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1

70

an~

,

a

Alblgini

meme

:

l'infcription eil: for un

0

,marbre qui. du cabinet de

M. de

Boze , paífa

a

ce–

lui de M . Foucault, conleiller d'état. Elle eíl: maJ

',rapportée daos M. Spon ,

&

le pere Méndl:rier : la

•oici telle que

M.

de Boze l'a copiée lui-méme.

.

J.

O.

M.

.

: CL. ALBINO.

c.

Fll.

c.

P.

GAL.

/\UG.

ET Lt/G.

L1-

BERTA T IS. ADVERS. SEVERUM ACoRR!MO

v1Np1c1.

j;lle fe lit naturcllement ainfi :

Jovi optimo maximo.

Clodio Albino conjuratorum fugatis copiis proteflori

Gal–

liarnm Augujlo

,

&

Lugdumnjium liberta/is adverfus Se–

vm1m

actrri1110

vindfri.

Voyez

Hifl.

&

Mém. de

l'acad.

des

_Jnfcript. Jo1¡¡ . J.

ÍIJ.

¡z,

p.

273.

(C.)

ALBINOS, (

Géogi-.)

pcu ples d' Afrique, qlli ont

les

cheveux blonds, les yeux bleus,

&

le:

corps

Í1

blanc, qu'on les prendroit de loin pour des H ollan–

dois ou des Anglois; mais

a

mefure qu'on s'approcre

d'eux, on

en

voit la différence. La blancheur de ltur

'teint n'eíl: poir.t une couleur vive

&

natur~lle;

el le ·

dt pale

&

livide comme celle d'un lépreux o_u. d'un

more. Leurs yeux font foibles

&

languiffa ns ;

&

ce;

qu'il y a de fingL1lier , c'ea q u'ils les ont fort bril–

lans

a

la clarté de la tune. Les Negres regardent ces

.Albinos

comrne des moníl:res,

&

ils ne

leur

-perrnet–

tcnt point de

fr

rnultipl icr. On peut conjelturer que

ces

Albinos

font une v¡¡riété de l'cfpece humaine, plus

nouvdle fans cloute que la notre'

&

chez qui la

pro~

greffion des forces ,

&

la perfeltion des feos, n'a ac–

quis encare qu' un di!gré, médiocre. J'imagine rncrne

que fi l'on étuclioit cttte elpece d'hornmes ,

&

fi on

l'affocioit

a

d';.utres hommcs plus robuíl:es

&

plus

perfcél:ionnés , elle fe perftltionneroit elk-merne plu–

tót. Ce font

fur

de pareils objets , que les académies

&

les

univeríttés devroirnt faire kurs principak.i re.

cherche~ .

(

C.

.1. )

.

ALBISOLA, (

Géog~.)

petite ville d'ltalie, dans.

l'état de Genes, ou

1'011

fabri que une affez bonne

porcelaine. Plufü¡urs nobles de la république y ont des

niaifons de campagne. Les Anglois y jetterent des

bombes en

1745.

Long.

25.

50. lat.

44. 15.

C.

IÍ. )

ALBKAA

QU

Bocc;, , (

Géug.

)

grande plaine d' Afie,

en Sourie ou Syrie, dans

le

gouvernement de D amas.

Elle fépare !'anti-Liban du L iban : fon fol eíl: une

terre rouge, ou 1e grai11 ne réuilit pas; mais il .pro.

du'it en dédommage01ent ces bons raifü1s. qlli nou1

.vie.nnent de Damas. (

C. A. ')

ALBOLODUI,

~

Géagr.)

perite ville. d'Efpagne,

au

royaume de Grenade. E lle ell fituée au confluent

de

deux petites rivieres, qui viennent des monragaes

nommées en Eípagnol

los

alpuxarras,

encre Alrneric

&

Guadix , au nord de la pr.:miere ,

&

au fud de la.

clerniere.

L ong.

15.

30.

lat.

35.

55. (C. A.

)

ALBOÚRS, (

Giogr.

Hifl.

n111. )

moncagne ?res du

mont Taurus,

a

h~1it

lieuts ele Herat.

C'dl

lt:

plus

famrnx volean que l'on connoiífe dans les iles de l'o–

céan lnd ieri. Son fommet fu me continuellement ,

&

il

jette fréquemment des flamrnes,

&

d'autres matieres,

en fi grande abondancc, que toute la campagne des

cnvirons ea

~ouverte

qe cendres.

Hijl.

11at.

avec

la

D1-

fcriptia11 du

c•bi11et áu rai, tome 11.

(

C. )

ALBlfFEIRA, (

Géogr.)

lac de: l'ile Majo¡que,

clans la Méditerranée.

11

peut

avoir c;nviron douze

mille pas de circonférence,

&

comrnunique avec la.

mer par un gol fe no¡nmé

Grµ'

Ma)'Qr.

(

(:. A.

)

ALBUFEIRA, (

Géogr.)

perite ville du rciya ume de

P onugal, dans la provi nce d'Algarve. Elle

dt

fituée

fur le bord de la

rr.er

, entre Lagos

a

l'occident, Faro

a

l'oricn~,

&

Sylves au nord.

Long.

9.

25.

latil.

37.

(_C.

A,)

ALBUGINEE,

(Anal.)

c'ea la troifieme des tu–

niques propres du teíl:icl;!le,

~ppellée albuginé~,

parce

qu'dle ea b1anche. Elle -eíl: nerveufe , épaifii:

&

fer–

rée,

&

couyre irnrnédiarcrnent la fubíl:ance·du teíl:icule.

