . &

qul ·-follt

de· qual!rieme

&

dnquieme grandeur;

00

!voie

entr~

ces deux étoiles un amas appol'lé l'érable (

pr.eftpe),

&

que .. \.'on nomme plus·

communém~nt

la

nébuleufe

du cauce;·.

Ces deux

ánes

repréfentent, fuivuFJt les poe–

tes, ceux qui daos'

la

-güerre' de1

J

t1p.ÍtC!-r

contre ' !·es

géans..

contri.bue~eó~ ~"fa ~viél:oire.,

·ou par ·Jeurs cris

!

ou parce qu'ils lerv1rent. a Vulq111

&

aux íatyres qui

venoienn au fecouts dé

'Jupite~. ~1oi

qu'il en foit •

ce· nom eíl: anden, car il fe trouve dans l'

almagejie

de

Ptolomée.

E

M. os LA L A-irnr..)

i

·. ANGALA,

f.

m.

e

Hift.·nat-. Ornilhologie: )

efpece

de

gr·impereau commun

a

Madagafcar ,

óu

on le nomríle

auffi

a11gala-dian.

Klei·n l'a appellé

f

alci11ellus om11icolor

Zela11i&U.f. avi. page

107 ,

nº.

8. M.

Bri(fo¡.¡ donne une

bonm: figure du mate

&

de

la

femelle fous le ·no'm

de

grifllpereau-verd

de M1fdagaícar:

Cerlhia ftiptPne vi–

ridi-aurea

,

inferne fplendide nigra

(

mas); farái'de alba

nigro maculata (

f temina

) ;

f af&iola u.trinr¡ue•·ro.Jlrúm '

il1ter

&

ocultan fple11dide nigra

;

tenia J.ra11fverfa

in

fummo

f>e-J

&/ore 'Qio/a&ea

;

1•etlricibus nigris

,

oris

oxierioribrt~

'Viridi–

aureis....

...

Cert·hia Mad(/gafcarienji¡ · viridis. Ornithologie,

volume 111, page

64 1 ,

11° .

19,

pla;1cht XXXlII; figu-

re

4 , le male;

figure 5,

la femeUe.

. .

;

L'angalrz

éga le prefque la

groffeur

du bec-fi.gue. Son

co'rps a treize

a

quatorze lignes

d'épaiJT~ur

vers les

épaules ; fa longueur , depuis

k

bout du bec'jufqu'ii

celui de la queue, eft de einq pouces

&

demi,

&

jufqu'au bout des ongles,

de

cinq pouces, Son

bec

:i,

depuis f9D extrfo1i1é j.ufq.u'aux coh1s de la ·bouchc •

quatorze lignes de longueur;

fa

queue

ll

n pouce

&

demi; fon pied huit ligncs; le plus long 9e fes cloigts,

avec fon ongle, fix lignes

&

d~mie.

1

.

fc-s., ailes· dcuic

E

ee z