La furface extérieure de cette mernbrane eíl:

liffe,

polie

l!i

humide; mais

fa

facc intérieure' qui

crr

adhé-

z-~me

·.z

AL C

243

rente au corps du tefticule, a toujours des afpérités

&

des inéga lités.

.

Cene tun ique

re~oit

en

fa

partic fopérieure les vaií–

fcaux fanguins,

ks

nerfs

&

ks vaiffeaux

lymphat~

' ques ; qui fe difhibuent enfuire au teíl:icule par plu·

fieurs diviítons

&

fubdivifions q¡.ii parcourent toute

fa

fubíl:an ce. (

t)

ALBUM,

(

Antiq. rom. )

tablette ou tableau blanchi,

fur lequel on écrivoit, regiftre, catalogue, role; ainít,

11lbu111 prtetoris

étoit le regiftre ou l'on écrivoit les édits

du préteur, les noms des afpirans

a

quelque charge ,

les caufe¡ que l'on devoit

jug~r:

album decurio11u111,

le

~aralogue

ou l'on infcrivoit

le

nom des décurions :

al·

/ium fenatorum,

&c.

..

A/bum

elt

auffi parmi les modernes, un livre blanc,

des tabletees , dont les négocians

&

les voyagwrs fe

Í.(',rvent pour leurs remarques journalieres : les voya–

geurs Alkmands, fur -tollt, ont ,en poche un

albu111:

un voyageur de cene nation , dit M. de Voltaire,

paffant

a

Blois , eut une conceíl:ation avec fon hotelfc,

qui étoit rouff.!,

&

marqua fur ·fon

a/bum:·

Toutes

les fonrnes de Blois font rouífes

&

acariacres; c'eíl:

~inít

que jugent quelqu·es voyageurs,

&

que d'autreG

ofrnt écrin:. (

t) .

§

ALBUM!NEUX, (

.t!nat.)

Le blanc d'ceuf a_

pretque ks memes ¡:iropriétés que la lymphe: c'eíl:

a

caufe de cette reífcmblance, que

M.

Quefnai s'cíl: fervi

du mot

d'albumim11x ,

pour défigner la lymphe

&

les

l¡umeurs de fon efpecc. La lymphe tiene un rnilieu

entre le i ang

&

les humeurs aq ucufes plus légeres,

moins inflammables que lui: elle: cliffere des humeurl

aqueufes,

&

die reifemble au fang, par la facilité

avec laquel le die

fe

prend par la chaleur,

&

for-tout

par le melangc: des efprits acides

&

vineux. La cha-

1.e-ur foule , poaffée

a

150

dégrés ele. F ahrenheit, qui

répondent

54

de Réaumur, fait épaiíllr la lyrnph'e ,

&

en fait une gelée; les efprits, done nous avoQs par–

lé, en font de

me~e.

Des caufes méchaniques épaif–

fiffent

ég~lement

cetce liq ueur; on en fait des mem-·

branes en la battant,

&

le polype n'eíl: amre chofe,

que la lympJ1e coagulée.

C'e(l die

encare qui forme

la co.uenne du fang : nous l'a vons vu forcir des arte–

~es

d'un animal, ouvertes avec la lancctte , former' lln

brouillard autour de l'ouvcrture,

[e

prendre

&

la fer-, ,

mer en peu de minutes.

Le principal élémenc de la lyrnphe, c'dl: l'eau: on

n'jz re1,1arque point de globules; j .imais le rnicrofeope

ne nous en a mon.tré d'autres, que des globules rou–

ges: auffi n'¡r trouve -t-on poim de

fer;

il y a de la'

rnucofüé. L'an alyfe chymique en produit des fds, de

l'huik

&.

de la ccrre' : cette huile eíl: inflammable-.

C'dt

abufer dt¡s termes, que d'appeller la lymphe

hui!~

non–

i¡¡flammable

i

il

dt

elfentid

a

l'huile de s'enflammer.

11

entre beaucoup n.10ins d'huile dans la lymphe, que

d,ans

le

fang,

qui prend feu lui -meme, quand il

di:

fec,

au lieu que les liqueurs

alb11:mineufes

dev-iennent

une efpece de gomme feche:, dure

&

prdque fdable,

!--a

terre contenue clans la lymph¡: eCt vitrifiable (

H, D.G.)'

ALBUSEME, (

Géogr. ),

petite lle de la ).\1édirer–

ranée, fur la

co.te

du royaume de Fez., en face d'un,

bomg qui porte

le

meme no.m.

(

c.

.A. )

ALB.UZINKA,

(·Géogr.

)

c'eíl: la fomrdfc la plus

(eculée que la czari ne poífcde dans la Tartarie Mpn•

gal iennt. Elle elt for la riv.iere d' Amura,

a

douze cens

lieues de Mo; kou. (

C. A.

)

· · ALCA, (

Géog_r.

Í.

pet ire He tres-frnik, dans la rner

Cafpienne, fur la cote de Tabardhn. C'dl: l'ile la plui

conítdérablc de eme meE. (

G.

/Í..

)

·

A.LCABENDAS, (

Glagr.

)

tres-jolie petite villc

d'Efpagne, daos la nouvellc: Caíl:i lle. Elle eíl: fm1éc

au

nord'

&

a

trois

Oll

quacre licues de Madrid. On

y voit de: belks Q'laifons de campagne

aüx

environs.

L ong.

14.

2 0 .

lat.

40. 35. (C.

/J.)

§

ALCA<;A

R

D'OSAL,

(Géogr.)

C,ette petite ville

de Portugal

a

un charcau qui paífe poui- imprenable.

On y fait du trcs -beau fd blanc, qu i lui

don.~c. bea_u.

Hh

:2